Ils en ont mis du temps pour sortir un truc pareil !
Mais dénoncer ce genre de chose maintenant, c’est le faire avec quelques rames de métro de retard.
J’ai eu, et je ne suis pas le seul, des jobs où il fallait voler 7 jours sur 7 (en expatrié) et où j’étais payé l’équivalent de 900 Euros par mois (quand le patron voulait bien me payer).
J’avais de la chance, je bénéficiais d’un petit logement ; mais j’ai rencontré un collègue qui, avec une compagne et un enfant en bas âge, était logé dans un coin du hangar avion.
Il ne doit pas le regretter étant donné que ça lui a tracé le chemin pour son entrée chez Air France où il est à gauche depuis plus de 5 ans.
Apparemment on parle plus de scandale lorsqu’il s’agit de JAR25, alors que l’on ignore totalement le FAR23.
De toute façon, si on ne s’intéresse pas vraiment à l’industrie du Transport Aérien, comment se rendre compte que c’est une
Dog eat dog industry ? Certainement la pire de toute.
Et c’est ainsi que l’on se fait des illusions.
Ce qui se passe aujourd’hui n’est que la continuité de ce qui a toujours été dans ce milieu.
Ces quelques ouvrages sont un peu anciens mais en les lisant à l’époque je m’étais rapidement rendu compte de la férocité de cette industrie.
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Hard Landing - The Epic contest for power and profits that plunged the airlines into chaos / Thomas Petzinger
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High Risk – The politics of the air / Adam Thompson
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Turbulent Skies – History of commercial aviation / Thomas Heppenheimer
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Absolutely Positively Overnight – History of Federal Express / Robert Sigafoos
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Grounded : Franck Lorenzo and The Destruction of Eastern Airlines / Aaron Bernstein
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Concorde and the Americans / Kenneth Owen
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Howard Hughes and TWA / Robert Rummel
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Barons of the Sky – Story of America aerospace industry / Wayne Biddle
Il doit y en avoir une grande quantité plus d’actualité mais ils doivent tous avoir un point commun : c’est un milieu absolument impitoyable, et il n’est pas étonnant que pour assurer la compétitivité, le pain blanc que l’on donnait à manger à certains chanceux à une époque se transforme de plus en plus en pain noir… alors inutile de se faire des illusions.
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