Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#51Bonjour Messieurs,
ça fuse, ça fuse... Restons calmes et buvons frais !
Larsenjp, ton étonnement est légitime compte tenu des prestations des P-38 par la suite. En janvier/février 1943, cela ne faisait qu'un mois ou deux qu'ils étaient opérationnels sur le front des Salomons (la première mission a lieu le 14 nov. 1942 et les premiers combats s'inscrivent plus tard encore). A cette époque, les gars du 339th FS ne connaissaient pas encore toutes les qualités de la machine dont il ne s'agissait par ailleurs que de la première version (les autres étaient meilleures). De plus, au vu du nombre restreint d'appareils disponibles, les missions s'effectuaient avec un effectif moyen de six P-38, ces derniers étaient trop peu nombreux pour de la vraie chasse libre en ouverture de route pour les bombardiers. Bien au contraire, les ordres de la hiérarchie qui en savait encore moins sur les capacités du P-38, étaient de "coller"aux bombardiers avec à la clef le même résultat que celui des Me.109 de la Luftwaffe à un certain moment de la BoB... Les premiers F4U-1 engagés sur ce front connurent les mêmes difficultés car les mêmes causes engendrent les mêmes effets quel que soit l'avion concerné. Tout cela changea pour les Américains au printemps 1943, grandement aidés qu'ils furent par l'arrivée de nouveaux squadrons. Ils purent dès lors engager les Lightning et autres Corsair en plus grand nombre en mission de chasse libre loin devant les formations de bombardiers ou en vraie couverture haute qui permettait le Hit and Run. L'escorte (pour ce qui concerne les missions du ComAirSol) était alors généralement à la charge des P-40 et P-39 de l'AAF.
Pour ce qui est du N1-118, tu as décidément un oeil d'aigle (c'est un compliment). Tu as raison, je me suis mal exprimé dans le texte. Je voulais dire qu'avec son nouveau code, le Ku 802 gardait la numérotation réglementaire des Suisen, à savoir N1-101, 102, 103 et ainsi de suite. Néanmoins, et j'aurais dû il est vrai le préciser, le Ku 802 comme d'autres unités de la marine impériale (le 2ème Ku entre autres), a numéroté les machines du second lot dans la continuité du premier. Après les 101 à 112, il y a eu les 113 à 127. désolé pour le petit Bug.
ça fuse, ça fuse... Restons calmes et buvons frais !
Larsenjp, ton étonnement est légitime compte tenu des prestations des P-38 par la suite. En janvier/février 1943, cela ne faisait qu'un mois ou deux qu'ils étaient opérationnels sur le front des Salomons (la première mission a lieu le 14 nov. 1942 et les premiers combats s'inscrivent plus tard encore). A cette époque, les gars du 339th FS ne connaissaient pas encore toutes les qualités de la machine dont il ne s'agissait par ailleurs que de la première version (les autres étaient meilleures). De plus, au vu du nombre restreint d'appareils disponibles, les missions s'effectuaient avec un effectif moyen de six P-38, ces derniers étaient trop peu nombreux pour de la vraie chasse libre en ouverture de route pour les bombardiers. Bien au contraire, les ordres de la hiérarchie qui en savait encore moins sur les capacités du P-38, étaient de "coller"aux bombardiers avec à la clef le même résultat que celui des Me.109 de la Luftwaffe à un certain moment de la BoB... Les premiers F4U-1 engagés sur ce front connurent les mêmes difficultés car les mêmes causes engendrent les mêmes effets quel que soit l'avion concerné. Tout cela changea pour les Américains au printemps 1943, grandement aidés qu'ils furent par l'arrivée de nouveaux squadrons. Ils purent dès lors engager les Lightning et autres Corsair en plus grand nombre en mission de chasse libre loin devant les formations de bombardiers ou en vraie couverture haute qui permettait le Hit and Run. L'escorte (pour ce qui concerne les missions du ComAirSol) était alors généralement à la charge des P-40 et P-39 de l'AAF.
Pour ce qui est du N1-118, tu as décidément un oeil d'aigle (c'est un compliment). Tu as raison, je me suis mal exprimé dans le texte. Je voulais dire qu'avec son nouveau code, le Ku 802 gardait la numérotation réglementaire des Suisen, à savoir N1-101, 102, 103 et ainsi de suite. Néanmoins, et j'aurais dû il est vrai le préciser, le Ku 802 comme d'autres unités de la marine impériale (le 2ème Ku entre autres), a numéroté les machines du second lot dans la continuité du premier. Après les 101 à 112, il y a eu les 113 à 127. désolé pour le petit Bug.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#52Pour être complet, je précise que lorsque le groupe a changé de code en septembre 1943, seul a été remplacé le code lui-même (N1 est devenu Y4) mais les appareils ont conservé leur numéro d'origine, raison pour laquelle on a en photo les Y4-122 et 124.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#53Bernard,
Je vois que tu ne connais pas notre ami le chevalier du chaos. Ne t'inquiète pas, il aime bien ce genre de jeu, moi aussi, donc tout va bien. Enfin j'espère.
Sinon merci pour ces précisions, c'est très clair.
Concernant le P-38, ça se tient encore et toujours.
Un nouvel avion, des pilotes pas encore habitués à leur nouvelle monture et des tactiques pas encore au point.
