Une nouvelle fois, la France a brillé lors des championnats du monde de voltige aérienne organisés la semaine dernière sur l’aéroport de Châteauroux Déols.
Les français conservent leurs titres et en gagnent des nouveaux
Comme il y a deux ans au Texas, elle réalise le grand chelem. Le capitaine, Alexandre Orlowski, dit « Popov » conserve son titre en individuel. Chez les dames, Aude Lemordant, se succède à elle-même. Un grand coup de chapeau, à cette jeune femme de 33 ans, pilote à Air France dans son autre vie, convalescente il y a encore quelques semaines après des problèmes de santé.
La France place cinq de ses pilotes aux 10 premières places du classement général et enlève du même coup, le titre par équipe. Ils se nomment, François Rallet, Mikaël Brageot et Baptiste Vignes, Simon de la Bretêche ou Louis Vanel.
D’où vient cette excellence Française ?
Cette excellence française n’est pas récente. On la doit aujourd’hui à un fort soutien fédéral qui permet à des jeunes d’être suivis et entraînés mais aussi grâce à l’armée de l’Air qui dispose en son sein d’une équipe professionnelle basée à Salon de Provence, comme l’explique Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et l’espace du Bourget, double championne du monde de voltige en 1998 et 2000.
Ces championnats du monde ont duré neuf jours, avec plusieurs programmes pour les voltigeurs, connu, libre, inconnu. Une compétition que l’on pourrait comparer au patinage artistique dans ses aspects techniques.
Des championnats très peu médiatisés
Avec ces championnats du monde organisés à Châteauroux, la voltige aérienne française est un peu sortie de son anonymat vis-à-vis du grand public, même s’il reste encore un gros travail médiatique à réaliser.
