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Publié : lun. juin 14, 2004 2:09 pm
par Drosan18
Salut à tous,

Je met ci-dessous la première partie d'un truc que je commence à écrire.... :kid: j'aime bien la rédaction et je voulais faire un récit sur tous ce qui me passionne (l'aviation, les sous-marins, les forces spéciales) et en faire une histoire :banana: et la partager avec vous :)

Bon je vous préviens c'est pas du haut niveau, pour tout vous dire je l'ai faite au boulot et à la va-vite faudrait que je me repenche dessus pour gommer des erreurs grossières :wacko: :( :help:

Bon assez parlé je vous laisse seul juge de ce récit et toutes vos critiques sont les bienvenues ;) :king: :drool:

Amicalement,
Sandro

P.S. C'est de la pure fiction... niveau politique c'est pas du tout ça, mais j'essaie de créer une situation géopolitique pour mon histoire et pour la personaliser....
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Combats dans les airs

Ce fut dans des conditions de chaleur extrêmes que j'émergea de mon lourd sommeil. Je ne me rappelai plus très bien la soirée de la veille au mess des officiers de l'escadrille 17, mais le seul détail qui me revint, c'est qu'elle fut terriblement arrosée.

Je sortis de mon lit, revêtu d'un simple caleçon, et me mis en quête d'une aspirine pour tenter de calmer mon mal de tête. Nous étions arrivés hier avec mon escadrille 17 en provenance de Payerne. Le vol d'une durée de 6 heures nous avait pas mal cassé surtout la finale avec appontage sur le Théodore Roosevelt, qui croisait en mer indienne, dans le golfe d’Oman. Nous profitions d'un échange entre pilotes suisses et américains et c'est la raison pour laquelle nous avions entraîné pendant des semaines les procédures aéronavales, essentiellement les appontages. Le premier contact avec les autres pilotes américains ne s'était pas très bien passés et j'avais déjà dû calmer deux ou trois de mes pilotes qui avaient légérement disjoncté face à cet accueil glacial. Ca allait pas être façile surtout lors des missions conjointes que nous n'allions pas tarder à aborder, je pense ce matin déjà.

Le gouvernement suisse avait mal digéré le fait que la Confédération prenne indirectement part à un conflit. Le fait de faire passer la pillule sous couvert de coopération international n'avait surtout pas plus à la droite conservatrice qui s'était empressée de faire circuler un referundum. La votation fut serrée mais au final il fut balayé.

- Espèce de souillasse, si tu te grouilles pas, on va être en retard pour la planification de mission, me dit mon backseater, le capitaine Rapaz en se marrant. « Vaut mieux te dire que les ricains rigole pas quand il s'agit d'être à l'heure, surtout si c'est nous qui débordons ! », dit-il plus sérieusement maintenant.

- Tu sais ce que je leur dit à ces enfoirés ? Ils peuvent aller se faire voir ! Franchement nous accueillir comme ils l'ont fait... ça mériterai un Sidewinder dans les fesses à la prochaine mission conjointe ! Vont voir ce qu'on a dans les tripes ces pôv ricains !, lança le cadet de l'escadrille et mon ailier dans les airs, le lieutenant Fipoz.

- Ferme-là, Fipoz on est pas là pour se faire des ennemis... Je te promets qu'à la prochaine infraction, je te fous aux arrêts !, lui dis-je de mon ton le plus condescendant. « Allez on se bouge en salle d'ops... on aura peut-être le temps de bouffer un morceau avant de rejoindre nos avions. »

Le briefing ne dura pas long. L'officier nous servit l'habituel (c'est-à-dire ennuyeux et long) et l'on pu gagner le mess pour croquer un croissant. Tout le monde tirait un peu la gueule parce qu'on avait la mission que personne ne voulait : Vol CAP au dessus du 32ème parallèle et soutien de la patrouille callsign "Trapper 1" qui opérait une mission de bombardement sur une usine d'armes chimiques. Vu que l'aviation irakienne était quasi inexistante, le seul truc qu'on aurait à intercepter serait les petits avions de l'aérodrome privé voisin qui tenteraient de franchir la zone de sécurité. Super ! En resumé, on se retapait le rôle de flics du ciel comme en Suisse.

Tout le monde se dirigea vers les vestiaires pour revêtir sa combinaison de vol. J'enfilais mon harnais et ma life west quand Fipoz recommença à râler :

- C'est rageant, on se croirait de retour à Payerne avec ses missions à deux balles...

- Soit déjà content, on aura peut-être l'occasion de tâter de l'ennemi, lui répondit le lieutenant-colonel Roots. « On en a jamais été aussi proche en tout cas ! »

- Parce que tu considères un Cessna comme ennemi, toi ?, lança le capitaine Roulin avec aigreur.

- Ca suffit, bordel, on va pas recommencer comme hier, lançai-je. « Tâchez d'accomplir votre mission avec rigueur et on aura peut-être quelque chose de mieux après... allez on se bouge maintenant ! »

Roots, Rapaz, Fipoz et moi-même montâmes sur le pont du PA pour rejoindre nos zincs... Roulin, ainsi que les deux derniers pilotes suisses, Vesin et Huses rejoignirent la salle d'alerte pour une Alerte + 5, ce qui signifiait qu'en cas de grabuge pour nous, ils devraient être capable de décoller en emergency dans les cinq minutes.