Je n'ai pas trouvé grand chose sur cet engagement si ce n'est qu'il y avait aussi des avions du 68th FS dans le coup mais ils se sont apparemment expliqués uniquement avec des A6M classiques. Seul le 339th semble avoir affronté les hydravions avec une revendication pour le Capt. Mitchell et une autre pour le 1Lt Holmes, qu'on retrouvera tous les deux quelques mois plus tard lors de la mission d'interception de l'avion de Yamamoto.
Je vois que tu ne connais pas notre ami le chevalier du chaos. Ne t'inquiète pas, il aime bien ce genre de jeu, moi aussi, donc tout va bien. Enfin j'espère.
Sinon merci pour ces précisions, c'est très clair.
Concernant le P-38, ça se tient encore et toujours.
Un nouvel avion, des pilotes pas encore habitués à leur nouvelle monture et des tactiques pas encore au point.
Je n'ai pas trouvé grand chose sur cet engagement si ce n'est qu'il y avait aussi des avions du 68th FS dans le coup mais ils se sont apparemment expliqués uniquement avec des A6M classiques. Seul le 339th semble avoir affronté les hydravions avec une revendication pour le Capt. Mitchell et une autre pour le 1Lt Holmes, qu'on retrouvera tous les deux quelques mois plus tard lors de la mission d'interception de l'avion de Yamamoto.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#54Ce n'est pas plutôt le commandant Mitchell?larsenjp a écrit :Seul le 339th semble avoir affronté les hydravions avec une revendication pour le Capt. Mitchell et une autre pour le 1Lt Holmes, qu'on retrouvera tous les deux quelques mois plus tard lors de la mission d'interception de l'avion de Yamamoto.
Désolé...
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#55Le Cdt Mitchell, un pilote qui a du pif...III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Ce n'est pas plutôt le commandant Mitchell?
On sait que c'est plus fort que toi...III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Désolé...
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#56Lecture terminée.
Excellent, mais avec quelques bémols tout de même.
En premier lieu, la cartographie, exécrable tout simplement.
Toutes sur des modèles différents, pas de hiérarchisation, certaines sont illisibles, des lieux qui reviennent souvent n'apparaissent même pas, etc... La liste est longue, il y aurait effort à faire de ce côté.
Les grades... C'est incompréhensible, car nous avons les grades US dans leurs jus, ou bien retranscrits en Français. Les Japonais, eux, n'ont droit qu'à la retranscription, avec les difficultés que cela comporte. Bref, un peu la fête à neu neu, alors même qu'aujourd'hui les grades Japonais apparaissent de plus en plus régulièrement dans la presse et les ouvrages consacrés. C'est dommage d'avoir loupé une occasion de continuer à éduquer le lectorat.
Enfin, les couleurs du Zero, et par extrapolation, celle du Suisen. Un sacré sac de noeuds, soit, mais qu'il est dommage de traiter par dessus la jambe dans un ouvrage tel que celui-ci. C'est un peu plus complexe que le "vert armée" dont il est question dans le texte, et une source d'erreur potentielle car il existait parmi les teintes nippones des tons de vert différents pour l'armée et la marine, et même au niveau des deux principaux constructeurs, Mitsubishi et Nakajima.
Attention, il n'est pas demandé un historique total (Quoi que, dans un encart?), mais à minima une utilisation des termes corrects.
A titre info, quelques ouvrages intéressants, dont le premier est en vente chez ... LELA Presse!
Le second est de Nick Millman, un très bon spécialiste de l'aviation Japonaise, et expert en ce qui concerne les teintes utilisées.
Nick est joignable via son blog, Aviation of Japan.
Excellent, mais avec quelques bémols tout de même.
En premier lieu, la cartographie, exécrable tout simplement.
Toutes sur des modèles différents, pas de hiérarchisation, certaines sont illisibles, des lieux qui reviennent souvent n'apparaissent même pas, etc... La liste est longue, il y aurait effort à faire de ce côté.
Les grades... C'est incompréhensible, car nous avons les grades US dans leurs jus, ou bien retranscrits en Français. Les Japonais, eux, n'ont droit qu'à la retranscription, avec les difficultés que cela comporte. Bref, un peu la fête à neu neu, alors même qu'aujourd'hui les grades Japonais apparaissent de plus en plus régulièrement dans la presse et les ouvrages consacrés. C'est dommage d'avoir loupé une occasion de continuer à éduquer le lectorat.
Enfin, les couleurs du Zero, et par extrapolation, celle du Suisen. Un sacré sac de noeuds, soit, mais qu'il est dommage de traiter par dessus la jambe dans un ouvrage tel que celui-ci. C'est un peu plus complexe que le "vert armée" dont il est question dans le texte, et une source d'erreur potentielle car il existait parmi les teintes nippones des tons de vert différents pour l'armée et la marine, et même au niveau des deux principaux constructeurs, Mitsubishi et Nakajima.
Attention, il n'est pas demandé un historique total (Quoi que, dans un encart?), mais à minima une utilisation des termes corrects.
A titre info, quelques ouvrages intéressants, dont le premier est en vente chez ... LELA Presse!
Le second est de Nick Millman, un très bon spécialiste de l'aviation Japonaise, et expert en ce qui concerne les teintes utilisées.
Nick est joignable via son blog, Aviation of Japan.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#57Salut Freiherr.
Tu me fais penser à ces gourmets (et gourmands) qui, parce que c'est bon, en demandent davantage...
