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[Icare] Journal de Jules Abel 1ere partie 1916-1918 Pilote de reconnaissance

Publié : jeu. août 26, 2010 3:15 pm
par phoenix
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Ce numéro d'Icare nous présente le journal de Jules Abel qui a été pilote de reconnaissance de 1916 à 1918 à la R213. On y apprend sa nomination dans l'aviation, et on suit son parcours d'école en école de pilotage, puis son arrivée sur le front, avec les missions qui en découlent. Il rencontrera des As français. On pourra suivre cet aviateur, qui au fil du temps passera d'une machine à l'autre, nous livrant son sentiment sur ces nouvelles machines.

Mais c'est aussi la vie en escadrille qui est abordé, avec ses joies et ses peines avec la perte de camarade. Cette ouvrage est émaillé de nombreuses photos d'époques. A noter que que c'est la r213 qui régla les tirs d'artillerie sur les Berthas qui bombardaient Paris.

A la fin de la guerre, Jules Abel totalisait 255 heures de vol.


Je le recommande chaudement pour sa lecture, et ses photos à ceux qui s'interressent à l'aviation de la première guerre mondiale. Son prix est de18 euros, mais il les vaut largement.

Publié : jeu. août 26, 2010 4:27 pm
par jeanba
Oui, je suis très tenté :)

Publié : sam. août 28, 2010 2:07 pm
par Kamov
Pas encore acheté, mais cela ne va pas tarder, superbe iconographie comme toujours chez Icare, le texte a l'air lui aussi assez conséquent, sujet suffisamment rare pour que l'on si intéresse

Publié : sam. août 28, 2010 11:21 pm
par Pollux
Je viens d'investir et ma fois je ne regrette vraiment pas.

Très beau livre bien documenté et illustré sur un sujet très intéressant.

Je découvre cette "revue/ livre" et suis tenté de commander certain ancien numéro ( ex:Escadrille Laffayette Tome 1et 2 ; Baron Rouge tome 1 et 2).

Sont'ils du même niveau de qualité ?

Publié : dim. août 29, 2010 7:22 am
par Kamov
pollux18 a écrit :
Je découvre cette "revue/ livre" et suis tenté de commander certain ancien numéro ( ex:Escadrille Laffayette Tome 1et 2 ; Baron Rouge tome 1 et 2).

Sont'ils du même niveau de qualité ?

Le niveau peut varier d'un numéro à un autre, mais en règle générale celui-ci est très bon pour l'ensemble des numéros de cette luxueuse revue, qui je pense n'a pas d'équivalent dans le monde de l'édition aéronautique même en dehors de chez nous? :detective
Je possède plus d'une centaine de numéros de cette revue, et je n'ai jamais été déçu
Les numéros que tu cites sont excellents :yes:

Publié : dim. août 29, 2010 10:29 am
par CJE
Kamov a écrit :Le niveau peut varier d'un numéro à un autre, mais en règle générale celui-ci est très bon pour l'ensemble des numéros de cette luxueuse revue, qui je pense n'a pas d'équivalent dans le monde de l'édition aéronautique même en dehors de chez nous?

Je partage ce point de vue et, en effet, je ne vois pas l'équivalent ailleurs.
Cela étant, la formule a son revers. Donner la parole aux témoins, c'est une excellente chose, à condition de faire encadrer leurs discours par des historiens, parce que l'on peut trouver des contre-vérités ahurissantes (ce fut le cas dans les premiers tomes sur la Bataille de France).
Quoi qu'il en soit, c'est un excellent rapport qualité/prix.

Publié : dim. août 29, 2010 10:46 am
par phoenix
C'est un peu le cas dans ce numéro sur la découverte des berthas qui ont bombardé Paris. On a le sentiment de Jules Abel, et la recherche par un journaliste via un article de journal post guerre. C'est assez interressant d'avoir les deux visions. Il est aussi possible que Monsieur Abel ait raison, et que le journaliste n'est pas trouvé l'information. Seul un historien ayant connaissance des deux versions pourrait creuser et statuer sur la situation.

Publié : dim. août 29, 2010 11:57 am
par ex:Kaos
CJE a écrit :Cela étant, la formule a son revers. Donner la parole aux témoins, c'est une excellente chose, à condition de faire encadrer leurs discours par des historiens, parce que l'on peut trouver des contre-vérités ahurissantes (ce fut le cas dans les premiers tomes sur la Bataille de France).
Tout à fait d'accord, ne pas oublier que le combattant de l'époque n'as pas eu à ce moment la possibilité d'avoir une vision globale (Parait qu'ils n'avaient pas internet à l'époque).
Donc encadrer, ou établir un article en contre-feu, tout en respectant la mémoire de l'ancien.

phoenix a écrit :C'est un peu le cas dans ce numéro sur la découverte des berthas qui ont bombardé Paris. On a le sentiment de Jules Abel, et la recherche par un journaliste via un article de journal post guerre. C'est assez interressant d'avoir les deux visions. Il est aussi possible que Monsieur Abel ait raison, et que le journaliste n'est pas trouvé l'information. Seul un historien ayant connaissance des deux versions pourrait creuser et statuer sur la situation.
ça m'intéresse, ton histoire, Phoenix.
Il y a eu une vieille légende urbaine à ce sujet, plaçant l'emplacement des Berthas quelque part dans l'Oise, alors que le véritable site se trouve dans l'Aisne, à proximité de la forêt de St. Gobain, à l'abandon total. On peut y voir encore les emplacement de tir, les traces des voies ferrées y menant, et les bunkers de commandement.