Je me dirigeai vers mon avion, un F/A-18 D Hornet immatriculé J-5232, en compagnie de mon backseater Rapaz. Le plane captain me présenta les charges de l'avion avec les différentes munitions bonne de guerre. Nous étions équipés de l'armement air-air standard, c'est-à-dire 6 AIM-120 AMRAAM (missile air-air à détection radar, moyenne portée) et deux AIM-9X Siwa en bout d'aile. Je signai la planche que me tendait le mécano et je grimpai par l'échelle dans mon cockpit. Rappaz fit de même et deux plane vinrent nous harnacher à nos sièges Martin Baker. Je branchai mon masque à oxygène sur la conduite et j'entrepris de faire les checks d'avant démarrage des réacteurs. Les sécurités étaient toutes enlevées dans le cockpit. Rappaz ferma la verrière et le plane captain sur le pont du PA commença la procèdure de checks. J'activai la batterie et enclenchai l'APU (prononcer hey-pi-you). Je basculais le switch d'allumage du réacteur droit et un grondement soudain envahit la cabine. Dès l'extinction de l'APU, je branchais le réacteur gauche. La check-list s'égrenna « as usual » et le plane captain m'autorisa le départ jusqu'à la catapulte quatre. Deux armuriers enlevèrent les sécurités des armes et nous voilà prêts au départ. Pendant ce temps, Rapaz établit les divers contacts radio. Dès que le préposé pont me donna l’autorisation, je débloquai les freins, donnai un peu de gaz et poussa le palonnier à fond. Le test frein fait, je me dirigeai vers la catapulte en saluant le plane. Ca y'était, première mission de guerre pour mon contingent et moi-même !

A suivre...

Publié : lun. juin 14, 2004 2:20 pm
par Drosan18
2ème partie :

Fièrement dressé sur la catapulte, son train avant entravé dans le sabot de cette dernière, le F/A-18 émit un grondement qui allait crescendo quand je mis les gaz à fond. Le mur déflecteur de jet (système permettant la déviation des gaz de l'avion vers le haut) se mit en position derrière l'avion. Le préposé catapulte nous indiqua le poids du zinc et je confirmai l'info. Après les dernières vérifications, les hommes de pont s'écartèrent de l'avion. Je desserai les freins et l'avion se mit à vibrer fortement. Les moteurs étaient dans de bonnes températures et je confirmai que nous étions prêt pour le larguage de la catapulte. Le préposé catapulte me salua et je lui rendis la pareille. Je m'accrochai de la main droite au montant de la verrière et de la gauche je serrai la poignée des gaz. Rappaz, derrière moi, se cala comme il put pour supporter les g qui allait nous arriver dans la geule dans quelques secondes maintenant.

Launch ! L'avion prit une secousse violente dans le derrière et commença son roulage de 0 à 260 km/h en 3 secondes. Les g nous écrasèrent et Rappaz émit un grognement étouffé dans l'interphone.

- Pilote, tu pourrais quand même soigner un peu tes passagers et leur faire honneur à la place business qu'ils ont chèrement acquise, me dit mon backseater en rigolant.

- Fais pas ta fiotte, navigateur ! Il me semble que tu te ramollis proportionnellement au nombre de verre d'absinthe que tu bois !, lui retorquai-je.

Nous redevînmes sérieux et en attendant nos ailiers, nous entamâmes notre circuit d'attente. Rappaz appela le contrôle et s’annonça :

- Blackbird, Cougar Lead two-three-two, airborne.

- This is Blackbird ! Roger, Cougar, good copied !, fut sa réponse.

Nous entamâmes notre circuit d’attente et bientôt nous vîmes les zincs de nos ailiers. Roots, n° d'avion J-5017 et Fipoz n° J-5003, nous rejoignirent et nous volâmes en formation flèche jusqu'à notre prochain waypoint au dessus de la côte de l'Irak.

- Blackbird, Cougar Lead, we have dry feets, I repeat, we have dry feets, lança Rapaz à l'attention du contrôle.

- Roger that Cougar Lead, we copy you clear and stark, you have dry feets, go away with the mission... Take next channel with Airborne one, who have the control with you, over !, répondit la tour.

- Roger wilco, Blackbird, we go away for the next waypoint and have contact with Airborne... See you, Blackbird !

-Good luck, Cougar, out !

Airborne était l'E-3C Awacs qui patrouillait 24-24 sur la zone d'opération et qui renseignait toutes les unitées en vol de tous mouvements ennemis et qui coordonnait les opération dans les airs. Il allait être notre allié le plus important dans la mesure où dans le cas improbable où Trapper 1 serait en difficulté façe à un nombre important de chasseurs, Airborne nous donnerait toutes les infos sur ces derniers. Il nous donnerait également les infos sur un éventuel avions non identifié qui se serait aventuré un peu trop près de la zone d'opération qui couvrait quasiment toute l'Irak.