Plus sérieusement, je suis heureux de voir que le vol.1 t'a plu et j'en conclus donc qu'il t'a appris pas mal de choses que tu ignorais, ce qui est le but recherché.
Pour le reste, tes commentaires appellent quelques précisions de ma part que voici :
Pour ce qui est des cartes, je reconnais avoir fait au plus simple en utilisant des illustrations déjà existantes mais ce, pour des impératifs de temps. Le projet a véritablement démarré en septembre 2017 et pour que le vol.1 puisse paraître quelque 6 mois plus tard (en fait c'est un seul et même texte qui a été scindé en deux parties), il a fallu mettre les bouchées doubles. Hormis quelques passages compliqués pour lesquels j'ai dû faire appel à des amis japonais, je me suis personnellement farci la traduction des journaux de marche, opération des plus chronophages tout en recherchant une iconographie de qualité et surtout originale. Alors, les cartes... sachant de surcroit que celui que cela intéresse vraiment a tout le loisir d'aller satisfaire sa curiosité sur Google Map, je me suis permis à dessein de faire du light (choix de priorité).
Pour ce qui est des grades, seuls les Japonais sont concernés par une équivalence en français encore que cela ne corresponde pas vraiment point par point, mais bon... Je veux bien cultiver une sorte d'élitisme surtout dans un domaine comme celui-ci qui me passionne mais même moi qui suis familiarisé avec les termes japonais, la complexité des appellations pour ce qui est des grades de sous-officiers et d'hommes du rang me donne la migraine. D'autre part, ces appellations ont été modifiées en cours de conflit alors partant du principe que ce H.S est destiné à un large public et non à une poignée d’exégètes, j'ai préféré faire simple et éviter que les lecteurs se mélangent les pinceaux ou passent leur temps à se référer à un tableau d'équivalence. Je repense à ce sujet à un conseil que m'avait donné il y longtemps Bernard MILLOT "Faites attention... le mieux est souvent l'ennemi du bien!"
Quant aux grades américains, il ne t'a pas échappé que dans l'USMC et dans l'Air Force, les grades d'officiers (les pilotes) sont quasiment identiques aux grades français tout comme sont quasimentidentiques leurs contractions. De ce fait un Colonel américain se dit Col. Un Captain se dit Cpt (en français on dit plutot Cne). Un 1stLieutenant se dit 1/Lt et un 2ndLieutenant se dit 2/Lt mais quand par exemple je parle de 5 pilotes dont trois 1/Lt et deux 2/Lt, j'écris "cinq Lt" pour simplifier. Ce sont donc bien des grades américains qui sont utilisés dans le texte pour tous les pilotes US...
Quant à l'appellation exacte de la couleur verte des Suisen, je t'avoue que c'est le cadet de mes soucis. Relis bien le titre du HS et tu comprendras tout de suite qu'il n'a rien à voir ni de prés ni de loin avec un "Combat colors" comme celui de Nick Millman pour qui j'ai la plus grande estime ou avec un "Maru Mechanic". Comme je l'ai déjà dit à un autre membre du forum qui me demandait si dans le vol.2 je donnais des détails sur le fonctionnement des hélices contrarotatives du prototype N1K1, je te réponds qu'il y a de très bons bouquins spécialisés que traitent ces sujets (celui de Millman en est un) et que je ne vois pas l'utilité de reprendre ce que ces ouvrages ont déjà très bien expliqué en détails.
Je préfère consacrer l'intégralité des 208 pages (c'est finalement peu) des deux volumes au véritable sujet de mon étude: les combats et leurs acteurs que sont les hommes et les avions. Combien d'ouvrages jusqu'alors ont abordé ce sujet avec un tel souci du détail... aucun.
Mes choix ont consisté à aller aussi loin que possible dans le détail (tout en résumant au maximum ce qui complique l'exercice) dans le domaine indiqué par le titre : les combats.
De ce fait, les hommes, leurs conditions de vie, leur nombre, leurs tactiques, leurs problèmes sont au centre du débat. Les hydravions, leur rythme de production, leurs performances, leur nombre en unités, etc... sont un élément primordial. Tu m'excuseras mais l'appellation exacte de la teinte du vert utilisé n'a rien à faire là parce qu'elle n'apporte strictement rien au débat. Je répète qu'il y a d'autres bouquins pour cela qui, eux, ne traitent pas du sujet abordé par le mien.
Pour ta gouverne, la teinte vert foncé (nom de code D1) utilisée en usine pour les appareils de la Marine a été officiellement adoptée en juillet 1943 après de nombreux essais de teinte effectués à l'arsenal de Yokosuka. Auparavant, lorsque l'ordre secret n°162 du GQG de la Marine est promulgué en octobre 1942, il est fait mention pour la première fois de la couleur verte pour les appareils de la Marine or la seule référence dont on dispose alors est le vert que l'Armée utilise déjà. Pour cette raison, il est alors question de "vert Armée" dans l'ordre secet n°162. Voila pourquoi ce terme est utilisé dans le seul but de montrer la différence entre les Suisen camouflés et les non camouflés porteur de la teinte Genyu Ameiro.
Celle-là non plus je ne l'ai pas utilisée, préférant parler de teinte gris-vert clair. J'ai préféré être pointilleux uniquement sur ce qui me semblait être primordial pour mon sujet et encore en essayant d'être le plus facile à lire pour les non spécialistes...
