Rafale en Colombie ?
Re: Rafale en Colombie ?
#28Il va falloir encore attendre pour le Rafale en Colombie... :
Traduction automatique Google :
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Le ministre de la défense révèle dans @6AMCaracol que les avions de combat ne vont plus être achetés. Le mandat du CONPES (Conseil National de la Politique Economique et Sociale) a expiré et pour cette raison il n'y aura pas d'affaires. Le président et le conseil des ministres doivent solliciter un nouveau CONPES dans l'année
Les achats d'avions n'ont pas diminué. Au final ça n'a pas été signé, car les 678 millions US suffisaient pour 3/4 avions. Le gouvernement a préféré faire un nouveau CONPES (prox Min Conseil), pour une valeur totale de 16 et ainsi signer UN CONTRAT, pas deux, ce que les entreprises soumissionnaires ne voulaient pas
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Re: Rafale en Colombie ?
#29Article Méta Défense, avec le titre : Lockheed-Martin tente de sortir le Rafale de la compétition colombienne avec 2 offres non sollicitées
https://meta-defense.fr/2023/05/10/lock ... llicitees/
https://meta-defense.fr/2023/05/10/lock ... llicitees/
A la fin de l’année 2022, le président Colombien Gustavo Petro, annonçait publiquement que l’offre de Dassault Aviation basée sur 16 avions Rafale avait remporté la compétition qui l’opposait au F-16 américain et au Jas-39 Gripen suédois pour remplacer les Kfir de l’Armée de l’air colombienne. Quelques jours plus tard, la signature du contrat de 3 Md$ était annoncée comme imminente. Malheureusement, le 3 janvier, Bogota annonça l’échec de la procédure. En effet, les autorités colombiennes escomptaient non pas commander les 16 appareils en une fois, mais en deux lots, dont un premier de 3 à 4 appareils pour un peu moins de 700 m$, devant être signée avant le 31 décembre pour respecter les libérations budgétaires accordées par le parlement. Cette précipitation n’était de toute évidence pas du gout de Dassault, habitué des négociations complexes et qui préféra reporter la signature au risque de perdre le contrat, plutôt que de s’engager dans un contrat mal calibré.
Pour autant, le Rafale demeurait dans la course, et pouvait toujours se parer des arbitrages favorables tant des instances militaires et politiques à son égard. (...) (Mais) Lockheed-Martin (...), selon le site infodefensa.com, a transmis à Bogota deux offres non sollicitées. La première porte sur 24 appareils, pour une enveloppe de 4,2 Md$ et avec un tarif unitaire de 108 m$ par F-16 Block 70 Viper, alors que la seconde semble être alignée sur l’offre française avec 16 appareils pour 3 Md$ avec un tarif unitaire de 112 m$ par aéronef. Le périmètre exacte de l’offre américaine n’est pas connu, mais on peut penser qu’il correspond à celui de la compétition en cours. En outre, Lockheed-Martin propose la livraison des 3 premiers appareils pour 2028, de 17 appareils en 2029 et des 4 appareils restants en 2030.
Pour autant, les offres transmises par LM sont assez surprenante. D’une part, sur la base des informations transmises lors de l’épisode de dépense, l’avionneur américain n’a fait que s’aligner sur le tarif et le calendrier de l’offre française, qui repose sur un appareil bien plus performant que le F-16V, et qui peut s’appuyer sur une configuration bimoteur apportant une réelle plus-value en terme de sécurité au dessus d’un pays comme la Colombie. En second lieu, de l’avis des autorités colombienne, le F-16V avait déçu lors de l’évaluation, seul le Rafale et le Gripen ayant satisfait aux critères de l’Armée de l’Air colombienne. Revenir avec le même appareil semble de fait surprenant, surtout sans chercher à mettre en avant, par exemple, un argument budgétaire marqué.
Reste que, comme Washington a pu le montrer à plusieurs reprises ces dernières années, les industriels américains de défense peuvent au besoin s’appuyer sur le soutien du département d’état et des armées américaines pour emporter la décision lorsque l’offre, elle-même, n’est pas suffisante. C’est ainsi qu’il n’y a de cela que quelques semaines ce même Lockheed-Martin a mis en oeuvre une stratégie strictement identique pour tenter de sortir le JAS-39 Gripen suédois donné alors grand favori de la compétition visant à redonner aux forces aériennes Philippines une réelle flotte de chasse. Là encore, pour s’imposer, Washington a mis en oeuvre un ensemble de mesures y compris militaires, pour écarter son concurrent et amener Manille à arbitrer en faveur du F-16V. Reste à voir, désormais, si Bogota comme Manille céderont, ou pas, à la pression américaine, et si les négociateurs européens sauront mettre en oeuvre des arguments convaincants pour tenter de la contre-balancer ?