L'avantage du E-3C était qu'il possédait un radar surpuissant qui permettait de laisser les nôtres sur stand-by et des les activer que pour lancer nos engins de mort. Cela évitait de nous faire détecter trop tôt sur le RWR (Radar Warning Receiver) de l'ennemi.

Pour l'instant tout allait bien et personne n'apparaissait sur la zone tactique que nous étions censé protéger. Un vol ennuyeux au possible et mes hommes grognaient déjà...

Un message vrilla nos écouteurs :

- Cougar, this is Airborne one, we have an activity, angel 34, 245 miles. Go and see what is happening there, over !, lança un opérateur dans l'Awacs.

- Airborne, Cougar Lead, good copied, we will go and see !, répondit Rappaz sur la fréquence en vigueur.

- 22 à Cessna en perdition, vous avez oubliez d'allumer vos phares, ironisa Fipoz.

Eclat de rire général sur l'interphone. L'opérateur de l'Awacs n'eut pas l'air d'apprécier car il nous lança :

- Cougar, Airborne, let the frequency free please...

- Quel bande d'empaffés là-haut, ça se croit intouchable et ça se permet de faire des remarques, s'écria Roots.

- Rootsy, ferme-là un coup, on est déjà pas très bien vu des ricains alors remue pas le couteau dans la plaie, lui repondai-je. Bon maintenant chacun se concentre sur l'« hostile »...

L'Awacs nous guida au fur et à mesure en direction de l'avion et en dix minutes nous fîmes la jonction. L'avion était un Learjet de l'aéro-club local comme nous pûmes le lire sur l'immatriculation figurant sur le flanc du zinc. Le problème c'était qu'il se dirigeait dangeureusement de Trapper 1.

- Roots tu le morpionnes, je bascules sur la droite de l'avion, ordonnai-je à mon ailier droit, Fipoz tu couvres les six hours !.

- Two, roger.

- Three.

La manoeuvre consistait à faire comprendre à l'avion « hostile » qu'il devait nous suivre et atterrir sur la piste que nous allions lui indiquer en l'escortant au plus près. Je devais donc basculer mes ailes des deux côtés et sortir mon train. Si l'autre gus faisait pareil c'est qu'il avait compris et qu'il nous suivrait.

Nous avions placé Roots aux six heures de l'avion et un peu plus haut que lui pour les tirs de semonce en cas de désobeissance (d'où le terme morpion). Nous n'utilisions pas la radio, car avec toutes les communications des avions attaquants, nous aurions grandement perturbé les messages.

Publié : lun. juin 14, 2004 2:21 pm
par galevsky
Espèce de souillasse
Expression suisse ? :P :jerry:

J'attends la suite..... ;)

Publié : lun. juin 14, 2004 3:12 pm
par Drosan18
Merci les gars c'est gentil ;)

Amicalement,
Sandro

Publié : lun. juin 14, 2004 4:22 pm
par Drosan18
La suite...

Le deuxième problème de la journée (et ça n'allait pas être le dernier) fut que le Learjet n'optempéra pas.

- Euh... Spoon... soit il est manchot et que les règles en Irak ne sont pas les mêmes qu'en Europe, soit il se fout de notre gueule, me lança Roots.

- Prépare tes coups de semonce, mon vieux, et tu me les mets au raz des moustaches de ce type, lui répondis-je.

Il n'en eut jamais le temps... J'avais commis une grave erreur... Tous nos systèmes était sur stand-by et le master arm aussi. Toutes nos armes étaient donc sur « safe ». Et je n'avais donc pas ordonné à mon équipe de basculer sur arm. Le temps pour faire cette manip était d'un quart de seconde. Mais ce quart de seconde fut fatal à Roots.

La porte de chargement du Lear s'ouvrit et un homme apparut équipé d'un Stinger. Il était harnaché à l’avion pour ne pas perdre l’équilibre et se faire aspirer. Le missile parti en un rien de temps et mon ailier droit se pulvérisa avant qu'il n'ait pu dire un mot ou faire un seul geste.

- M****, c'est quoi ce délire !?! Break, break !, me lança Rappaz, Roots vient de se faire shooter !.

- Shit ! ! !

Je dégageai de l’avion desormais ennemi et je virai serré sur la droite dans un virage à 3 g. En même temps, j’enclenchai le master arm en position et demandai à Rappaz d’appeler Airborne pour l’autorisation de tir. Je vins me placer aux six heures de notre ennemi.

- Fip, t’es toujours en « posi » ?, lançai-je à mon deuxième ailier.

- Three in position, Spoon faut le shooter ce malade, il a tiré le premier, on est dans les prescriptions de guerre !

- Calme, Fipoz faut qu’on demande l’autorisation sur Airborne.

- Eh m**** pourquoi ? On est en légitime défense et on vient de perdre un homme, cria-t-il dans son masque. « Spoon ! Fais gaffe ils ont réarmé un stinger… et… dégage ! ! DEGAGE !