Ceci étant dit, l'essentiel est qu'il t'a plu et tu devrais davantage apprécier le vol.2 qui contient encore plus d'inédit (il fait taire certaines légendes urbaines concernant le N1K1 Kyôfu).
Tu me fais penser à ces gourmets (et gourmands) qui, parce que c'est bon, en demandent davantage...
Plus sérieusement, je suis heureux de voir que le vol.1 t'a plu et j'en conclus donc qu'il t'a appris pas mal de choses que tu ignorais, ce qui est le but recherché.
Pour le reste, tes commentaires appellent quelques précisions de ma part que voici :
Pour ce qui est des cartes, je reconnais avoir fait au plus simple en utilisant des illustrations déjà existantes mais ce, pour des impératifs de temps. Le projet a véritablement démarré en septembre 2017 et pour que le vol.1 puisse paraître quelque 6 mois plus tard (en fait c'est un seul et même texte qui a été scindé en deux parties), il a fallu mettre les bouchées doubles. Hormis quelques passages compliqués pour lesquels j'ai dû faire appel à des amis japonais, je me suis personnellement farci la traduction des journaux de marche, opération des plus chronophages tout en recherchant une iconographie de qualité et surtout originale. Alors, les cartes... sachant de surcroit que celui que cela intéresse vraiment a tout le loisir d'aller satisfaire sa curiosité sur Google Map, je me suis permis à dessein de faire du light (choix de priorité).
Pour ce qui est des grades, seuls les Japonais sont concernés par une équivalence en français encore que cela ne corresponde pas vraiment point par point, mais bon... Je veux bien cultiver une sorte d'élitisme surtout dans un domaine comme celui-ci qui me passionne mais même moi qui suis familiarisé avec les termes japonais, la complexité des appellations pour ce qui est des grades de sous-officiers et d'hommes du rang me donne la migraine. D'autre part, ces appellations ont été modifiées en cours de conflit alors partant du principe que ce H.S est destiné à un large public et non à une poignée d’exégètes, j'ai préféré faire simple et éviter que les lecteurs se mélangent les pinceaux ou passent leur temps à se référer à un tableau d'équivalence. Je repense à ce sujet à un conseil que m'avait donné il y longtemps Bernard MILLOT "Faites attention... le mieux est souvent l'ennemi du bien!"
Quant aux grades américains, il ne t'a pas échappé que dans l'USMC et dans l'Air Force, les grades d'officiers (les pilotes) sont quasiment identiques aux grades français tout comme sont quasimentidentiques leurs contractions. De ce fait un Colonel américain se dit Col. Un Captain se dit Cpt (en français on dit plutot Cne). Un 1stLieutenant se dit 1/Lt et un 2ndLieutenant se dit 2/Lt mais quand par exemple je parle de 5 pilotes dont trois 1/Lt et deux 2/Lt, j'écris "cinq Lt" pour simplifier. Ce sont donc bien des grades américains qui sont utilisés dans le texte pour tous les pilotes US...
Quant à l'appellation exacte de la couleur verte des Suisen, je t'avoue que c'est le cadet de mes soucis. Relis bien le titre du HS et tu comprendras tout de suite qu'il n'a rien à voir ni de prés ni de loin avec un "Combat colors" comme celui de Nick Millman pour qui j'ai la plus grande estime ou avec un "Maru Mechanic". Comme je l'ai déjà dit à un autre membre du forum qui me demandait si dans le vol.2 je donnais des détails sur le fonctionnement des hélices contrarotatives du prototype N1K1, je te réponds qu'il y a de très bons bouquins spécialisés que traitent ces sujets (celui de Millman en est un) et que je ne vois pas l'utilité de reprendre ce que ces ouvrages ont déjà très bien expliqué en détails.
Je préfère consacrer l'intégralité des 208 pages (c'est finalement peu) des deux volumes au véritable sujet de mon étude: les combats et leurs acteurs que sont les hommes et les avions. Combien d'ouvrages jusqu'alors ont abordé ce sujet avec un tel souci du détail... aucun.
Mes choix ont consisté à aller aussi loin que possible dans le détail (tout en résumant au maximum ce qui complique l'exercice) dans le domaine indiqué par le titre : les combats.
De ce fait, les hommes, leurs conditions de vie, leur nombre, leurs tactiques, leurs problèmes sont au centre du débat. Les hydravions, leur rythme de production, leurs performances, leur nombre en unités, etc... sont un élément primordial. Tu m'excuseras mais l'appellation exacte de la teinte du vert utilisé n'a rien à faire là parce qu'elle n'apporte strictement rien au débat. Je répète qu'il y a d'autres bouquins pour cela qui, eux, ne traitent pas du sujet abordé par le mien.
Pour ta gouverne, la teinte vert foncé (nom de code D1) utilisée en usine pour les appareils de la Marine a été officiellement adoptée en juillet 1943 après de nombreux essais de teinte effectués à l'arsenal de Yokosuka. Auparavant, lorsque l'ordre secret n°162 du GQG de la Marine est promulgué en octobre 1942, il est fait mention pour la première fois de la couleur verte pour les appareils de la Marine or la seule référence dont on dispose alors est le vert que l'Armée utilise déjà. Pour cette raison, il est alors question de "vert Armée" dans l'ordre secet n°162. Voila pourquoi ce terme est utilisé dans le seul but de montrer la différence entre les Suisen camouflés et les non camouflés porteur de la teinte Genyu Ameiro.