Publié : dim. août 29, 2010 12:11 pm
par CJE
Il n'y a pas de formule idéale.
Ou on laisse libre cours aux témoignages, ou on ne publie que des textes fondés sur les archives.
Dans le premier cas, on risque des contre-vérités, mais on vit l'événement avec le témoin, dans le second, on a une plus juste vision de l'ensemble, mais on endort son lectorat.
L'équilibre entre les deux est un exercice complexe. Passionnant, mais pas toujours réussi. J'en parle en connaissance de cause...

Publié : dim. août 29, 2010 12:44 pm
par phoenix
En ce qui concerne les Berthas, ce n'est pas l'emplacement qui est remis en cause, mais la découverte. D'aprés abel, son unité aurait repéré les berthas deux semaines avant le bombardement (ce que confirme le journaliste d'Icare), alors que le mérite de la découverte serait revenu à la SPA 62.

L'article d'époque du journaliste donne l'emplacement à Mont de joie. Il y a d'ailleurs une photo de la reconnaissance où l'on voit les berthas.

Il y a un article dédié au canon de Paris, où il est dit :
Repérés sur les photos prises par la R213 deux semaines plus tôt, les trois canons seront rapidement délogés, mais démontés et déplacés pour reprendre leur bombardement qui, de déplacement en déplacement, permirent aux allemands de tirer prés de 400 obus sur Paris.

Publié : mar. août 31, 2010 10:36 am
par Obelix
Ne pas confondre "Grosse Betha" (obusier avec une portée de moins de 10km) et Ferngeschütz ou Pariser Kanonen (pièce très lourde sur voie ferrée) d'une portée supérieure à 100km (de mémoire). 3 pièces de ce type ont été positionnées dans l'Aisne (Crépy en Laonnois) pour le tir sur Paris, toujours de mémoire, doit avoir un bouquin la dessus.

Publié : mar. août 31, 2010 10:37 am
par Obelix

Publié : mar. août 31, 2010 1:20 pm
par phoenix
Obelix a écrit :Ne pas confondre "Grosse Betha" (obusier avec une portée de moins de 10km) et Ferngeschütz ou Pariser Kanonen (pièce très lourde sur voie ferrée) d'une portée supérieure à 100km (de mémoire). 3 pièces de ce type ont été positionnées dans l'Aisne (Crépy en Laonnois) pour le tir sur Paris, toujours de mémoire, doit avoir un bouquin la dessus.
J'ai repris le terme Bertha, qui est employé par Abel, et qui fait référence aux 3 pieces, qui avaient une portée de 120 km.

Publié : mar. août 31, 2010 2:39 pm
par Obelix
Les journaux de l'époque, parlent effectivement de "Grosse Bertha".

Publié : mar. août 31, 2010 6:48 pm
par ex:Kaos
Pour le Parisien lambda qui se prenait la ferraille issue de ces canons sur le coin de la figure, il y a toujours eu un amalgame entre ces différentes pièces.
Ils n'avaient pas internet, à l'époque.
La carte sur le site montré est un peu approximative sur les emplacements, Crépy est en effet situé au nord ouest de Laon, et toujours au nord par rapport à la RN44 et à la voie ferrée Laon-St Quentin, non au sud.

Publié : mer. sept. 01, 2010 10:07 am
par Obelix
Oui, il ne faut pas confondre avec Crépy en Valois (Oise) qui est au sud ouest (grosso merdo) de Soissons.

Publié : mer. sept. 08, 2010 11:55 am
par Pollux
Kamov a écrit :Le niveau peut varier d'un numéro à un autre, mais en règle générale celui-ci est très bon pour l'ensemble des numéros de cette luxueuse revue, qui je pense n'a pas d'équivalent dans le monde de l'édition aéronautique même en dehors de chez nous? :detective
Je possède plus d'une centaine de numéros de cette revue, et je n'ai jamais été déçu
Les numéros que tu cites sont excellents :yes:
Je viens de récupérer les 4 exemplaires via Leboncoin :jerry:

Je me régale à leur lecture ....:yes:

Publié : mer. sept. 15, 2010 6:31 pm
par Pollux
Si quelqu'un possède le N° 122 sur Guynemer et désire sans séparer, je suis preneur :hum:

Publié : mer. sept. 15, 2010 6:48 pm
par Kamov
pollux18 a écrit :Si quelqu'un possède le N° 122 sur Guynemer et désire sans séparer, je suis preneur :hum:
Tu peux encore trouver le n°43 sur Guynemer (voir ci-dessous) par contre le n°122 est plus difficile à trouver, je le possède, mais désolé je ne le vend pas
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Revue.html

Publié : mer. sept. 15, 2010 7:46 pm
par Pollux
Ce sont les 2 mêmes livres ? Sinon, quelles différence alors ?

Publié : mer. sept. 15, 2010 7:51 pm
par Kamov
C'est presque le même revu et augmenté avec quelques pages en plus

Publié : jeu. sept. 30, 2010 11:35 pm
par ex:Kaos

Publié : lun. nov. 28, 2011 2:33 pm
par jeanba
Je déterre ce sujet parce que je suis en train de le lire et c'est une lecture presqu'indispensable à tout joueur de RoF

Publié : lun. nov. 28, 2011 3:38 pm
par Pollux
C'est par celui là que j'ai commencé et je le recommande chaudement aussi bien pour la lecture que pour les magnifiques photos qui l'orne.

Publié : lun. nov. 28, 2011 3:42 pm
par jeanba
ça donne envie d'avoir un Caudron R4 dans RoF !