Le missile partit immédiatement. L’alarme missile me vrilla les oreilles. Le RWR clignotait affreusement. J’effectuai une ressource puissante pour me sortir de la ligne de mire du stinger. L’avion réagit sur l’instant et le missile passa à moins de 5 mètres de mon arrière. Malheureusement, la fusée de proximité détecta le but et explosa dans un bruit assourdissant. Une pluie de projectiles atteignit le Hornet. L’avion vibra de toutes ses tôles et je perdis le contrôle de l’appareil. Les ailes perdirent de leur portance et l’appareil décrocha. J’entendis la voix de Fip dans mes écouteurs :

- Cougar Lead, EJECT, EJECT, EJECT !

et en faveur d’Airborne :

- Airborne, Cougar three, we have Cougar two at ground and the Leader in perdition !.

- Cougar, Airborne, can you repeat that…, fut la seule réponse de l’Awacs.

Fipoz coupa la fréquence.

Je me battais toujours pour récuperer l’avion et ce fut non sans mal qu’il reprit sa stabilité. Rappaz avait coupé le master caution et tout devint calme. Ce fut presque irréel.

Pendant ce temps, le Learjet continai son chemin. Il était maintenant sur nos 10 heures légerement plus haut. Une cible façile surtout avec le Siwa. Rappaz me confirma qu’il avait acquis le salopard sur le radar. Il bascula les armes pour obtenir un AIM-9X Sidewinder (ou Siwa), missile courte porté à infrarouge. J’entendis dans mon casque la son strident qui me signalait que le but était acquis et à porté. J’appuyai sur le bouton de tir en annonçant sur la fréquence un tir missile infrarouge.

Le missile quitta son attache en bout d’aile et fila vers le but en amorçant un virage à gauche. Une boule de feu apparut dans le ciel d’un bleu azur.

- Sale enfoiré de mesdeux, ça c’est pour Roots, murmurai-je dans mon masque.

- Good splash, Cougar Lead ! How is the plane ? me demanda Fip.

- Je le tiens plus ou moins mais apparement on a morflé niveau dérives et gouvernes de profondeur. Le réac droit est en légère surchauffe, on le maintient au ralenti. Tu peux confirmer…

Le jeune capitaine vint se plaçer sous l’avion à environ trois mètres, pour évaluer les dégâts de visu. En entendant le son de sa voix, les nouvelles n’avaient pas l’air bonnes :

- Euh… Cougar Lead, vous avez pas mal de dégâts sur la structure verticale… La dérive de droite est arrachée pratiquement jusqu’au milieu de la pièce et le gauche, au niveau du gouvernail… Pour le lacet ça va pas être du gâteau ! Euh… pour le gouvernail de profondeur, impacts moyens sur les deux surfaces. Ça devrait tenir pour l’instant…

- Euh… Spoon, ça va être coton pour l’appontage… On devrait peut-être se détourner sur la piste de secours…, me dit Rappaz.

- Okay, contacte l’ATC de Kuwait City et dis-leur qu’on doit se poser en urgence… Fipoz, recontacte Airborne et fais décoller Roulin et son équipe pour tenir la position et couvrir « Trapper » s’il y a encore quelques « hostiles » dans le coin.

Rappaz appela la tour de contrôle de l’aéroport international du Kuwait. La réponse nous laissa pantois :

- Cougar, this is Kuwait control, we are not able to receive you urgently due to a crash in the principal runway… Advice with Airborne, please !

Dans le cockpit, nous étions figés comme deux statues de cire du musée Grévin. Rappaz fut le premier à reprendre pied avec la réalité.

- Oh m****, et on a pas de deuxième piste de dégagement, dit-il d’une voix blanche.

Et comme pour confirmer qu’on était dans les souçis jusqu’au menton, Fipoz, qui avait écouté la conversation, nous annonça que le seul point d’attero possible était le PA.

- Regagnez le porte-avions, je maintiendrai la zone et je vous rejoindrai dès l’arrivée de Roulin et ses gus… ils sont ETA dans dix minutes en supersonique…

- Ok, on dégage, direct waypoint 5 !, annonçai-je sur la fréquence.

- Roger ! Leader, good luck…

Je détournai le F-18 de son cap actuel pour me rediriger vers le cap du waypoint 5… L’avion répondit mollement mais les gouvernes effectuèrent leur boulot. Niveau laçet, c’était quasi nul et vu que le moteur droit était au ralenti, ça ne s’annonçait pas façile du tout pour la suite des évenements. La sueur coulait à flot sur mon visage, et pour la première fois depuis bien longtemps, j’avais vraiment peur.

Publié : lun. juin 14, 2004 8:13 pm
par amraam
Tu as des talents que je ne connaisais pas....j'attend la suite avec impatience!! B)

Amraam.