Celle-là non plus je ne l'ai pas utilisée, préférant parler de teinte gris-vert clair. J'ai préféré être pointilleux uniquement sur ce qui me semblait être primordial pour mon sujet et encore en essayant d'être le plus facile à lire pour les non spécialistes...
Ceci étant dit, l'essentiel est qu'il t'a plu et tu devrais davantage apprécier le vol.2 qui contient encore plus d'inédit (il fait taire certaines légendes urbaines concernant le N1K1 Kyôfu).
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#58Merci pour cette réponse détaillée.
Pour le reste, je ne suis pas convaincu par tes explications, mais tu as fait des choix, et je les respecte.
Mais entre nous, au sujet des grades, ceux de la Marine Nationale me parlent à peu près autant que leurs équivalents Japonais, et je ne dois pas être le seul, aussi j'ai quelques doutes sur le bénéfice réel de leurs usage.
Concernant par contre les couleurs du Suisen, j'ai bien précisé dans mon commentaire qu'il ne s'agissait pas de développer un cours complet. Quelques lignes sur le sujet auraient aisément trouvé leurs place dans l'encart dédié à la présentation de l'avion, et j'ajoute également qu'elles auraient été pleinement justifiées par la présence des profils couleurs.
Quelques détails opérationnels, au mieux, mais peu importe, je ne pense pas être représentatif de ton lectorat, car disons que ma bibliothèque est plutôt conséquente. Mais comme indiqué plus haut, j'attend beaucoup plus du volume 2, car j'ai des lacunes à propos de l'utilisation ops du Kyofu.B.B. a écrit :Plus sérieusement, je suis heureux de voir que le vol.1 t'a plu et j'en conclus donc qu'il t'a appris pas mal de choses que tu ignorais, ce qui est le but recherché.
Pour le reste, je ne suis pas convaincu par tes explications, mais tu as fait des choix, et je les respecte.
Mais entre nous, au sujet des grades, ceux de la Marine Nationale me parlent à peu près autant que leurs équivalents Japonais, et je ne dois pas être le seul, aussi j'ai quelques doutes sur le bénéfice réel de leurs usage.
Concernant par contre les couleurs du Suisen, j'ai bien précisé dans mon commentaire qu'il ne s'agissait pas de développer un cours complet. Quelques lignes sur le sujet auraient aisément trouvé leurs place dans l'encart dédié à la présentation de l'avion, et j'ajoute également qu'elles auraient été pleinement justifiées par la présence des profils couleurs.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#59Ah, ce sont les grades de la Marine Nationale qui te perturbent !
Je préfère ça que les grades et décorations en V.O. auxquels on a droit quand on parle des Allemands
http://www.aquacosmos.com/grade-marine- ... rticle-915
Je préfère ça que les grades et décorations en V.O. auxquels on a droit quand on parle des Allemands
http://www.aquacosmos.com/grade-marine- ... rticle-915
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#60A titre info, l'abréviation de Captain est Capt.B.B. a écrit :Un Captain se dit Cpt (en français on dit plutot Cne).
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#61La transposition en Français est encore plus difficile pour les grades Allemands, qui sont beaucoup plus nombreux.jojo a écrit :Je préfère ça que les grades et décorations en V.O. auxquels on a droit quand on parle des Allemands
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#62Mais dans un certain nombre de publications, les grades et décorations sont donnés en VO tout aussi bien pour les Américains, les Britanniques ou les Italiens... Le problème surgit quand on change d'alphabet (cyrillique ou japonais).jojo a écrit :Je préfère ça que les grades et décorations en V.O. auxquels on a droit quand on parle des Allemands
Faut-il en revenir à ce qui se pratiquait dans les années 20 quand on publiait un livre intitulé : "Le capitaine Baron de Richtofen" ?
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#63Salut BB,B.B. a écrit :Pour ce qui est des cartes, je reconnais avoir fait au plus simple en utilisant des illustrations déjà existantes mais ce, pour des impératifs de temps.
Alors, les cartes... sachant de surcroit que celui que cela intéresse vraiment a tout le loisir d'aller satisfaire sa curiosité sur Google Map, je me suis permis à dessein de faire du light (choix de priorité).
Tout d'abord toutes mes félicitations pour ce remarquable opus (j'attends la suite avec impatience).
Je me permets de ne pas être d'accord avec toi en ce qui concerne les cartes.
C'est la grande faiblesse - avec l'absence d'index - des publications françaises.
Je ne vois pas un lecteur parcourant ton HS dans son lit aller surfer sur son portable pour consulter Google Map en même temps. Non, désolé.
Je suis bien placé pour savoir que les éditeurs ont tendance à zapper les cartes, parce que leur réalisation est souvent chronophage pour des graphistes - non spécialisés - qui sont souvent débordés.
C'est bien dommage.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#64Et bien j'en pense la même chose, ça fait peut-être "exotique", mais du coup ça reste incompréhensible pour le commun des pecnots franchouillards et ignares (dont je fais parti) qui achètent ces revusCJE a écrit :Mais dans un certain nombre de publications, les grades et décorations sont donnés en VO tout aussi bien pour les Américains, les Britanniques ou les Italiens...jojo a écrit :Je préfère ça que les grades et décorations en V.O. auxquels on a droit quand on parle des Allemands
(même si je suis un peu plus familier des US et GB).
