warbird2000 a écrit :Je ne sais pas lire le Russe Désolé
Certes, mais les chiffres sont arabes, et je n'ai pas eu besoin de la connaissance du catalan pour lire un horaire de trains à Figueras quand j'y étais. Ainsi: la ligne
01.07.1943, ЗФ 24, 41, 70 5 - 1435 - 277 - - - 25* 731 -
veut dire qu' au 01.07.1943 le 5e CB est inclus dans le Front Est, (organiquement et non pas dans une armée) comprend les 24, 41 et 70e BB, la 5e Brigade Méca, le 1435e RAC, le 277RGénie, et un tas d'autres d'unités de moindre importance.
Mais je persiste et signe Bergstrom'(*) parle bien de cette unité
Sa source est l'historien Martin Pegg qui parle d’éléments d la Sch.G 2 et Sch.G 1 qui s'acharnent sur l'unité
Sans doute, mais je vous ai demandé un tableau avec partition des causes de destructions. Si les SchG s'acharnent sur l'unité il n'y a sans doute pas qu'eux...
Il y'a bien eut aussi une 11 armée de la garde qui en tenté d'encercler les allemands dans la poche d'Orel et toujours selon Bergstrom et il cite bien que son 1 tank corps n'a plus que 33 tanks
Il cite sa source en annexe Koltunov and Solovyev pg 228
Oui, mais la 11e AG, comme le 1e CB a aussi du franchir 3 lignes fortifiées de défense ennemies et, est-ce que Koltounov donne les pertes par partition?
D'ailleurs c'est mal connaitre la Wechmacht de 1943 pour s'imaginer que des unités russes blindées ou autres vont se balader librement derrière les lignes allemandes de Model (en l'occurrence) avant qu'il ne réagisse. Bien qu'ayant percé la 11e AG -tout comme le 1e CB - n'a jamais réussi a
exploiter son succès.
Si Bergstrom se trompe, ce qui est toujours possible,vous vous arrangez avec lui
![Smile :)](./images/smilies/smile.gif)
Vous pouvez vérifier page 108 de son livre Kursk air battle: July 1943, midland
Puisque vous avez dépensé pour son livre, je vous laisse faire pour les réclamations...
Il faut savoir aussi que selon un témoignage de mitrailleur de stuka, les passes de tir étaient littéralement à bout portant : 50 m. A cette distance aussi , le mitrailleur peut voir les explosions surtout que lui est de dos.
Nul doute qu'il le dise et que vous ayez une documentation très vaste. Mais pour être vraiment érudit faut-il de temps en temps appliquer son sens critique à ce qu'on peut lire ou entendre ici là ou ailleurs. Et aussi s'imposer la lecture d'ouvrages un peu scientifiques ou techniques comme par exemple "La mécanique
du vol de l'avion léger" de S Bonnet et J Verrière aux éditions CEPADUES, qui bien que faciles à comprendre, n'en demandent pas moins il est vrai une participation active du lecteur, ne serait-ce que pour suivre les équations de vol.
Ainsi dans le chap. p 282 consacré à la ressource on voit qu'entre 1) l'action sur le manche, 2) le début de l'action à cabrer, 3) le moment ou l'assiette devient positive, 4) le moment ou la pente devient positive il peut se produire un certain temps. Demandez aux pilotes d'Airbus, et même à ceux des Cessna, ou essayez par vous-même.
Ce temps correspond à une distance. Or 50 m pour un avion de 5-6 tonnes lancé à 300-400 km/h ça me parait peu. Sinon irréaliste.
La distance
théorique de 90 m, fin d'arrêt de tir énoncée par le labo soviétique est celle de la glissade de l'avion-où il ne se passe rien au niveau de la trajectoire - me paraît pour le moins osée, sinon suicidaire.
Attention, je ne statue rien! Je dis simplement que je me pose une question légitime sur la crédibilité du témoignage que vous citez, mais aussi que cette démarche vous auriez tout aussi bien pu la faire vous-même,
avant de poster.
Au fait, les armes du Stuka, elles étainent réglées pour converger à quelle distance dans votre exemple
![Laugh lol](./images/smilies/laugh.gif)
. ? (Sérieusement):huh:
Que dans un labo russe, on n'a pas réussi à reproduire les perfos c'est possible mais ces techniciens ont-il utilisé le matériel avec l'entretien adéquat et surtout avec les pilotes qualifiés.
Effectivement, c'est une bonne question.
Je suis incapable de faire le 100 m en 11 sec. Cela ne prouve pas que des gens parfaitement entrainés ne peuvent le faire.
Moi non plus. Mais après on peut-on se demander s'il n'y a (avait) pas plus de gens qui soient capables de le faire en URSS qu'en Allemagne.
Idem pour l'entraînement des pilotes. Si le pilote soviétique moyen était médiocre nul doute que Gromov, Gallaï ou Kokkinaki étaient des pilotes d'essai- ingénieurs de vol- autrement plus fins, avisés et qualifiés que Rudel sur l'ensemble de leurs centaines d'avions essayés.
Par ailleurs, peu importe le pilote, un avion lent, pondéreux et instable par dessus le reste comme le Stuka à "gondoles" va rester
mauvais aux mains de n'importe qui. Les bons vont juste savoir en tirer davantage parti, malgré ses tares et ses défauts.
Ils seront quand-même soumis comme les autres aux oscillations dues au recul des canons comme à l'instabilité après basculement sur l'aile liées aux interactions aile-hélice-pod canon-empennage constatées lors des assais au LII-VVS.