Check-Six Forums

Bonjour à tous !

Au sommaire du prochain numéro d 'AVIONS, qui devrait sortir en kiosque ces jours-ci :

-Courrier des lecteurs

-"Mick" Mannock fut-il le plus grand as de l’Empire britannique ? (1re partie)
Par Norman Franks

-Les yeux de l’Armée japonaise : le Mitsubishi Ki-46 Shin Shiteï ("Dinah") (2e partie)
Par Kazuhiko Osuo, avec la participation de Michel Ledet

-Les dessous de l’Histoire N° 5
Arthur Benko et "The Goon". Il fut l’as des as des mitrailleurs durant la Seconde Guerre mondiale (récit complet)
Par Christophe Cony

-Le Loire 210 (2e et dernière partie)
Dernier hydravion de chasse de l’Aéronautique maritime française
Par Lucien Morareau

-Jacques Leps, un Hussard chez les lévriers (récit complet)
Par David Méchin

-Pionniers (18) : le quadriplan Vedovelli
Un monstre hantait le terrain d’Issy-les-Moulineaux ! (récit complet)
Par Christophe Cony et Jacques Moulin

-Handley Page Halifax "best of the best" : Le LV907 "NP-F" Vendredi 13 (récit complet)
Par Norman Franks

-Le combiné SO.1310 "Farfadet" (récit complet)
Par Philippe Ricco

-Info-loisirs
Par Christophe Cony et Michel Ledet

Merci très bien ça!!!!!

Perso, j'suis pas près de me lasser du spécial 1914-18.

Oui, par rapport à la deuxième, y'a un sacré retard à combler !

Je me suis remis à Avions avec le 197 et je n'ai pas été déçu, autant au niveau de la forme que du fond (même si je n'ai aucun moyen de vérifier ce qu'on me raconte !).
De la technique, de l'opérationnel, la 2GM, l'entre deux guerre (le Loire 210, super), les pionniers ... Vraiment bien fichu.

Je vais acheter ce 198 et si cela confirme mon impression, je m'abonne dans la foulée.

Il est sorti!

http://www.journaux.fr/avions_avions_au ... 83922.html

Et un petit extrait en pdf ci-dessous

http://www.avions-bateaux.com/produit/avions/2167

Tout à fait, je l'ai entre les mains et le numéro me parait vraiment très très intéressant. Je suis entièrement d'accord avec la proposition de Christophe: des articles WWI à chaque numéro jusqu'en 2018... il y a de quoi faire.

Au passage, le sujet du prochain BA est annoncé : il s'agit, toujours par JL Roba, de la suite de la RAF en France avec la chasse à savoir les Hurricanes (avec comme pour les Battle une partie sur les Hurricanes belges). Apparemment, il y aura une 2ème partie sur la chasse.

Mon avis forgé à la suite de la lecture du 197 se confirme, c'est intéressant, clair, bien fait.
Il reste toujours des phrases un peu bizarres par-ci par-là, j'ai en tête celle-ci, lue dans l'article sur Jacques Leps : "il voit son camarade véritablement assassiné dans le dos par un pilote allemand" (je cite de mémoire, mais la teneur est là).
Au-delà de la lourdeur (je trouve) de la construction, depuis quand descendre un ennemi en temps de guerre est un assassinat ? En plus dans cette tournure je trouve que "dans le dos" prend le sens de lâchement ou ignoblement plus que de "à 6 heures" ...

Au final évidemment ça ne m'empêche pas de m'abonner pour 2 ans, mais c'est le genre de formulation qui selon moi n'a pas sa place dans une revue telle qu'Avions.

rakacha a écrit :Il reste toujours des phrases un peu bizarres par-ci par-là, j'ai en tête celle-ci, lue dans l'article sur Jacques Leps : "il voit son camarade véritablement assassiné dans le dos par un pilote allemand" (je cite de mémoire, mais la teneur est là).
Au-delà de la lourdeur (je trouve) de la construction, depuis quand descendre un ennemi en temps de guerre est un assassinat ? En plus dans cette tournure je trouve que "dans le dos" prend le sens de lâchement ou ignoblement plus que de "à 6 heures" ...

Au final évidemment ça ne m'empêche pas de m'abonner pour 2 ans, mais c'est le genre de formulation qui selon moi n'a pas sa place dans une revue telle qu'Avions.

