Check-Six Forums

CJE a écrit :Moutons noirs et têtes brûlées
« Pendant la Seconde Guerre mondiale, le commandant du corps des Marines Greg “Pappy” Boyington était à la tête d’une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d’aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique. On les appelait les Têtes brûlées... »
Parfois il arrive que la réalité dépasse la fiction...
Bienvenue à Vella Lavella !

Objectif Bakou
Pendant que nos bombardiers lançaient des encycliques du pape sur un pays avec lequel nous étions en guerre, nos stratèges planchaient sur la manière de bombarder un pays avec lequel nous étions en paix !

Les filles de l'Air Force
Des femmes pilotes, c’était bien pour amuser le public, ou à la rigueur dans les compagnies aériennes civiles, mais on n’en voulait pas dans l’Air Force.
Elles finiront par y entrer, mais ce sera par la petite porte et, surtout, trop tard.

Les DC-8 à cocardes

Le Junkers Ju 88 A, der Schnellbomber (1ère partie)
Conçu comme « bombardier rapide » spécialisé, le Ju 88 A deviendra au fil des années l’avion le plus éclectique de la Luftwaffe.
Il restera en outre présent en première ligne du premier au dernier jour du conflit.

Les avions de combat français 1939-1940 (4) : l'ANF Les Mureaux 115

Parution, vers le 1er/2 avril.

Excellent pour la variété des sujets.
Après la lecture de l'article sur les Mureaux 115, je reviendrais certainement avec quelques questions.

CJE a écrit :Oui, parution prévue le 20 avril.
Je vous en parlerai bientôt. J'attends la couv.
Et un troisième pour juin/juillet.

Bonne nouvelle.

CJE a écrit :Oui, parution prévue le 20 avril.
Je vous en parlerai bientôt. J'attends la couv.
Et un troisième pour juin/juillet.

Ah la vache mais c'est Byzance !

Je l'ai reçu ce midi...

J'ai commencé à lire l'article sur Pappy Boyington et c'est un régal !

Je suis impatient de le lire

Dommage qu'on ait pas si souvent des articles sur la guerre aérienne dans le Pacifique !

Au passage, Dogfight n° 3 " Wildcat vs Zero " n'était pas si mauvais que ça, j'avais bien aimé.

Dans un prochain n° d'AJ, on pourrait peut-etre voir un autre article sur le Pacifique ? qui sait ? (y'a plein de sujet intéressant, la preuve le superbe ouvrage " Soleil levant sur l'australie " lela presse)

Pour la fin du mois un hors série "combats dans le ciel de Provence" Je l'attends avec impatience

Bonjour CJE , ...et les autres

le plan page 40 et 41 indique une échelle au 1/48.
Je pense qu'il y a une erreur.


En tous cas un superbe numéro.

jeanba a écrit :Je suis impatient de le lire

Tu veux qu'on en parle?


Un bon n°, on trouve de tout niveau articles.

Un point bonux pour une petite rubrique qui ne fait pas de bruit, mais qui existe depuis les débuts (?):
Cocardes du monde.
J'adore, ça ouvre de nouveaux horizons.

Bien vu pour le HS.

ça couvrira tout, y compris la participation FAA?

Kamov a écrit :Pour la fin du mois un hors série "combats dans le ciel de Provence" Je l'attends avec impatience

GACHEUR !!!!!

III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Tu veux qu'on en parle?


Un bon n°, on trouve de tout niveau articles.

Bien vu pour le HS.

ça couvrira tout, y compris la participation FAA?

Alors, tu racontes ?

Dis, dis, tu racontes ?

:flowers:

Je crois que je vais passer chez ma petite libraire, voir si il y est en bonne place?

jeanba a écrit :Alors, tu racontes ?

Dis, dis, tu racontes ?

:flowers:

Chais pas...
T'as de l'argent?
Je veux dire, beaucoup???


Question Mureaux: Il me semble qu'il y a eu un GAO qui à opéré depuis le terrain de Valdahon pendant la drôle de guerre.



Je n'arrive pas à retrouver lequel.

J'ai juste pu mettre la main sur des infos concernant le GAO 543, qui opérait sur ce drôle de bidule:



Il n'y a pas eu d'unité de Mureaux sur ce terrain, à un moment ou à un autre?

A priori non.
Il ne portait pas un autre nom ?

titou a écrit :Bonjour CJE , ...et les autres

le plan page 40 et 41 indique une échelle au 1/48.
Je pense qu'il y a une erreur.