Publié : mar. juin 15, 2004 8:30 am
par Drosan18
Merci à tous c'est sympa :D je vous mets la suite bientôt :) vous verrez ça s'emballe avec des forces spéciales et des chars d'assaut <_<

Publié : mar. juin 15, 2004 10:45 am
par Scrat
AIM-9X = Siwa ? Marrant, je ne connaissais pas cette dénomination... :lol:

Publié : mar. juin 15, 2004 11:58 am
par Drosan18
Originally posted by Scrat@15 Jun 2004, 10:45
AIM-9X = Siwa ? Marrant, je ne connaissais pas cette dénomination... :lol:
C'est le surnom à la suisse :lol: c'est pas très class mais je le met en clin d'oeil ;)

Publié : mar. juin 15, 2004 2:42 pm
par Drosan18
Eh voici pour vous la première partie du chapitre II :

Chapitre II



Le soleil frappait durement le sable et toute vie humaine paraissait inconcevable sous cette poigne de fer. Pourtant, non loin d’une dune, se trouvait un groupe d’hommes qui discutaient autour d’une carte de la région irakienne. Ces hommes appartenaient au groupe d’élite de l’US Navy, les SEALS (SEa Air Land). Ils opéraient des actions de sabotage derrière les lignes ennemies pour soutenir les forces de la coalition qui pénétrait dans la zone de blocus du nouveau dictateur, le colonel Miamour Ahrvat.

Ahrvat avait pris le pouvoir presque immédiatement après la mort de Sadam Hussein.

Le père du colonel Ahrvat, Mustafa Arephim Ahrvat avait été institué président par les forces de la coalition lors de la Gulf War 2, qui s’était achevé au printemps 2004. Grand homme de paix et personnage charismatique du mouvement réformateur musulman, il était ce que les Américains recherchaient pour la stabilité du pays. L’Irak s’était reconstruite lentement et dans la douleur. La nouvelle armée de l’Irak bénéficiait de matériel européen ainsi que russe évidemment. Le tout était contrôlé par une armée d’inspecteurs onusiens qui faisaient leur travail avec assiduité selon une résolution mise en place par les Etats-Unis. Tout promettait un bel avenir de l’Irak dans la paix…pendant 4 ans. Un minuscule grain de sable fit alors son apparition dans la machine bien huilée qu’avait mis en place les Américains : le fils de Mustafa Arephim Ahrvat.

Miamour était un politicien enragé, conservateur de l’ancien régime de Sadam Hussein. Selon les sources d’informations russes, Miamour aurait eus de longues discussions avec le président déchu pour préparer son futur coup d’état : renverser son père et prendre les rênes du pouvoir pour établir un régime similaire à celui de Sadam Hussein. A la mort de ce dernier, Miamour avait constitué une armée suffisante d’hommes loyaux pour se diriger sur Bagdad, assassiner son père et prendre sa place. La tête étant coupée, le reste du corps rendit l’âme sans opposition.

Miamour Ahrvat chassa les inspecteurs de l’ONU et la présence militaire étrangère du pays. Une réclamation jaillit des négociateurs des Nations Unies. Les Américains poussèrent des cris affolants et l’aide internationale en faveur de l’Irak stoppa. Un embargo fut décrété et la première victime de ce dernier fut la population locale.

L’ONU mit en place une résolution pour le renversement du nouveau dictateur le plus rapidement possible. Elle fut acceptée à l’unanimité. Les Etats-Unis envoyèrent des hommes en masse et l’Otan soutint l’opposition avec sa force de réaction rapide. La guerre fut déclarée officiellement le 26 mai 2006.

Les Seals opérèrent dès le début du conflit dans les missions de destructions de batteries mobiles SAM (Sol Air Missile) pour tenter d’ouvrir un couloir aérien à l’aviation. La force aérienne irakienne fut détruite en partie dès les premières semaines grâce au nombre important d’avions envoyé par la coalition. Il subsistait néanmoins quelques avions disséminés dans les bases secrètes de Miamour Ahrvat. Mais le problème grave restait la DCA mobile très puissante et apparemment intouchable de l’Irak. En apparence seulement, car les Seals avaient déjà effectué un bon nombre de sabotage sur ces batteries faiblement défendues au sol.

- Commandant Backer, on a encore deux jours de marche pour atteindre notre prochain objectif et nous avons perdu la moitié de notre section, déclara un seal, le sergent Forsyth. « Je pense qu’on devrait contacter le Magasin et leur demander de procéder à notre exfiltration de la zone. »

Les autres seals approuvèrent vigoureusement.

- Pas encore, Forsyth, pas encore… Les ordres sont clairs, on reste sur le terrain tant que la force de frappe est suffisante. Pour l’instant c’est le cas, donc nous allons faire notre travail comme on nous l’a appris, fit le capitaine de corvette Backer d’un ton sombre.

Ce dernier était tenaillé par l’envie de rompre la mission et de rester fidèle à ses ordres de mission. Mais l’enjeu était trop grand, et la section avait perdu beaucoup trop d’hommes à son goût lors des deux dernières opérations. L’opposition ennemie était plus importante que prévue autour des batteries de DCA mobiles contrairement aux renseignements reçus du J-2. Continuer sur la mission aurait été suicidaire et il savait que ceux qui auraient la chance de survivre à cet engagement lui en aurait tenu rigueur.

