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Publié : mer. mai 26, 2004 7:49 pm
par Moutton
Le soleil se levait doucement sur la base. Les premiers reflets apparaissaient sur les toits, les soldats se réveillaient les uns après les autres, au son du clairon. Mais beaucoup étaient déjà debout. La base Kripenkov est une base insomniaque, elle ne dort jamais. Les soldats de tous grades et de toutes armées allaient et venaient, certains fiers et braves pour aller compter leurs exploits à quelque demoiselle assoiffée de récits ; tandis que d’autres revenaient en sang, à l’article de la mort. Ce petit monde vivait paisiblement, ou presque, les Allemands et les hordes impérialistes tenus hors du périmètre de sécurité par les valeureux combattants pour la Révolution Communiste. Une nouvelle journée commençait. Dans son Quartier Général, le Commandant Merlin se fit réveiller –calmement- par un officier.

GhostRider, le valet : Camarade Commandant, il est l’heure de vous lever, une nouvelle journée s’annonce…
Merlin : RonflzzZzZZZzzZZzz
GhostRider : Madame la Commandant, se tournant vers l’autre lit de la pièce la nouvelle journée débute.
Pélican : Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa…. Ouh !! déjà ??
GhostRider : Camarade Pélican ?! Que faites vous ici ?? et dans cette tenue ??
Merlin : en baillant Mon petit fantôme, un jour tu comprendras la politique, maintenant, files !!
GhostRider : Bien, camarade.
Pélican : hi hi hi, mon Merlinichounet .... * bizz *
Merlin : Pélicaninet …
Moos : arrivant avec fracas dans la pièce MERLIN !!! ….. Pélican ?!!
Merlin : Ooooooooooh … Camarade, quelle agréable surprise de vous voir de si bon matin …
Pélican : Ahem … je crois que je ferais mieux de vous laisser …
Moos : Merlin!! Tu n’es qu’un pourri !! un vaurien !! un pervers !! un obsédé !!
Merlin : Mais booboo … aie … tu fais mal … pas avec la chaussure … aie … pas la tête … Booboo , … tu m’écoutes … aie …

Pendant que le Haut Commandement se souhaitait une bonne matinée, dans les bas fond de la base, se préparait un complot. En effet, la quiétude n’était que superficielle dans la base, nombreux étaient ceux qui voulaient devenir Camarade Commandant à la place du Camarade Commandant.

Red Dog : Une bien mauvaise journée se prépare !!
Moutton : koikiya ?
Gaston : Fais chier ce lève-tôt …
Red Dog : Allons mes amis … euh … camarades, c’est aujourd’hui que nous allons conquérir le Monde !!
Gaston : T’es obligé de dire ça tous les jours qu’on se réveille dans ce trou à rats ??
Moutton : Bon, moi je vais préparer le petit dej’
Gaston : J’te suis…
Red Dog : Allons mes amis, nous n’avons que faire de manger, le Monde nous attend !!
Moutton : Après le petit déj’
Gaston : Viens t’achoir, les tartines chont chaudes … * miom *

Un nouveau plan machiavélique se projetait dans la tête de Red Dog. Un plan. LE plan. Celui qui allait lui rendre son pouvoir dans le Monde. Aidé de ses deux camarades de combat, il allait conquérir l’Union Soviétique puis l’Europe. Les dirigeants du Monde seront à ses pieds. Il allait devenir le Grand Commandant. Ou plutôt TZAR ! Pour conserver son patriotisme de toujours. Ce terme était beaucoup plus apte à lui convenir. Tzar Red Dog, quel doux nom à ses oreilles. Oui, ça sera aujourd’hui ou jamais. D’abord s’occuper des gardes qui bloquent l’entrée du Quartier Général. Les deux brutes stupides s’en chargeraient facilement , puis … * PAAAAFFF *

Gaston : Quand tu parles de brutes stupides, c’est de NOUS dont tu parles ??
Moutton : Alors le Rouge ??
Red Dog : timidement Aurais-je pensé à haute voix ??
Moutton : Ca fait cinq minutes qu’on te regarde parler à ta tartine !
Gaston : Je t’avais dis que c’était un incapable !!
Moutton : J’en ai marre de cette conspiration de merde !
Red Dog : Nan, mais là , j’ai LE plan infaillible … regarde Gaston, puis Moutton … bon d’accord, y’a peut-être une ou deux failles, mais si ça foire, je me promène tout nu au milieu de la base.
Gaston : Déjà fait …
Moutton : Tu montes sur la tour de garde, et tu hurles ‘Gloire aux ovidés’.
Gaston : Tu nous saoules avec ça !!
Moutton : j’t’emmerde…

Laissons nos conspirateurs quelques instants pour revenir dans le Quartier Général du Haut Commandement.

