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Mémoires D’un Observateur-pilote Auguste Heiligenstein (1912-1919)

Publié : lun. mars 12, 2012 10:32 am
par Pollux
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Je viens de le finir et j'y ai pris beaucoup de plaisir !

Il est intéressant de suivre ce soldat à travers ses différentes affectations. Une carrière particulièrement bien remplie.

D'abord dans l'artillerie (1914 et 15), puis l'aérostation (1915), il arrive dans l'aviation comme observateur (1916) et enfin pilote (1917). On découvre ainsi la vie au front sous divers facettes selon la fonction du personnage ainsi que l'évolution des techniques. Les débuts de l’aérostation ou il mettra à profit son don pour le dessin (cartographie des tranchée ennemi), la communication entre les avions d'observation et le sol ( TSF, drap blanc au sol, fusée, feu de bengal, message papier lesté avec ruban tricolore de 2 m), les premiers combat au mousqueton puis à la mitrailleuse, l'évolution des machines, du Farman, au Caudron G4, puis les premiers Sopwith 1/2 Strutter et surtout le premier N17 affecté à son nom. Il nous parle ainsi de cette sensation de liberté abord d'un appareil aussi puissant et maniable. ( le rafale de l'époque...lol)
Un accident bête en Caudron G3 mettra fin à sa carrière opérationnel mais là encore il est intéressant de découvrir son affectation au Contrôle de Fabrication des Avions d'abord comme réceptionnaire puis pilote d'essai.

Parmi les défauts, on aurait voulu avoir un peu plus dans le contenu et les descriptifs tellement sa carrières à été riche et varié.

A noter aussi quelques coquilles mais rien de grave.

Publié : lun. mars 12, 2012 2:40 pm
par Kamov
Merci pour le compte rendu Tu me donne envie de l'acheter

La dent dure

Publié : sam. mars 17, 2012 10:28 pm
par Papy Navions
Bonjoursoir,

Ceux qui connaissent un tant soit peu Thierry Le Roy savent qu'en matière de critique de livres, sans être un ogre, ce n'est pas un bisounours. lol
Il clôt néanmoins sa recension de cet ouvrage par "On boudera d’autant moins son plaisir de découvrir cet ouvrage que les mémoires d’aviateurs de la Grande Guerre ne sont pas si nombreux, et encore moins ceux couvrant comme celui-ci l’ensemble de la guerre."
J'ajouterai pour ma part, pour avoir eu l'ouvrage entre les mains, que les éditions de l'Officine ont fait de gros progrès en matière d'impression et que nous ne sommes plus à l'époque où les "cahiers photos" étaient imprimés sur du papier bouffant... avec le résultat baveux qu'on imagine.

La critique de Thierry Le Roy
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Cordialement

PB