Bref, traduire les grades de la Marine Japonaise dans les grades de la Marine Française me va bien, et ça se pratique souvent pour les articles sur les forces Japonaises
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#65Pas encore terminé mais par rapport aux remarques précédentes:
- sur les cartes, je suis totalement d 'accord avec Kaos et CJE; c'est le gros point noir de ce HS. Elle sont totalement illisibles et inexploitables. A la limite autant ne pas les mettre et utiliser la palce qu'elles prennent pour autre chose. Après, je plussoie avec CJE, la responsabilité va aussi à l'éditeur. Disons que c'est un point d'amélioration...
- sur les grades, ce n'est jamais évident. Perso je préfèrerai autant garder les grades dans leur jus (et au passage idem pour les noms japonais où le nom de famille précède le prénom: Genda Minoru et non Minoru Genda) mais c'est mon côté puriste... Pour des raisons de compréhension, la traduction des grades en français me va bien, avec grades de la Marine ou de l'Armée suivant la branche considérée. C'est d'ailleurs ce qui est fait en général dans les publications anglo-saxonnes où les grades navals deviennent WO, CPO ou LtCdr etc. mais les grades US sont évidemment US ce qui donne quelque chose de cohérent. Donc, si on veut rester cohérent, je serai assez partisan de passer aussi les grades US en français, le tout en fournissant une table de conversion (facile à réaliser, on trouve ça dans tous les bouquins US). D'ailleurs dans les derniers articles sur le Hellcat, les grades US sont donnés CV, CC, CF etc et non Capt, Cdr ou LtCdr...
Sinon, le HS est véritablement passionnant avec des CR des opérations très détaillées et des photos très intéressantes et pour certaines inédites, en tout cas que je ne connaissais pas. Perso j'ai appris pas mal de choses et c'est aussi ce que j'attends d'une publication.
Je ne pense pas que l'équivalent existe in english. En tout cas, aucune référence ne me vient à l'esprit. En japonais peut-être mais, là, c'est déjà plus compliqué.
J'attends avec impatience la deuxième partie et nul doute que ces deux HS constitueront un travail de référence pendant quelque temps.
- sur les cartes, je suis totalement d 'accord avec Kaos et CJE; c'est le gros point noir de ce HS. Elle sont totalement illisibles et inexploitables. A la limite autant ne pas les mettre et utiliser la palce qu'elles prennent pour autre chose. Après, je plussoie avec CJE, la responsabilité va aussi à l'éditeur. Disons que c'est un point d'amélioration...
- sur les grades, ce n'est jamais évident. Perso je préfèrerai autant garder les grades dans leur jus (et au passage idem pour les noms japonais où le nom de famille précède le prénom: Genda Minoru et non Minoru Genda) mais c'est mon côté puriste... Pour des raisons de compréhension, la traduction des grades en français me va bien, avec grades de la Marine ou de l'Armée suivant la branche considérée. C'est d'ailleurs ce qui est fait en général dans les publications anglo-saxonnes où les grades navals deviennent WO, CPO ou LtCdr etc. mais les grades US sont évidemment US ce qui donne quelque chose de cohérent. Donc, si on veut rester cohérent, je serai assez partisan de passer aussi les grades US en français, le tout en fournissant une table de conversion (facile à réaliser, on trouve ça dans tous les bouquins US). D'ailleurs dans les derniers articles sur le Hellcat, les grades US sont donnés CV, CC, CF etc et non Capt, Cdr ou LtCdr...
Sinon, le HS est véritablement passionnant avec des CR des opérations très détaillées et des photos très intéressantes et pour certaines inédites, en tout cas que je ne connaissais pas. Perso j'ai appris pas mal de choses et c'est aussi ce que j'attends d'une publication.
Je ne pense pas que l'équivalent existe in english. En tout cas, aucune référence ne me vient à l'esprit. En japonais peut-être mais, là, c'est déjà plus compliqué.
J'attends avec impatience la deuxième partie et nul doute que ces deux HS constitueront un travail de référence pendant quelque temps.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#66L'équivalent, pas vraiment en effet. Mais un certain nombre d'infos sont disséminées, saupoudrées sur divers ouvrages.larsenjp a écrit :Je ne pense pas que l'équivalent existe in english. En tout cas, aucune référence ne me vient à l'esprit. En japonais peut-être mais, là, c'est déjà plus compliqué.
L’intérêt de l'achat du HS est pour moi de les regrouper et de les compléter très largement.
Le second volume sera d'autant plus intéressant du fait qu'il n'y a à ma connaissance que très peu d'ouvrages concernant le Kyofu.
J'avais grandement galéré il y a quatre/cinq ans en cherchant de la doc à son sujet. Je n'avais à dispo que les deux éditions du JNAF fighter units & their aces 1932/45. Quelques recherches lors d'un déplacement à Tokyo ne m'avait pas apporté grand chose.
Depuis, l'AOTA 129 apporte un nouvel éclairage.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#67Oui, j'ai aussi ces bouquins, très bons d'ailleurs.
Mais effectivement, l'info est assez dispersée, surtout pour le premier, et parfois aussi assez limitée (toujours pour le premier mais c'est logique car vouloir couvrir l'ensemble du conflit pour toutes les unités de chasse de la Marine Impériale implique obligatoirement de faire des raccourcis).