Merlin : Bien, une fois pour toutes, il faut arrêter ces conspirateurs !! Quatre fois cette semaine qu’ils essayent de me renverser !!
Alain-James, chef de la Sécurité : Camarade Commandant, il est dur de les cerner, leurs pièges sont bien faits, nous ne pouvons rien faire…
Moos : Quatre fois qu’ils mettent des somnifères dans vos bières quand même…
Alain-James : Nos gardes sont d’ailleurs en train de s’entraîner pour mieux détecter et résister à ces attaques…
Merlin : Aaaaaaaaaaaaaaahhh, je vais aller m’entraîner avec eux !!
Moos : Merlin !!
Alain-James : Trop tard, il est parti…

A peine un peu plus tard…
Gardes : Ami Merlin ami Merlin lèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèveuh ton veeeeeeeeeeeeeerrrre !! et surtouuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ne le renverse paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas ….
Merlin : * aglou aglou aglou aglou *
Gardes : Il èèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèst des nooooOoOOOOooOOOooootreuh !!! Il a bu son verre comme lês ooooOOOOOoOOOOOoOOOootreuh !!!
Merlin : Waiche waiche …. Hips .... waiche ...

Et l’entraînement dura toute la journée ...
Pendant ce temps, dans le trou à rats …


Red Dog : … et donc, à ce moment, Gaston qui est en G4-A14 …
Moutton : Touché Coulé !! HA HA HA HA
Red Dog : TA GUEULE ! … et donc Gaston attaque Alain-James, Merlin se trouve seul, face à face avec moi et …
Gaston : Comme la dernière fois, tu te prends le lustre sur la tronche qu’on avait détaché du plafond pour je ne sais plus trop pourquoi …
Red Dog : Mais non ! Cette fois, c’est les fenêtres qu’on piège avant de rentrer !!
Moutton : On les piège comment ??
Red Dog : Euuuuuh … attends …j’ai note ça quelque part … bouge pas … bière au colza, c’est pas ça … lampe torche solaire, c’est pas ça …. La photo de Pélican nu, c’est pas …. Oups ! … le plan du Quartier Général …. Deux secondes …
Gaston : Tiens, il fait nuit dehors …
Moutton : J’ai faim…
Gaston : Ah merde, y’a plus de viande … plus de légumes non plus …
Red Dog : Bon les gars !! On y va !! Je vais devenir TZAR !!
Moutton : Red Tzar Red Tzar, I want to be a Red Tzar …
Red Dog : . . .
Gaston : T’es trop con toi ….
Red Dog : Tiens, il reste de l’huile d'olive …
Gaston : Bah , il reste que ça …
Moutton : Dîner de merde en perspective …
Gaston : Taisez-vous et buvez votre huile, bande de tzars …

Et c’est ainsi que les trois Tzars dînèrent. Car comme tout le monde le sait, les Tzars dînent à l’huile d'olive, c'est bon pour le cholestérol ...


[ The End ]

Publié : mer. mai 26, 2004 8:17 pm
par Moos_tachu
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Sympa ton War Report :D
Je préfère quand tu fais court, c'est moins chiant à lire :rolleyes: ;)

Au passage, je suis content de voir que je fais partie du gratin. ça veut dire que ma demande de promotion a enfin été prise en compte B)
Par contre, Merlin en chef suprême... non vraiment je ne vois pas... <_<

*PAF* :wacko:

Ah tiens si en fin de compte :rolleyes: :shutup!:

Moos :jerry:

PS : Tiens pour la peine je vais modifier ma signature moi... B)

PPS : Par contre, c'est pas plutôt les Sardes qui dinent à l'huile ? :P (en plus y'a une faute d'orthographe dans ton WR Moutton, la honte !) :jumpy:

Publié : mer. mai 26, 2004 8:26 pm
par PROV
:o
...
:blink:
...
..
.
:(





:P

Publié : jeu. mai 27, 2004 8:48 am
par Flyingtom
:D :D :D


Maintenant j'ai l'air d'un con à me marrer comme un bossu derrière mon écran au boulot :lol: :lol:


ZE Moutton is back ! Merci à toi !