En tous cas un superbe numéro.

Le plan est au 1/72e

CJE a écrit :A priori non.
Il ne portait pas un autre nom ?

Non, pas à ma connaissance.
Et je pense que l'aérodrome était là du fait du camp, uniquement.
Devait servir de terrain de déserrement.

III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Chais pas...
T'as de l'argent?
Je veux dire, beaucoup???

Non, je n'ai plus d'argent.
J'ai vendu mon deuxième rein pour acheter le dernier aérojournal.
Mais je ne regrette rien car je pense à ma vieille mère malade et à mes dix-sept frères et soeurs en bas age, dont les visages s'illumineront de bonheur rien qu'à voir la couverture du magazine.

J ai acheté.

L article sur les différences entre les Ju-88 A est très bien

L article sur Boyington répond à toutes les questions que je me posais étant fan de la série.

Très bonne idée d integrer une carte de la région et qui en plus est très lisible


Curieuse la relation de boyington avec la boison , elle détruit sa carrière et paradoxalement elle construit sa carrière .

Mais sincérement je ne trouve pas le personnage sympathique et le peu de serieux avec lequel on homologue ses victoires laisse réveur.

Quand je pense qu on critique les as allemands ...

La vitesse du corsair dans la fiche technique est-elle correcte ?
608 km/h me semble bien peu pour le F4U-1


L article sur les mureaux m interpèle. Je n arrive pas à croire que les chefs envoyaient ces avions completement dépassés au-dessus de terrains en allemagne.


Le papier sur les DC-8 , je l ai lu avec interet mais on reste un peu sur sa faim. Quand a - t -on utilisé le ( les ) sarigue ?

Mais les archives ne sont peut être pas encore accessibles.


A noter une petite coquille page 56 , 1 colonne

en complement des Douglas DC6B , le premier Douglas DC6B est acquis .

il fallait comprendere DC8 est acquis ?

warbird2000 a écrit : Curieuse la relation de Boyington avec la boisson , elle détruit sa carrière et paradoxalement elle construit sa carrière .
Mais sincèrement je ne trouve pas le personnage sympathique et le peu de sérieux avec lequel on homologue ses victoires laisse rêveur.

Comme tous les personnages célèbres (voir le thread sur Clostermann), il a ses détracteurs. Une biographie (Black Sheep One, de Bruce Gamble) est particulièrement sévère avec lui.

Dans ses mémoires il explique bien que son problème avec l'alcool lui avait fait faire les pires conneries et qu'au moment de son départ pour les AVG son seul ami était... son chien ! Ceci dit il y fait son "mea culpa" sans se chercher d'excuses. Il se décrit lui-même, sans complaisance, comme un alcolo au caractère de cochon, limite asocial, qui n'aura finalement vaincus ses démons intérieurs que bien des années après la fin de la guerre.

C'est ce qui le rend profondément humain et beaucoup plus sympathique.

Une anecdote ?

J'étais au salon du Bourget en 1981. En déambulant dans les allées, je tombe sur un stand - juste une planche de bois sur tréteaux - avec des livres. En fait il s'agit d'une pile d'exemplaires du même bouquin : "Baa Baa Black Sheep". Une dame, derrière la table, se penche vers moi : "c'est l'histoire des Têtes Brulées, vous savez, la série télé..." A côté d'elle se trouve un homme d'un certain âge, le visage tout fripé. Je demande à la dame : "Et c'est lui l'auteur ?" Elle me répond que oui mais, comme il ne parle pas français, elle est là pour faire la traduction. Pas de problème, je parle anglais. Et là, comme un idiot, je demande au gars : "Alors, vous connaissez Pappy Boyington ?"
Et lui me répond calmement, avec un petit sourire : "je le voit tous les matins... en me rasant."
Au final on est resté 1/2 heure à discuter et il m'a dédicacé un exemplaire - que je conserve précieusement comme la prunelle de mes yeux.
Le plus triste c'est que pendant cette demi heure, personne d'autre n'est venu s'intéresser à son stand et qu'en rentrant chez moi j'ai réalisé que, 23 ans après l'avoir publié, il était encore en train d'essayer de fourguer l'édition originale (de 1958) de son autobiographie !