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Re: Rafale en Colombie ?
#30Eléments de contexte :
Article OPEX 360, avec le titre : Israël suspend ses exportations d’équipements militaires vers la Colombie
https://www.opex360.com/2023/10/19/isra ... -colombie/
Article OPEX 360, avec le titre : Israël suspend ses exportations d’équipements militaires vers la Colombie
https://www.opex360.com/2023/10/19/isra ... -colombie/
Probablement de quoi accélérer le processus de remplacement des Kfir des Colombiens, qui pourront donc privilégier le fournisseur le plus rapide parmi les différents candidats...Très proche, jusqu’à présent, des États-Unis et ayant obtenu le statut de « partenaire mondial de l’Otan » en 2018, la Colombie a également noué, par le passé, des relations étroites avec Israël, notamment dans le domaine militaire. Cela s’est traduit par l’acquisition d’avions de combat Kfir auprès d’Israel Aerospace Industries [IAI], qui participe à leur Maintien en condition opérationnelle [MCO].
(...)
Israël a annoncé suspendre ses livraisons d’équipements militaires à la Colombie, après qu’une crise diplomatique entre les deux pays a éclaté à la suite des attaques terroristes lancées par le Hamas, le 7 octobre. Élu en 2022 sous la bannière du parti « Colombia Humana » [gauche], le président colombien, Gustavo Petro, a eu des échanges tendus avec Gali Dagan, l’ambassadeur israélien en Colombie après avoir dénoncé la riposte annoncée d’Israël sans avoir dit un mot sur les attaques du Hamas [1400 tués, ndlr].
(...)
Le 15 octobre, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, a fait savoir que Margarita Manjarrez, l’ambassadrice colombienne en Israël, avait été convoquée à la suite des « déclarations hostiles et antisémites » de M. Petro
(...)
Et M. Haiat d’ajouter : « Comme première mesure prise en réponse, Israël a décidé de suspendre les exportations de produits de sécurité vers la Colombie. »
(...)
« Bien qu’Israël ne soit pas le principal fournisseur de matériel de guerre de la Colombie […], le frein aux exportations ordonné par le gouvernement de Benjamin Netanyahu met à l’épreuve une alliance militaire qui a fonctionné. depuis plusieurs décennies », a-t-il souligné.
En attendant, cette brouille diplomatique pourrait avoir des conséquences à plus long terme sur les capacités des forces armées colombiennes, alors que, encore récemment, Bogota entretenait des relations conflictuelles avec Caracas.
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Re: Rafale en Colombie ?
#31Mal barré pour le Rafale ou tout autre avion :
President Petro questions the replacement of the Colombian Kfir aircraft fleet, pointing out that the money should be used to strengthen preschool education in Colombia
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Re: Rafale en Colombie ?
#32Article Infobae, avec le titre : appareils qui remplaceraient les Kfir israéliens de l’armée de l’air colombienne : F-16, Rafale, Gripen ou Eurofighter
https://www.infobae.com/colombia/2024/1 ... rofighter/
Traduction partielle automatique Edge :
https://www.infobae.com/colombia/2024/1 ... rofighter/
Traduction partielle automatique Edge :
(...)
Le ministre de la Défense, Iván Velásquez, a fourni de nouveaux détails sur l’avancement de l’achat de l’avion qui remplacera le Kfir. L’objectif est de moderniser et de renforcer l’aviation militaire colombienne. Dans une interview accordée à Blu Radio, M. Velásquez a expliqué que le gouvernement procédait à un examen détaillé des différentes offres soumises par plusieurs pays intéressés par le processus. « Nous avons obtenu une mise à jour des offres, qui ont également fait l’objet d’une réévaluation par l’armée de l’air, qui, à son tour, présente cette évaluation au président », a déclaré le ministre Iván Velásquez.