Et ils sont en anglais, ce qui peut poser problème à certains.
Mais effectivement, l'info est assez dispersée, surtout pour le premier, et parfois aussi assez limitée (toujours pour le premier mais c'est logique car vouloir couvrir l'ensemble du conflit pour toutes les unités de chasse de la Marine Impériale implique obligatoirement de faire des raccourcis).
Et ils sont en anglais, ce qui peut poser problème à certains.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#68Si vous voulez mon avis, le commun des pecnots franchouillards et ignares (© Jojo) ne connaît guère plus la différence entre un capitaine de vaisseau et un capitaine de corvette qu'entre un Warrant Officer et un Petty Officer.
Alors que les grades soient en VO ou en VF, je ne vois pas vraiment ce que cela change.
Alors que les grades soient en VO ou en VF, je ne vois pas vraiment ce que cela change.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#69100% d'accord, et moi le premier!CJE a écrit :Si vous voulez mon avis, le commun des pecnots franchouillards et ignares (© Jojo) ne connaît guère plus la différence entre un capitaine de vaisseau et un capitaine de corvette qu'entre un Warrant Officer et un Petty Officer.
Alors que les grades soient en VO ou en VF, je ne vois pas vraiment ce que cela change.
Tout ce que je sais des marins, c'est qu'ils ont un curieux besoin de faire des phrases, mais je serais foutrement incapable d'indiquer le nombre de segments présents sur le képi d'un capitaine de crevette.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#70Dans le cas du pecnot que tu cites, connaissant son CV, il sait faire la différence entre ce que l’on doit peindre et ce que l’on doit saluer, avec toutes les nuances de couleur nécessairesCJE a écrit :Si vous voulez mon avis, le commun des pecnots franchouillards et ignares (© Jojo) ne connaît guère plus la différence entre un capitaine de vaisseau et un capitaine de corvette qu'entre un Warrant Officer et un Petty Officer.
Alors que les grades soient en VO ou en VF, je ne vois pas vraiment ce que cela change.
Intel(R) Core(TM) i7-14700KF 3.40 GHz / 32GB RAM
GPU : NVIDIA GeForce RTX 4060 Ti / Win 11
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#71Salut CJE,
Un grand merci pour ton commentaire sympa. Venant d'un connaisseur, un compliment est aussi agréable qu'encourageant...
Pour les cartes, tu as entièrement raison et tu expliques très justement que c'est particulièrement chronophage. Néanmoins, c'est promis, j'essayerai de faire mieux la prochaine fois (trop tard pour le vol.2 qui est déjà en route pour la maternité).
A ce sujet, et c'est ce qui m'a fait dire précédemment qu'il allait tordre le cou à quelques légendes urbaines, j'ai l'impression que certains, comme Freiherr pensent que le Kyôfu a marqué son temps... que nenni. Les "fameuses" interceptions au-desus de Bornéo (B-24) ou du lac Biwa au Japon (B-29), je les cherche toujours et les historiens japonais aussi d'ailleurs... Vous découvrirez pourquoi elles sont du domaine de la légende. Je crois que les auteurs d'il y a 30 ou 40 ans en arrière ont tiré certaines conclusions purement hypothétiques à partir des actions guerrières du Shiden et plus encore du Shiden kaï.
Un grand merci pour ton commentaire sympa. Venant d'un connaisseur, un compliment est aussi agréable qu'encourageant...
Pour les cartes, tu as entièrement raison et tu expliques très justement que c'est particulièrement chronophage. Néanmoins, c'est promis, j'essayerai de faire mieux la prochaine fois (trop tard pour le vol.2 qui est déjà en route pour la maternité).
A ce sujet, et c'est ce qui m'a fait dire précédemment qu'il allait tordre le cou à quelques légendes urbaines, j'ai l'impression que certains, comme Freiherr pensent que le Kyôfu a marqué son temps... que nenni. Les "fameuses" interceptions au-desus de Bornéo (B-24) ou du lac Biwa au Japon (B-29), je les cherche toujours et les historiens japonais aussi d'ailleurs... Vous découvrirez pourquoi elles sont du domaine de la légende. Je crois que les auteurs d'il y a 30 ou 40 ans en arrière ont tiré certaines conclusions purement hypothétiques à partir des actions guerrières du Shiden et plus encore du Shiden kaï.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#72Oui, mais j'avoue lui avoir tendu la percheTOPOLO a écrit :Dans le cas du pecnot que tu cites, connaissant son CV, il sait faire la différence entre ce que l’on doit peindre et ce que l’on doit saluer, avec toutes les nuances de couleur nécessairesCJE a écrit :Si vous voulez mon avis, le commun des pecnots franchouillards et ignares (© Jojo) ne connaît guère plus la différence entre un capitaine de vaisseau et un capitaine de corvette qu'entre un Warrant Officer et un Petty Officer.
Alors que les grades soient en VO ou en VF, je ne vois pas vraiment ce que cela change.
Cependant la correspondance est plus facile à trouver que pour des grades étrangers. Et l'AdT a ses bizarrerie aussi (va expliquer les subtilités du Maréchal des Logis à un aviateur )
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#73Mon impression à moi, c'est que tu me prend pour un lapin de six semaines.B.B. a écrit :j'ai l'impression que certains, comme Freiherr pensent que le Kyôfu a marqué son temps... que nenni.