Publié : jeu. mai 27, 2004 7:36 pm
par anzar
:ph34r: :ph34r: aurions nous affaire à l'un des scénariste de blackadder (cf. rowan atkinson) alors aujourd'hui have you a new plaaanne???? (attention double sens :lol: :lol: :lol: :lol: )

Publié : jeu. mai 27, 2004 8:04 pm
par Don Diego 2000
pas mal la reference à Minus && Cortex façon Bolchévique :D


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Publié : ven. mai 28, 2004 11:09 am
par pelican72
:D :lol: :lol: Uf uf uf uf.......c'est toujours bon de te lire Moutton, bonne blague...

Dis, t'aurais pu quand même me donner un rôle moins ingrat que celui de l'amant (maitresse??) de Merlin hi hi hi..... :modoc: :) :us: in the navy......


Pélican 72

Publié : mer. juin 16, 2004 6:16 pm
par Moutton
Une nouvelle journée commence dans notre mère patrie. Le soleil commence à sortir ses premiers rayons de soleil par dessus les collines parsemées d’arbres solitaires. Le ciel est terne, nuageux, annonciateur d’une journée médiocre. Nous sommes en février, et toute la Russie est sous le contrôle allemand. Toute ? Oui, toute. Notre charmante petite base vient de se faire envahir, contre quelques tonneaux de vodka.

Nous nous retrouvons dans une des geôles. Comme si de rien n’était, ou presque, notre valeureux camarade va réveiller un valeureux camarade.

GhostRider : Camarade Merlin ! Le jour va se lever, il faut se préparer à lutter contre l’ennemi.
Merlin : Mmmmmrffblblblblblblllll….
GhostRider : CAMARADE !!
Merlin : mfblbblbblblll !!!
GhostRider : Mais que faites-vous sous les draps ….
Pélican : Hey !!! La couverture !! Fait froid la dessous !!
GhostRider : Mes excuses camarade …. Pélican, c’est ça ?
Merlin : Ca va, ça va, j’me lève …. Toutes façons, on est bloqués ici.
Pélican : C’est qui la bloquée là ?!
Merlin : laisse poupoune , c’est GhostRider qui a du mal
GhostRider : Camarade, ce n’est pas une raison pour … enfin … et Camarade Moos ?
Merlin : j’vais lui apporter son p’tit déj’ au lit, elle va trop kiffer d’la balle.
GhostRider : Camarade Merlin, je souhaiterais vous parler de ma condition en tant que votre serviteur …
Merlin : C’est quoi le menu du p’tit déj’ ?
GhostRider : Corn Flakes de pommes de terres dans leur ruisseau de vodka. Mais à propos de mes services …
Merlin : Waiche waiche. Viens, on va s’gaver.
Pélican : j’arrive, Merlinounet
GhostRider : Oui mais …. Mes services , tout ça … trop d’boulot …
Merlin : qu’eche que tu diche ? ‘achement bon ches corn flakches…
GhostRider : Bon, je vais réveiller Camarade Moos. Marre de cette bande de psychos.


Pendant ce temps, toujours dans leur trou à rat, les trois compères ronflaient toujours. Quand soudain …
Red Dog : Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh …… j’bien dormi moi !
Gaston : mais qu’il se taise !
Moutton : -ronflz-
Red Dog : Allons fidèles camarades !! Debout ! Une splendide journée nous attend !
Gaston : Pleine de galère ouais.
Moutton : GNAIEUH !!! Qui m’a donné un coup de pied ?!
Red Dog : Lève toi, fier et grand car ce soir …
Gaston : … c’est la salsaaaaaaaaaa du démon tagadadadada … BAF ….. GNAIEUH !!
Moutton : Mouhahahahahahahaaaa
Red Dog : Nan, car aujourd’hui, c’est le grand jour !
Gaston : Ah , qu’est ce que qu’on va faire aujourd’hui ?
Red Dog : Comme tous les jours mon petit Gaston, comme tous les jours, tenter de conquérir cette base !!
Moutton : Et le cœur des allemandes, non ?
Red Dog : Nan, ça c’est demain de 15h à 18h.
Gaston : Bon, p’tit déj’
Moutton : Waiche waiche.
Red Dog : Je vais d’abord vous expliquer mon plan génialissime. Et pis j’ai planqué la bouffe.
Gaston et Moutton : Haaaaaaaan …
Red Dog : Cette fois, il est d’une simplicité enfantine. Nous allons commencer par creuser un tunnel pour rejoindre les catacombes du XIVème Siècle. De là, nous poursuivrons dans l’obscurité pour trouver un objet magique….
Moutton : n’importe quoi ois s’trop compliqué
Red Dog : nan mais c’est siiiiiiiiimple !
Gaston : J’ai trouvé la bouffe !
Moutton : OUAAAAAAAIS !!
Red Dog : . . .