Il en était encore à ruminer sur son infortune quand un grondement sourd l’arracha à ses pensées. Le son provenait du ciel et se rapprochait en augmentant rapidement dans leur direction. Ce ne pouvait être qu’un avion à réaction. Quant à savoir s’il était ami ou ennemi, c’était une autre question.

- Tous dans vos planques respectifs, et au trot !, cria Baker à ses hommes.

Publié : mer. juin 16, 2004 10:45 am
par Drosan18
Suite et fin du chapitre II

Tout avait l’air de plus ou moins bien se passer pour le moment. Mais dès qu’un problème surgissait, généralement il n’arrivait jamais seul. Le jour d’aujourd’hui confirma cette règle.

Nous volions depuis cinq minutes et le jet avait l’air de tenir correctement. Nous nous approchions de plus en plus de la cote de l’Irak et nous allions bientôt survoler l’océan. J’avais de plus en plus d’appréhension en ce qui concernait l’appontage. Avec les dégâts que nous avions, ça allait tenir du miracle si on arrivait à poser cette carcasse sur ce satané pont. Rappaz devait penser la même chose, car depuis le départ de la zone d’opération, il n’avait pas dit un mot.

Soudain, un rugissement nous parvint du réacteur droit, celui qui était au ralenti. Instantanément, l’alarme feu résonna dans l’habitacle. Le master caution se réenclencha pour la seconde fois. L’avion fit une embardée et les commandes devinrent molles. Pendant ce temps, Rappaz coupa le master caution et coupait l’arrivée de carburant au réacteur droit. Il enclencha ensuite les extincteurs et le feu s’acheva.

Le F/A-18 devint de plus en plus instable. Nous avions perdu la poussé d’un réacteur et le second menaçait maintenant de s’éteindre aussi. Le feu avait peut-être endommagé des circuits sur ce dernier. Je prévins Rappaz de se préparer pour l’éjection.

Notre seul réacteur encore en état de marche s’arrêta complètement. Le silence nous glaça le dos à tous les deux. L’avion allait planer encore quelques secondes avant de décrocher complètement. C’était le moment de quitter le navire.

- T’es prêt, Rappaz ? On fout le camp de cette boîte de conserve…

- Prêt ! Tu peux engager la procédure d’éjection. » Et se faisant, il se positionna le plus confortablement possible.

Notre jet piquai du nez désormais. La vitesse décrut rapidement. La sortie devenait imminente maintenant…

Je tirai vers moi la poignée située à gauche du tableau de bord sur la console faciale. Cette commande actionnait l’évacuation de la verrière par la destruction des fixations de cette dernière. Nous entendîmes les explosifs faire leur travail et bientôt le vent hurlait dans le cockpit.

J’empoignai ensuite des deux mains la boucle jaune et noire située entre mes jambes et enclenchant les fusées des sièges éjectables Martin-Baker SJU-17 (Mk. 14) NACES du F/A-18. Une vague d’appréhension m’envahit à ce moment là et j’eus une fraction de seconde d’hésitation. Je connaissais les effets d’une éjection et elle comportait toujours une part de danger. Mais voyant le sol arriver à toute vitesse vers nous, je finis par tirer de toutes mes forces dessus.

La réaction ne se fit pas attendre… Rappaz parti le premier. En effet, le backseat partait toujours avant pour éviter de percuter le siège devant lui. Pendant qu’il quittait l’avion, je sentis les lanières ramener mes jambes contre le bas du siège. Ma visière de casque se rabattit automatiquement. Un quart de seconde après Rappaz, je me pris un grand coup de pied aux fesses et j’entama ma sortie à 16 g de l’habitacle.

J’étais écrasé sur mon siège. La poussée était terrible, insupportable. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté et que je sentirai cette pression toute ma vie. Pourtant, mon calvaire eut une fin… je m’évanouis quelques secondes…

Quand je repris mes esprits, j’étais suspendu à mon parachute et je descendais tranquillement vers le sol. Je détachai mon masque à oxygène et relevai ma visière qui s’était mise en place lors de l’éjection. Je recherchai alors des yeux mon camarade qui était un peu plus bas que moi sur ma gauche. Il avait l’air de se porter comme un ange et me fit un signe de la main. Je lui répondis et lui indiquai un endroit où nous pourrions nous poser plus ou moins à couvert. Nous manœuvrâmes nos toiles dans cette direction.

Pendant, ce temps notre zinc poursuivit sa trajectoire vers la terre, son réacteur droit crachant une fumée noire et grasse. Il explosa en mille fragments en percutant le sol dans un bruit d’enfer.

J’atterris lourdement sur le sol craquelé du désert. Je me releva sans blessure apparente. Rappaz, à quelques centaines de mètres, accourait déjà vers moi pour s’enquérir de mon état :

- Ca va ? Rien de cassé ?

- Tout baigne… et toi ?

- C’est bon… par contre on est pas dans la m****… Paumé dans le désert, en pleine zone ennemie… Dans un moment, ça va grouiller d’Irakiens par ici ! On ferait mieux d’enterrer nos paras, ainsi que de planquer nos sièges et ensuite de se casser en vitesse. Le temps que la mission SAR arrive sur nous, ça risque d’être short…

- Surtout que les Irakiens peuvent capter le même signal que nos troupes pour se diriger sur nous.