J'étais au salon du Bourget en 1981. En déambulant dans les allées, je tombe sur un stand - juste une planche de bois sur tréteaux - avec des livres. En fait il s'agit d'une pile d'exemplaires du même bouquin : "Baa Baa Black Sheep". Une dame, derrière la table, se penche vers moi : "c'est l'histoire des Têtes Brulées, vous savez, la série télé..." A côté d'elle se trouve un homme d'un certain âge, le visage tout fripé. Je demande à la dame : "Et c'est lui l'auteur ?" Elle me répond que oui mais, comme il ne parle pas français, elle est là pour faire la traduction. Pas de problème, je parle anglais. Et là, comme un idiot, je demande au gars : "Alors, vous connaissez Pappy Boyington ?"
Et lui me répond calmement, avec un petit sourire : "je le voit tous les matins... en me rasant."
Au final on est resté 1/2 heure à discuter et il m'a dédicacé un exemplaire - que je conserve précieusement comme la prunelle de mes yeux.
Le plus triste c'est que pendant cette demi heure, personne d'autre n'est venu s'intéresser à son stand et qu'en rentrant chez moi j'ai réalisé que, 23 ans après l'avoir publié, il était encore en train d'essayer de fourguer l'édition originale (de 1958) de son autobiographie !

Comme tu l a rencontré, tu peut effectivement te faire une opinion plus précise du personnage mais personnellement en lisant l article de cje, c est l impression que cela me laisse.

Mais si tu dis que dans sa biographie, il reconnait une partie de ses défauts. C est à son honneur.

ps: merci pour le temoignage

Sympathique ou pas, "Pappy" fait partie des pilotes fascinants de la 2GM, de ces marginaux sans avenir dans le monde civil et qui se sont révélés dans la tourmente d'un conflit. Comme Marseille et Beurling, Boyington a eu la chance de combattre loin d'une hiérarchie étouffante qu'il ne supportait pas (elle le lui rendait bien).
J'ai essayé de brosser un portrait aussi honnête que possible en faisant la synthèse d'un certain nombre de livres, quelques-uns hagiographiques, d'autres nettement moins tendres.
Je ne trouve pas que Gamble soit particulèrement sévère. Il argumente de manière assez convaincante chaque trait qu'il décoche.
Ce que je trouve de positif chez Boyington, c'est la grande affection qu'il inspirait à ses pilotes. Je pense qu'il aurait pu les mener en enfer sans qu'un seul ne rechigne. À cet égard, la série TV est assez proche de la réalité (il me semble).

Boyington n entretenait pas toujours des mauvaises relations avec sa hiérarchie


Sans Mitchell ou Moore, il ne serait nulle part si j en crois votre article.

Il ne supportait peut être pas les "petits chefs".

Moore n'était pas vraiment un supérieur hiérarchique pour Boyington, enfin pas un supérieur classique comme l'était "Lard". Les deux hommes partageaient une passion commune pour le bourbon et, sans faire dans la psychologie à 34 cts d'euro, il y avait comme une relation père-fils entre les deux. Moore a toujours couvert Boyington.
Quant à Mitchell, il n'était pas présent et il semble plutôt avoir tiré les ficelles dans l'ombre.

Kaos, il est magnifique ton bidule la queue etait repliable ? Comme la petie moto ci dessous?



Ca devait etre pour l emmener dans la baraque à frite volante présenté dans l'AJ N°6.

CJE a écrit :Moore n'était pas vraiment un supérieur hiérarchique pour Boyington, enfin pas un supérieur classique comme l'était "Lard". Les deux hommes partageaient une passion commune pour le bourbon et, sans faire dans la psychologie à 34 cts d'euro, il y avait comme une relation père-fils entre les deux. Moore a toujours couvert Boyington.
Quant à Mitchell, il n'était pas présent et il semble plutôt avoir tiré les ficelles dans l'ombre.

Merci pour les precisions.
Encore merci pour cet excellent article.

A ce propos

Le fana de ce mois au travers de la critique du livre Tête brulée, ma véritable histoire
n est pas tendre avec boyington et ses boys


Autre chose, l article sur les femmes dans l usaf était agréable aussi à lire. Si j ai bien compris le recrutement de femmes pilotes doit beaucoup à l influence de Cochran, Love et madame Roosvelt

warbird2000 a écrit :Le papier sur les DC-8 , je l ai lu avec interet mais on reste un peu sur sa faim. Quand a - t -on utilisé le ( les ) sarigue ?

Tu poses trop de questions, tu sais.