Marque de victoire sur un SAM

[Snake (PB0_Foxy)]

merci pour la precision !
toujours interressant d'en apprendre la dessus

Snake

[БУГА]

Mais dtf le missile ne se vérouille plus sur les tuyères comme c'était le cas de la première génération de sidewinder ou de son pendant russe, mais sur la chaleur dégagé par la cellule due entre autre à l'échauffement cinétique. Ce qui fait que comme un réacté est par définition une cellule chaude, ceci combiné aux filtres -s'ils sont adaptés- à moins d'avoir lancé une douzaine de flares et fait un break violent je donne pas cher de la peau du pilote.

C'est une légende, même un missile IR tout secteur se guide toujours sur les gaz d'échappement de l'avion. L'échauffement cinétique est trop faible pour être vu par l'autodirecteur à moins d'approcher Mach 3.

Booga

[Ivan]

C'est une légende, même un missile IR tout secteur se guide toujours sur les gaz d'échappement de l'avion. L'échauffement cinétique est trop faible pour être vu par l'autodirecteur à moins d'approcher Mach 3.

Booga

Ca n'a strictement rien d'une légende, de plus le rayonnement de chaleur des réacteurs tout autour de la tuyère -je prends juste par exemple les tôles localisées autour du canal de pc- sont déjà suffisants. Demandes à Raytheon ce qu'ils en pensent et tu verras ce qu'ils te repondront...

[Frenchie]

Absolument, l'échauffement des surfaces est bien suffisants sur les détecteurs IR de nouvelle génération. Le contraste de chaleur au degré près est facilement gérable aujourd'hui. Et pas seulement chez Raytheon

[БУГА]

Absolument, l'échauffement des surfaces est bien suffisants sur les détecteurs IR de nouvelle génération. Le contraste de chaleur au degré près est facilement gérable aujourd'hui. Et pas seulement chez Raytheon

Sur la toute dernière génération d'autodirecteurs qui entre à peine en service (MICA IR), oui. Sur ceux dont parle Ivan, et même la génération d'après (Magic 2 etc), non. Le premier missile du Strela (SA-9A) détecte jusqu'à 3 micron, soit un pic de température de 700° degrés environ. Ca veut dire que même sur un tir secteur arrière, si la cible coupe les gaz le missile est largué. Sur le SA-9B le spectre est étendu jusqu'à 5 microns, soit dans les 300°. Regarde le nombre de Mach qu'il faut pour avoir un échauffement cinétique de la cellule (ce dont parlait Ivan dans son premier poste, et non pas de la température de la tuyère) qui arrive à cette température... Même les missiles IR tout secteur ont un gros trou de détection lorsque la cible est parfaitement de face et que la cellule masque la tuyère et les gaz chauds directement en sortie. Et pour un SAM IR, l'opacité de l'air à basse altitude n'arrange rien.

Booga

[Ivan]

Sur la toute dernière génération d'autodirecteurs qui entre à peine en service (MICA IR), oui. Sur ceux dont parle Ivan, et même la génération d'après (Magic 2 etc), non. Le premier missile du Strela (SA-9A) détecte jusqu'à 3 micron, soit un pic de température de 700° degrés environ. Ca veut dire que même sur un tir secteur arrière, si la cible coupe les gaz le missile est largué. Sur le SA-9B le spectre est étendu jusqu'à 5 microns, soit dans les 300°. Regarde le nombre de Mach qu'il faut pour avoir un échauffement cinétique de la cellule (ce dont parlait Ivan dans son premier poste, et non pas de la température de la tuyère) qui arrive à cette température... Même les missiles IR tout secteur ont un gros trou de détection lorsque la cible est parfaitement de face et que la cellule masque la tuyère et les gaz chauds directement en sortie. Et pour un SAM IR, l'opacité de l'air à basse altitude n'arrange rien.

Booga

Vi, j'aurais du préciser que je parlais de deux générations différentes, ce qui n'est pas clair dans mon post. Quand je faisais référence à Raytheon il s'agissait des missiles de dernière génération, puisqu'au moment ou les gens que j'ai interviewés m'en ont parlé celà remonte approximativement à 2001-2002.
Néanmoins, en termes d'échauffement de cellule, on atteint les 120° aux alentours des Mach 1,5 approximativement sur les parties prohéminentes de la cellule (nez, bord d'attaque).

[БУГА]

Néanmoins, en termes d'échauffement de cellule, on atteint les 120° aux alentours des Mach 1,5 approximativement sur les parties prohéminentes de la cellule (nez, bord d'attaque).

On reste très loin du compte pour que ça soit visible par un autodirecteur IR classique.

Booga

[Patryn]

la qualité de la perception du gradient thermique est fonction de la stabilisation thermique de la tete froide ...

les techno actuelles utilisent du joule - thompson ce qui nous amene à 9 micron theorique ( si je dit pas de conneries ) au dela faudra trouver autre choses ou embarger de l'hydrogene liquide pour refroidir la tete

[Exocet]

Les autodirecteurs de dernière génération, dits "à imagerie" (ceux du SA-18 Igla ou du Mistral par exemple) ne guident pas le missile vers une source de chaleur mais vers une forme (d'un avion, d'un missile, etc...).

D'où une bien meilleure capacité de discrimination cible/flare, ou la possibilité de choisir le point d'impact (le cockpit généralement).

Bien sûr cette vision se fait dans l'IR (quoique des autodirecteurs multispectraux IR/UV/Visible semblent possibles), donc la température de la cible influence toujours, mais moins qu'avant je pense.

[Ivan]

On reste très loin du compte pour que ça soit visible par un autodirecteur IR classique.

Booga

Je te dis pas le contraire, seulement pour ceux de dernière génération c du domaine du possible.