En effet, nos sièges éjectables étaient équipés d’une balise qui émettait pendant un temps limité, permettant de nous localiser par satellite. Le seul problème, c’était que les Irakiens possédaient également un satellite qui pouvait intercepter ce signal. On risquait donc de tomber entre les mains de l’ennemi AVANT que le SAR nous récupère.

- Appelle Airborne et dis-leur de se bouger le cul… ça va devenir chaud dans un moment. Dès que c’est fait on se bouge d’ici et on se trouve une planque, ordonnai-je à Rappaz. « Pour les parachutes et les sièges, pas le temps de les camoufler.

Le capitaine établit la communication et quelques instants plus tard, se tourna vers moi :

- Ils viennent nous chercher d’ici 45 minutes, lança-t-il d’un ton macabre. « Je crois…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Nous entendîmes distinctement tous les deux le bruit des chenilles de plusieurs tanks qui s’approchaient vers nous. Un nuage de poussière apparut direction nord-est et s’agrandissait de seconde en seconde. Ces chars n’étaient pas alliés…

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Le commandant Ali, de la dixième division blindée de la nouvelle force de frappe de l’Irak, la division Hammourabi, ordonna à ses chars de stopper. Il donnait là un des derniers ordres de sa vie.

Moktab Ali était un homme de bien. Mari et père de deux enfants, il était entré dans l’armée dès son plus jeune âge. Sa bravoure et son agressivité en avait fait un homme de fer et de commandement. Ses hommes l’aimait et appréciait à juste valeur sa détermination à accomplir les missions parfaitement. Dès que Ahrvat fils avait pris le pouvoir, Ali avait obéi aux ordres du gouvernement, tout en sachant qu’il ne les approuvait pas. Mais son sens de la loyauté envers sa patrie pris le dessus. Il trouvait malgré tout qu’il était disproportionné d’attaquer une force semblable à l’OTAN pour assouvir un idéal qui n’avait aucun avenir.

C’est dans ce contexte là que son unité se trouvait en première ligne pour empêcher les forces de l’Otan d’atteindre Bagdad. Il se trouvait à Tikrit avec ses hommes à patrouiller dans le désert, quand il reçu un message du commandement lui ordonnant d’atteindre certaines coordonnées qui se trouvaient en fait à trois kilomètres de sa position actuelle. Il devait capturer deux pilotes qui s’étaient abattus dans la zone. On les avait repéré grâce aux signaux émis par les balises BE-515 des deux sièges éjectables NACES du Hornet. Il avait donc dirigé un groupe de trois chars d’assaut BMP vers la position des ennemis.

- Rafti 1 et 2 ! Check ! Encerclez les hommes respectivement par la droite et la gauche, lança Ali par l’interphone. « Au moindre geste suspect, vous les abattez !.

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Baker était un homme conscient de son devoir envers l’armée américaine. Quand il avait 14 ans, il était déjà capable d’agresser et de terroriser. Noir des ghettos, ce garçon avait intégré un gang dangereux et sanguinaire. Sa vie n’était pas rose du tout et son avenir carrément noir.

Jusqu’à ce fameux jour de sélection à la base d’Emerson, où il avait découvert sa nouvelle famille, des personnes comme lui, perdues socialement comme lui et qui se recherchaient littéralement. Il avait alors 17 ans et jamais il n’aurait pensé décrocher un commandement au sein d’une institution aussi célèbre que les Navy Seals. Baker devait donc tout à cette armée qui était sa deuxième mère et qui avait opéré une nouvelle naissance dans cet enfant des bas-fonds de New York.

Maintenant, ce qu’il voyait à travers ses jumelles optiques lui restait en travers de la gorge. Deux pilotes alliés encerclés par des blindés et qui allaient moisir dans les geôles irakiennes si lui, Daniel E. Baker, capitaine de corvette des Navy Seals, ne réagissait pas.

Il y avait trois blindés type BMP, et sa demi-section comptait une dizaine d’hommes dont quatre étaient équipés d’engins anti-chars filoguidés. Baker appela trois de ses « anti-chars » :

- White, Price et Cooper, à moi !

Les trois hommes s’avancèrent jusqu’à Baker. Ce dernier leur donna ses ordres :

- Je veux que vous preniez position autour de ces chars irakiens et que vous me les réduisiez en poussière ! Y’a des alliés qui sont là-bas et qui sont sur le point faire un tour dans les jolis p’tits hôtels de Bagdad ! Allez-y mollo et discretos comme d’hab. Nous on vous couvre depuis notre position si ça devais mal se passer ! »

Les trois soldats obéirent et coururent chercher leurs armes. Ils se préparèrent calmement et se mirent en position pour toucher leur but avec des chances parfaites de réussites.

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J’étais tétanisé et Rappaz à côté de moi n’en menait pas large non plus. Le nuage de poussière s’appesantit et nous pûmes distinguer chaque marquage des chars irakiens. Deux des chars prirent position sur nos côtés et nos chances de pouvoir nous échapper étaient nulles. Nous étions faits comme des rats.

