Munitions rôdeuses / drones suicides

[50H-Solo]

Le FPV est autonome ou piloté ?
Si autonome, l'AI du "chasseur" à l'air de bien faire le job, au premier passage il overshoote puis il apprend et finit par arriver assez vite au kill.

[pipo2000]

C'est difficile à dire, même pour le chassé. Par ailleurs :
- même si le guidage est autonome il ne repose pas forcément sur une IA , ça peut être du contrôle classique
- Si c'est une IA je serais surpris que l'apprentissage se fasse en temps réel.

[jojo]

Le FPV est autonome ou piloté ?
Si autonome, l'AI du "chasseur" à l'air de bien faire le job, au premier passage il overshoote puis il apprend et finit par arriver assez vite au kill.

La vidéo suggère que le drone "chasseur" est piloté alors que le drone "cible" aurait une caméra à 06h et une IA pour des évasives automatiques.

Mais c'est difficile à confirmer.

[pipo2000]

Et hop nouveau concept

[ironclaude]

Génial ! et en plus, quelques m2 de filet, ca ne coûte pas cher !

[Dédale]

L'As des As était un film d'anticipation, en fait. Belmondo aurait aimé ces images.

[MS Galileo]

Après plus de 1000km en vol, un drone Ukrainien tape un navire Russe dans le port de Kaspiysk.

[Deltafan]

Article Forces Opérations, avec le titre : Fly-R et MBDA s’associent pour faire décoller la munition téléopérée R2-120 RAIJIN

https://www.forcesoperations.com/fly-r- ... 20-raijin/

Pari gagné pour Fly-R. Remarquée lors du dernier salon SOFINS, sa munition téléopérée (MTO) au look unique se concrétise aujourd’hui au travers d’un partenariat avec MBDA officialisé la semaine dernière au salon Euronaval. (...). QCandidat malheureux aux appels à projet LARINAE et COLIBRI de l’Agence de l’innovation de défense, Fly-R se sera suffisamment fait remarquer que pour taper dans l’oeil de MBDA, désireux de se positionner sur un segment des MTO en forte croissance.

De cette alliance est née la MTO R2-120 RAIJIN. Ce qui a attiré le groupe européen, c’est cette aile « fermée » qu’il maîtrise au travers de sa solution Diamond Back et dont il connait dès lors les principales propriétés : une faible trainée, un gain de stabilité, de manoeuvrabilité, de vitesse et de précision. De quoi permettre à la cellule conçue par Fly-R d’atteindre 110 km/h en vitesse de croisière et jusqu’à 270 km/h en attaque plongeante avec « une précision vraiment millimétrée », la rendant difficile à neutraliser pour la défense sol-air adverse.

Sa motorisation électrique garantit une autonomie de 45 minutes pour une portée de 50 km tout en augmentant la furtivité, des capacités à mi-chemin des prérequis établis pour COLIBRI et LARINAE. La R2-120 RAIJIN se veut donc complémentaire, par exemple, des démonstrateurs MUTANT XL et Sphynx développés au travers de ces deux projets. Surtout, ses performances supérieures la font jouer dans une autre division que la grande concurrente américaine, la MTO Switchblade d’Aerovironment.

Si Fly-R apporte son expertise de droniste, MBDA fournit ses technologies de guidage, d’intelligence artificielle, de suivi de terrain, d’aide à la décision et d’évolution en environnement GPS contesté. Autant de briques montées en maturité via l’expérimentation COLIBRI et auxquelles se combine une tête militaire de 1,5 kg à effets multiples disponible sur étagère. La charge est calibrée pour traiter des cibles molles et faiblement blindées mais l’objectif reste bien d’étendre le concept à des plateformes d’envergure supérieure en misant sur cette chaîne létale « maison ». Le modèle R2-150, par exemple, est déjà qualifié par la DGAC et validé par l’ONERA.

MBDA et Fly-R visent le segment du « low cost », donc le volume. Pour y parvenir, le duo travaille entre autres à étendre au maximum le champ des applications. Celles-ci ne manquent pas. Dans sa version initiale, la R2-120 RAIJIN sera destinée au fantassin et tirée depuis un tube portable à lancement pneumatique. Demain, elle pourrait être lancée depuis un véhicule grâce à la tourelle présentée en juin dernier au salon Eurosatory.
(...)

Le processus d’industrialisation doit encore être affiné pour un lancement envisagé au plus tard pour 2027. (...)

[MS Galileo]

Le 7 Nov. 3 hélicoptères russe Ka-52, Mi-8 et Mi-28MN qui voulaient en formation ont tous été détruit par un vol de drones dans la région de Kursk. Aucun survivant.
Source russe :
https://t.me/warhistoryalconafter/194207

[Fighter_]

Je n'ai pas trouvé de topic spécifique pour ces infos, donc je les mets ici pour l'instant
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Le Soir - 24.11
Figaro - 26.11

Des drones non identifiés ont été observés en vol au-dessus
de trois bases militaires utilisées par l’armée de l’air américaine
en Grande-Bretagne, ont confirmé les autorités des deux pays, rapporte CNN ce dimanche.