Il a précisé que la décision finale sur le modèle, ainsi que sur le pays fournisseur, appartient au président Gustavo Petro, qui est le commandant suprême des forces armées colombiennes. « Nous attendons la décision du président, qui devrait être prise rapidement, pour amorcer le processus de commande », a-t-il déclaré. M. Velásquez a assuré au média susmentionné que plusieurs pays ont effectué des offres, soulignant que les États-Unis et la France étaient les principaux prétendants. « Il y a des propositions soumises par les États-Unis, la France avec le Rafale, la Suède avec le Gripen et l'Espagne avec l’Eurofighter", a-t-il déclaré.
Le responsable a assuré que l’objectif principal est de s’assurer que la Colombie obtienne le meilleur avion en termes de technologie et de performances, ainsi que de prix et de conditions de livraison. En outre, il a souligné qu’une décision finale n’avait pas encore été prise. M. Velásquez a assuré que l’achat de l’avion se ferait progressivement, avec un nombre initial compris entre six et dix unités : "Nous devrions commencer avec environ six à 10 avions. Tout dépend aussi des conditions, car il y a une grande différence de prix entre un F-16, par exemple, et un Gripen.
(...)
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Re: Rafale en Colombie ?
#33Article OPEX 360, avec le titre : Pour le moment, Bogota refuse de confirmer le choix du Gripen E/F aux dépens du Rafale et de l’Eurofighter
https://www.opex360.com/2024/11/06/pour ... rofighter/
https://www.opex360.com/2024/11/06/pour ... rofighter/
(...)
en juin 2022, alors que Dassault Aviation [Rafale F3], Eurofighter [EF-2000 / Typhoon ayant servi sous les couleurs espagnoles], Lockheed-Martin [F-16 d’occasion] et Saab [Gripen E/F] s’étaient mis sur les rangs pour ce marché, le président colombien nouvellement élu, Gustavo Petro, jeta un froid en déclarant que l’achat de nouveaux avions de combat ne faisait pas partie de ses priorités.
Cependant, des rumeurs laissèrent entendre par la suite que la FAC était sur le point d’annoncer son intention de se procurer des JAS-39 Gripen, malgré les signaux envoyés par M. Petro. Mais ces bruits de coursive étaient en partie fondés. Seulement, si le président colombien s’était laissé convaincre de la nécessité de remplacer les Kfir, Bogotá fit savoir que son choix se porterait sur le Rafale F3. « La proposition de l’avion Rafale est la meilleure option pour le pays en termes de prix, d’efficacité et d’opérabilité. Une heure de vol de Rafale coûte à peu près 30% moins cher qu’une heure de vol de Kfir », avait alors justifié la présidence colombienne, en décembre 2022.
En outre, il fut rapporté que la France était prête à accorder des facilités financières, les paiements pour 16 appareils ne devant être effectués que cinq ans après la signature du contrat. Seulement, les négociations ne purent aboutir, Bogotá ayant d’abord voulu trouver un accord pour acquérir, dans un premier temps, entre trois et cinq avions. Le processus fut donc relancé, avec les mêmes protagonistes.
Or, ces dernières semaines, la presse colombienne a indiqué qu’une annonce serait faite très prochainement. Et d’avancer également que, comme en décembre 2022, le Gripen E/F tiendrait la corde. C’est dans ce contexte que, le 5 novembre, s’appuyant sur des sources anonymes, SR [Sverige Radio, c’est-à-dire la radio publique suédoise] a affirmé que Bogota « aurait décidé d’acheter » l’avion de combat proposé par Saab. Ce que, sollicité par l’agence Reuters, l’industriel suédois n’a pas souhaité confirmer. « Nous avons pris note des informations parues dans les médias mais nous ne pouvons pas faire d’autres commentaires pour le moment. Nous avons déjà eu un dialogue avec la Colombie au sujet du Gripen mais il n’y a actuellement aucun contrat », a déclaré un porte-parole.
(...)
À Bogotá, on explique que toute annonce sur l’achat de nouveaux avions de combat est prématurée. « Il y a beaucoup de rumeurs, mais il n’y a pas encore de décision. Nous attendons la décision du président Gustavo Petro », a en effet déclaré Iván Velásquez, le ministre colombien de la Défense, à la presse.
En attendant, la flotte de Kfir se réduit comme peau de chagrin, avec six appareils de plus retirés du service pour être « cannibalisés », la détérioration des relations entre la Colombie et Israël ayant rendu plus compliqué leur maintien en condition opérationnelle [MCO]. Quant au coût de l’heure de vol, déjà astronomique il y a deux ans, il avoisine désormais les 25 000 dollars. Autant dire que trouver une solution devient très urgent pour la FAC.
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