Bernard, je dévorais du Millot à l'âge de 11/12 ans, et je suis aujourd'hui au bord de la cinquantaine.
Ne pas confondre intérêt pour un avion particulier, et fantasmer sur son histoire ops en croyant au Père Noël.
A un aviateur? Evidemment, si on choisi les extrêmes!jojo a écrit :Et l'AdT a ses bizarrerie aussi (va expliquer les subtilités du Maréchal des Logis à un aviateur )
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#74Mon cher Freiherr,
Ravi de mieux te connaitre. Au bord de la cinquantaine tu es donc encore jeune et ce doit être la fougue de la jeunesse qui te fait démarrer au quart de tour...
Quand je te cite, c'est au vu de l'intérêt que tu portes à l'appareil. Il n'y a là aucun sous-entendu ni aucune forme de critique de ma part. Si tu t'intéresses au Kyôfu c'est que tu lui attribues au moins certaines qualités (en règle générale, on ne s'intéresse pas ou peu aux avions inodores, incolores et sans saveur) et c'est tout ce qu'il y a de plus normall. Maintenant, dans la mesure où il n'y a jamais rien eu d'autre de publié sur la question, le son de cloche que tu as eu est obligatoirement celui qui mentionne des interceptions au-dessus de Bornéo comme au-dessus du lac Biwa etc... et qui, de fait, laisse sur leur faim les lecteurs passionnés qui n'ont jamais pu en savoir plus (tu dis toi-même avoir cherché de la doc au Japon, je suppose que c'est pour en apprendre plus sur l'appareil et sur sa carrière). Je te rassure, jusqu'à il y a encore quelques mois, je faisais partie du lot et j'ai été déçu en découvrant le gros de la carrière opérationnelle de cet hydravion pourtant nettement plus performant que l'A6M2-N et dont, logiquement, on était en droit d'attendre mieux. Le Vol.2 explique le pourquoi du comment.
Alors Zen... mon cher Freiherr, Zen... je ne voulais rien dire de plus que cela et surtout pas te critiquer. Tu me donnes, tout au contraire, l'air d'être un passionné particulièrement éclairé des ailes nippones (ce qui est très rare en France) alors tachons de faire en sorte que ce soit un plaisir que d'échanger nos impressions.
Ravi de mieux te connaitre. Au bord de la cinquantaine tu es donc encore jeune et ce doit être la fougue de la jeunesse qui te fait démarrer au quart de tour...
Quand je te cite, c'est au vu de l'intérêt que tu portes à l'appareil. Il n'y a là aucun sous-entendu ni aucune forme de critique de ma part. Si tu t'intéresses au Kyôfu c'est que tu lui attribues au moins certaines qualités (en règle générale, on ne s'intéresse pas ou peu aux avions inodores, incolores et sans saveur) et c'est tout ce qu'il y a de plus normall. Maintenant, dans la mesure où il n'y a jamais rien eu d'autre de publié sur la question, le son de cloche que tu as eu est obligatoirement celui qui mentionne des interceptions au-dessus de Bornéo comme au-dessus du lac Biwa etc... et qui, de fait, laisse sur leur faim les lecteurs passionnés qui n'ont jamais pu en savoir plus (tu dis toi-même avoir cherché de la doc au Japon, je suppose que c'est pour en apprendre plus sur l'appareil et sur sa carrière). Je te rassure, jusqu'à il y a encore quelques mois, je faisais partie du lot et j'ai été déçu en découvrant le gros de la carrière opérationnelle de cet hydravion pourtant nettement plus performant que l'A6M2-N et dont, logiquement, on était en droit d'attendre mieux. Le Vol.2 explique le pourquoi du comment.
Alors Zen... mon cher Freiherr, Zen... je ne voulais rien dire de plus que cela et surtout pas te critiquer. Tu me donnes, tout au contraire, l'air d'être un passionné particulièrement éclairé des ailes nippones (ce qui est très rare en France) alors tachons de faire en sorte que ce soit un plaisir que d'échanger nos impressions.
Re: Les hydravions de chasse japonais au combat Tome 1 (HS n° 47 Avions, Bernard Baeza)
#75Malin, j'ai failli recracher mon café en lisant ça!B.B. a écrit :Mon cher Freiherr,
Ravi de mieux te connaitre. Au bord de la cinquantaine tu es donc encore jeune et ce doit être la fougue de la jeunesse qui te fait démarrer au quart de tour...
Je reste zen, pas de soucis.
Mais, simplement, je ne rentre pas dans les cases que tu m'attribue.
Mon intérêt pour le kyofu n'est pas dicté par une fausse perception de ses succès au combat, mais plutôt par un attrait certain pour les hydros (J'ai une petite dizaine d'heures de pratique en place gauche, il y a une quinzaine d'années, au Canada), la beauté de l'avion, et l'aspect technique de sa motorisation.
Pour exemple, deux de mes sujets du moment sont le Vildebeest et le B-18 Bolo. Je leurs cherche encore des qualités!
Concernant ma recherche de doc, c'est déjà vieux, et je n'ai pas souvenir de Bornéo ou du lac Biwa, mais plutôt des premiers combats au dessus d'Ambon début 44 dont les récits figurent dans le JNAF FIghter units de Izawa/Shores (2nde édition, je ne crois pas que ça figure dans la première).