Ces objets ont été aperçus entre mercredi et samedi, survolant les bases de la Royal Air Force

https://www.lesoir.be/638057/article/20 ... lerte-face

https://www.lefigaro.fr/international/r ... s-20241126

[Deltafan]

Je n'ai pas trouvé de topic spécifique pour ces infos, donc je les mets ici pour l'instant
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Le Soir - 24.11
Figaro - 26.11

Des drones non identifiés ont été observés en vol au-dessus
de trois bases militaires utilisées par l’armée de l’air américaine
en Grande-Bretagne, ont confirmé les autorités des deux pays, rapporte CNN ce dimanche.

Ces objets ont été aperçus entre mercredi et samedi, survolant les bases de la Royal Air Force

https://www.lesoir.be/638057/article/20 ... lerte-face

https://www.lefigaro.fr/international/r ... s-20241126

Il y a ce topic sur les drones :

viewtopic.php?f=279&t=208074

[Fighter_]

Il y a ce topic sur les drones :

viewtopic.php?f=279&t=208074

Merci beaucoup

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Frappe dans la profondeur : L’armée de Terre veut des munitions téléopérées pour saturer les défenses adverses

https://www.opex360.com/2025/01/12/frap ... -adverses/

(...)
il ne suffit pas de disposer de missiles de longue portée à la fois performants et précis [donc onéreux]… Ces derniers doivent être complétés par d’autres effecteurs, moins perfectionnés et pouvant donc être acquis en grande quantité.

« L’avenir de la frappe dans la profondeur réside probablement dans des capacités de salves mixtes, combinant effet de saturation par des effecteurs peu chers et rustiques et effet de pénétration par des vecteurs haut de gamme précis et puissants », estime le général Schill (le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], commentant une étude sur la frappe dans la profondeur récemment publiée par l’Institut français des relations internationales [IFRI]).

Ces « effecteurs rustiques » pourraient être des munitions téléopérées [MTO], comme le Shahed-136 iranien [ou Geran-2], que les forces russes utilisent massivement, en complément des missiles de longue portée tirés contre les infrastructures critiques ukrainiennes.

« En s’appuyant sur la Direction générale de l’armement [DGA] qui organise un solide partenariat avec les industriels de défense, l’armée de Terre travaille, en lien avec les autres armées, au développement de ces capacités de frappe dans la profondeur ainsi qu’à l’amélioration des moyens de se prémunir de celles de ses ennemis putatifs : protection anti-aérienne, anti-missile, capacité de brouillage », a rappelé le CEMAT.

Mais cet effort n’est pas suffisant. « En parallèle, la constitution d’une flotte de drones permettra un autre type de frappe dans la profondeur », a fait valoir le général Schill. Et d’assurer que « l’armée de Terre poursuit ses réflexions et ses adaptations pour garantir son efficacité dès ce soir et être prête au combat de demain ».

[MS Galileo]

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Les forces spéciales françaises veulent pouvoir larguer des munitions téléopérées depuis un avion de transport

https://www.opex360.com/2025/03/17/les- ... transport/

Le Commandement des opérations spéciales [COS] n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour s’intéresser de très près aux munitions téléopérées [MTO]. En janvier 2021, son chef, qui était alors le général Éric Vidaud, avait en effet indiqué que son objectif était de s’en procurer dans les plus brefs délais, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Mais posséder des MTO est une chose. En tirer le maximum des potentialités qu’elles sont susceptibles d’offrir en est une autre. D’où le concept d’emploi que le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] vient d’expérimenter, au profit de l’État-major de l’armée de l’Air & de l’Espace.

Pour rappel, au sein de la Brigade des forces spéciales air [BFSA], le Commando Parachutiste de l’Air 30 [CPA 30] est l’unité référente pour les drones dits de contact. A-t-il été impliqué dans l’essai récemment mené depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy ? Le CEAM ne le précise pas. Quoi qu’il en soit, ce dernier a indiqué qu’il a été chargé de « mener des expérimentations de largage de drones et de munitions téléopérées, en vue de doter rapidement les unités des forces spéciales Air d’une première capacité ».

En effet, le largage de tels engins depuis un aéronef permet « d’augmenter leur allonge et leur efficacité », a expliqué le CEAM, via le réseau social LinkedIn, ce 17 mars. « Menée avec l’appui de la Direction générale de l’armement et de la Brigade de Forces Spéciales Air, la première itération a eu lieu sur la […] le 11 mars 2025. […] Des MTO inertes ont été larguées avec succès à partir d’un DHC 6 Twin Otter », a relaté le CEAM, sans plus de détails.