- Pu**** on a vraiment pas de bol aujourd’hui, s’écria laconiquement Rappaz.

J’aurais voulu lui répondre mais le commandant des blindés irakiens débarqua de son char pour s’approcher de nous. Les tourelles des trois chars étaient braquées sur nous, ainsi que les trois mitrailleuses de 60. Le commandant quant à lui était équipé d’un fusil d’assaut que je crus reconnaître comme étant un Sig Sauer 551, le même qui équipait nos soldats en Suisse. Il était braqué sur ma tête et ça ne me faisait pas très bonne impression surtout à un mètre de moi. Le commandant nous enjoignit, dans un anglais parfait, de nous agenouiller et de mettre nos mains sur la tête, ce que nous fîmes.

A sa suite, sortirent trois hommes puissamment armés de P90 FN Herstal. Cette diversité de matériel au sein de la nouvelle armée irakienne me troubla. Les trois soldats allaient descendre de la tourelle du blindé quand tout se passa comme au ralenti.

D’abord les sifflements aigus qui attirèrent l’attention de tout le monde. En un quart de seconde, trois boules de feu apparurent à la place de ce qui avaient été des chars. Les trois tourelles s’envolèrent d’une dizaine de mètres. Les trois hommes qui étaient sur le char de commandement giclèrent comme des pantins démembrés. On entendait le cris des pauvres soldats enfermés dans leur char et qui brûlaient vifs en tentant vainement de sortir. C’était l’enfer.

Ma réaction m’étonna moi-même. En l’espace de même pas une, voire deux secondes, gisait par terre et dans une mare de sang et de reste de cervelle celui qui avait été le commandant irakien d’un bataillon de chars d’assaut en Irak.

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Muhammar Ali, commandant réputé de l’armée de terre irakienne, ne s’attendait pas à un tel changement de situation. En un instant, le secteur ne fut plus que bruit et feu. Les trois chars explosèrent autour de lui en une pluie de fragments.
Il voulut ajuster les deux pilotes mais celui qui paraissait être le commandant se leva promptement avec un Sig Sauer dans les mains et l’ajusta à la tête. Il ne put même pas riposter. La balle de 9 mm toucha la partie droite de son front, perfora la boîte crânienne et s’enfonça dans le cerveau en créant des dégâts irrémédiables. Le cerveau explosa littéralement et la balle ressorti par l’arrière du crâne en poursuivant son chemin jusqu’à la perte de sa vélocité.

Lorsque Ali s’effondra, il perdit sa vision et quand il toucha le sol, il était déjà mort.

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C’était la première fois que j’avais tué un homme.

J’étais éclaboussé du sang et de petits morceaux de cervelle de l’irakien. Dans ma tête, le coup de feu résonnait encore, couvrant les cris des brûlés vifs, me donnant une migraine épouvantable. Ma main tenait encore le Sig Sauer P226 9 mm parabellum, arme militaire suisse qui m’avait permis d’ôter la vie d’un homme. J’étais effondré. Ma main se mit à trembler de plus en plus. Le pistolet rebondit sur le sol en faisant jaillir un petit nuage de poussière de sable du désert. J’étais vidé, fatigué, poussé à bout. Le monde tournait autour de moi, de plus en plus vite, me donnant le vertige. Je tombai à genoux et je sentis une main se poser sur mon épaule. Je voulus tourner la tête vers le possesseur de cette main mais le soleil m’éblouit.

Le vide dans mes oreilles s’estompa et je crus entendre des bruits de pas courants vers notre position. Les cris des blessés emplissaient le désert. Je tournai la tête et vit un groupe de plusieurs hommes en tenu camouflée désert.

Le temps me paraissait ralenti.

Publié : mer. juin 16, 2004 1:47 pm
par galevsky
Bon.... je t'avoue qu'il me faut du temps avant de te dire mon avis pour lire au calme ce que tu écris, parce que tu n'as pas la plume qui se fatigue toi !!! quand y'en a plus y'en a encore :D

Publié : mer. juin 16, 2004 2:29 pm
par Drosan18
et encore j'ai pas tout mis par respect pour vos yeux fatigués :D :D :P

Publié : mer. juin 16, 2004 6:42 pm
par SKYDEVIL
Ben DROSAN c'est criant de réalité je suis complêtement dedans!!!!! :ph34r:
LA SUITE VITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Publié : ven. juin 18, 2004 2:13 pm
par hedo
Tu devrais sortir ton récit complet en .doc ou .pdf téléchargeable sur C6.. moi ça m'interesse.

Publié : ven. juin 18, 2004 2:23 pm
par Drosan18
Je vais y penser hedo.... j'ai déjà qqch en .doc :banana: Faut juste que qqun accepte de me le mettre en download sur c6 :blushing:

Publié : sam. juin 19, 2004 11:01 am
par Drosan18
Originally posted by hedo@18 Jun 2004, 14:13
Tu devrais sortir ton récit complet en .doc ou .pdf téléchargeable sur C6.. moi ça m'interesse.
C'est fait et c'est en ligne sur airpic.net :)