Ça me rappelle le passage du "Grand Cirque" où Closterman abat un appareil allemand qui ne l'avait pas vu. Il raconte comment il prend tout le temps de se rapprocher et d'ajuster sa visée. Il écrit (je cite de mémoire) : "J'ai vraiment l'impression de commettre un assassinat au moment où j'appuie sur la détente".
Même en temps de guerre, c'est donc une impression qui peut être vécue par les protagonistes (bien que je ne sache pas si elle peut être justifiée ou pas dans le cas du camarade de Leps, ne connaissant pas les circonstances).

C'était aussi l'avis de certains autres pilotes (français) sur René Fonck par exemple, qui en approchant ses ennemis sans être vu et en ne tirant qu'à bout portant les "assassinait".
Personnellement pas choqué par la formule qui donne l'impression d'être directement reprise d'un journal/compte rendu de combat.

Intéressant, j'ai peut-être trop réagi.
Ceci dit ici c'est un journaliste/historien qui parle 100 ans après les faits ...

Comme actionjoe, pour moi cette phrase a été "prise" dans la bouche de Leps. Je ne vois pas en quoi son témoignage personnel, et son impression "sur le vif du moment" n'auraient pas leur place dans Avions. Après, il est toujours possible de demander des précisions à David Méchin et de voir si c'est Leps qui a écrit - ou enregistré - cette phrase dans un témoignage, ou si c'est l'auteur qui en est reponsable. Mais pour moi, vu la formulation, c'est quelque chose que Leps a écrit ou raconté.

Je suppose que c'est possible, même si rien n'indique que ce soit une citation.

Salut à tous,

Puisqu'on parle de Leps, je confirme bien que ce sont ses propres mots. Il a été interrogé deux fois par le SHD durant les années 1970 et s'est livré à un très long entretien, que j'ai essayé de retranscrire dans l'article tout en le recoupant avec d'autres sources (son dossier personnel et la presse de l'époque). Christophe Cony a également mis à ma disposition la correspondance de Leps avec l'historien Bill Bailey - et visiblement, la dispute sur le partage des victoires avec Hugues et Herbelin était toujours pour lui un sujet sensible, quelques 50 années après.

Leps parle bien de son "pauvre adjudant Simon", "modèle de courage modeste", qui se fait "assassiner par un Fokker" alors qu'il mitraille des troupes au sol lors des offensives allemandes du printemps 1918. La voix hachée par l'émotion, il demande qu'on arrête l'enregistrement pour essuyer une larme.

Je ne vois pas personnellement en quoi ce terme peut choquer, car il est utilisé par de nombreux pilotes dans leurs témoignages ou leurs écrits au sujet d'une victoire aérienne obtenue par un tir dans le dos, par surprise. Comme signalé, Clostermann l'utilise dans "Le grand Cirque" quand il tire sur un gros hydravion qui ne peut esquiver ses tirs ("j'ai l'impression de commettre un assassinat"). Mais également par Jean Gisclon, qui se souvient du discours que fait son chef d'escadre au moment de la déclaration de guerre, conseillant aux pilotes de bien manœuvrer pour se placer derrière une cible par surprise et l'abattre d'une courte rafale : "Un chasseur est un assassin qui tue sa proie dans le dos". Enfin, dans le documentaire de Daniel Costelle sur la guerre aérienne, l'as Paul Tarascon, parlant des victoires remportées par Fonck, qui "les assassinait" en tombant sur ses proies par surprise. Et j'en oublie...

DM

Je m'incline alors.

David M a écrit :Je ne vois pas personnellement en quoi ce terme peut choquer, car il est utilisé par de nombreux pilotes dans leurs témoignages ou leurs écrits au sujet d'une victoire aérienne obtenue par un tir dans le dos, par surprise.

Il m'avait choqué car utilisé dans le corps du texte, pas dans une citation (enfin il me semble). Je pensais que c'était toi qui portais un jugement sur cet événement.

Voilà qui règle la question alors. Il me semblait bien avoir vu passer le nom de Leps dans l'inventaire des enregistrements de pilotes conservés par le SHD...

David M a écrit :.. Comme signalé, Clostermann l'utilise dans "Le grand Cirque" quand il tire sur un gros hydravion qui ne peut esquiver ses tirs ("j'ai l'impression de commettre un assassinat")...

Pour être tout à fait exact, Clostermann utilise ces termes dans son récit où il abat un FW 190 par surprise. Les Do-24, effectivement incapable de lutter contre un Tempest lui inspirent de la "pitié".