Avion de transport léger, le Twin Otter a très probablement été fourni par l’Escadron de transport 3/61 Poitou étant donné qu’il dispose de deux exemplaires, mis en œuvre par son escadrille F121. Les trois autres que possède l’AAE sont affectés au Groupe aérien mixte [GAM] 56 « Vaucluse », qui opère pour le compte du Service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE].

[jojo]

https://www.opex360.com/2025/03/22/le-1 ... -bataille/

Le 17e Groupe d’artillerie a la capacité de fabriquer 60 drones FPV par jour au plus près du champ de bataille

Afin d’entraîner les unités de l’armée de Terre à la lutte antidrone [LAD], le 17e Groupe d’artillerie [GA] a conçu, en 2021, le SL 450 NG3, c’est-à-dire un petit

drone de type quadricoptère à bas coût et réparable, destiné à servir de cible. La particularité de cet appareil est que son châssis est fabriqué par une imprimante 3D. Il suffit ensuite de lui ajouter un moteur, des hélices et une caméra pour qu’il soit opérationnel.

En juin 2024, le magazine de l’armée de Terre [Terre Mag] avait évoqué les projets en cours du 17e GA [et plus précisément du CNEF LATTA, pour Centre national d’évaluation de la lutte anti-aérienne toutes armes].

Il était alors question de drone d’attaque, de drone vidéo, d’essaims de drones, de drone largueur ou encore de vol immersif. Mais celui qui était sur le point de se concrétiser visait à déployer une « fabrique autonome mobile » permettant de « produire des drones à proximité du champ de bataille ».

Qualifiée « d’innovation majeure », cette « fabrique autonome mobile » a été livrée le mois dernier. Mais, le 17e GA n’avait pas donné plus de détails à son sujet. Ce qu’il vient de faire, via le réseau social Linkedin, par l’entremise de l’entreprise périgourdine PER SE SYSTEMS, créée en août 2023.

« Nous sommes fiers de travailler quotidiennement avec des régiments passionnés, ambitieux et soucieux d’acquérir des systèmes consommables, low-cost / low-tech et adaptés aux nouvelles doctrines et théâtres d’opérations », a-t-elle d’ailleurs fait valoir, à cette occasion.

Concrètement, cette « fabrique autonome mobile » [ou FMA 3D] est un atelier conteneurisé qui, pouvant être remorqué par un véhicule de type VT4, dispose de dix imprimantes 3D. Selon les explications données par le 17e GA, chacune d’entre-elles est en mesure de produire un drone en 3 heures. Cette unité étant alimentée par un groupe électrogène d’une autonomie de 19 heures, sa capacité de production est d’environ 60 engins par jour.

Cette capacité ouvre de nouvelles perspectives. Par exemple, elle permet de produire suffisamment de

drones pour saturer les défenses de l’adversaire. Et on peut imaginer, plus tard, la mise en œuvre d’essaims ou d’engins de type FPV dotés d’une charge militaire.

En attendant, cette FMA 3D présente trois avantages : elle procure une certaine autonomie logistique au plus près de l’espace de bataille, elle permet de produire des drones adaptés aux besoins et de réparer, voire de remplacer, les engins endommagés ou détruits. Cependant, se pose encore la question de sa protection.

[GunMan]

J’ai jamais trop compris l’intérêt de vouloir produire sur place.

La production en série, format containerisé, deployable facilement, OK. Mais en terme de qualité/disponibilité des ressources (support technique, etc…), volumes, rapidité de production… pourquoi vouloir s’entêter à déployer des containers de production dans un environnement agressif, quand on peut se contenter de produire à la chaîne à la maison et d’expédier ?

[TOPOLO]

J’ai jamais trop compris l’intérêt de vouloir produire sur place.

La production en série, format containerisé, deployable facilement, OK. Mais en terme de qualité/disponibilité des ressources (support technique, etc…), volumes, rapidité de production… pourquoi vouloir s’entêter à déployer des containers de production dans un environnement agressif, quand on peut se contenter de produire à la chaîne à la maison et d’expédier ?

Le seule cas que je connaisse et qui me semble se justifier simplement est celui des rechange avions fabriquée sur PA, mais pour les drones, je partage ta non conviction

[Milos]

La production en série, format contenairisé, déployable facilement, OK. Mais en terme de qualité/disponibilité des ressources (support technique, etc…), volumes, rapidité de production… pourquoi vouloir s’entêter à déployer des containers de production dans un environnement agressif, quand on peut se contenter de produire à la chaîne à la maison et d’expédier ?

Je suis tout à fait de cet avis. Faire des unités de production mobiles pour éviter que la grosse usine, qui deviendra une cible prioritaire, soit détruite est une bonne chose. Mais fabriquer proche de la ligne de front avec tous les risques et difficultés prévisibles que ça comporte ne me semble pas être l'idée du siècle

[OPIT]

Mais fabriquer proche de la ligne de front avec tous les risques et difficultés prévisibles que ça comporte ne me semble pas être l'idée du siècle

Livrer sur la ligne de front n'est pas trivial non plus. Parfois l'autonomie n'a pas de prix.