Un peu plus tard dans la matinée, alors que le soleil continuait à monter dans le ciel (il a que ça à faire aussi).

Alain-James : Camarade Merlin, il faut vous enfuir, cette base est condamnée par les Allemands.
Merlin : J’les aime bien moi les Allemands, ils ont un accent tout bizarre et rigolo.
Alain-James : Oui, mais ce sont nos ennemis.
Moos : pis ils ont volé toutes mes belles robes …. Bouhouhouhouhouuuuu
Merlin : tu les mettais jamais
Moos : fait trop froid pour mettre des bikinis ici
Merlin : bah alors, ça change rien
Alain-James : On peut se re-concentrer sur une éventuelle évasion ?
Merlin : Toi, t’en penses quoi Alain-James ?
Alain-James : Oui , mais euh non … c’est l’évasion qui faut …
Merlin : Je refuse de partir en moto
Moos : je refuse de m’évader en voiture
Alain-James : Oui , mais ça a déjà …
Moos : je refuse de me décoiffer pendant l’évasion
Alain-James : Attention ! Un garde !
Booly : Hein ? Merde, c’est moi le garde.
Alain-James : vite, changeons de sujet.
Merlin : Et si on prenait un avion pour partir d’ici ?
Booly : ‘tain, comment je hais le scénariste qui m’a mis ici. Au moins, chuis un Allemand, j’peux frapper et torturer des gens. Bon, c’est qui ces blaireaux la-bas ?
Alain-James : Il se rapproche. Attention
Merlin : Ouais, on pourrait prendre un gros un Messerschmitt, avec son moteur de benz. Dans ma zoum zoum zen !!!! Dans ma benz benz benz !! Poh poh poooooooh
Moos : Bon, j’vais me promener un peu.
Alain-James : Faut qu’je bois.

Pendant ce temps, dans les catacombes de la base…

Red Dog : Vous voyez, je vous l’avais dit, c’est tout simple
Moutton : On est pas encore arrivés
Gaston : J’ai toujours pas bien compris ce qu’on faisait ici
Moutton : Moi non plus
Red Dog : vous le saurez bientôt
Gaston : tiens, c’est ma dernière torche…
Red Dog : là , faut prendre à gauche
Moutton : tiens, j’aurais dit à droite
Gaston : moi aussi
Red Dog : c’est moi qui commande, c’est moi qui décide. Et maintenant, appelez moi Tzar.
Gaston : au fait Tzar, comment on fait pour savoir où on va ?
Red Dog : C’est tout simple, tout est là , dans cet objet.
Moutton : ce truc qu’on a récupéré tout à l’heure ? s’truc tout moche ?
Red Dog : ça s’appelle une Lipopette. C’est une sorte de cartographie en ..
Gaston et Moutton : guh ?
Red Dog : Ca y en a être grande carte facile à lire
Moutton : des fois, j’ai vraiment l’impression qu’il nous prend pour des cons
Gaston : Faut dire, il a pas tord.
Red Dog : meeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde !! J’ai perdu le bidule !!
Moutton : qu’est ce qu’il a à beugler ?


Horreur ! Malheur ! La dernière torche vient de s’éteindre et Tzar perd Lipopette …. Ilssont perdus !!




Dans le prochain épisode : Les conspirateurs vont-ils ne pas se perdre, et le Haut Commandement va-t-il réussir à s’enfuir ?

Publié : mer. juin 16, 2004 6:17 pm
par Moutton
Dans l’épisode précédent, nous avions laissé nos amis devant le danger. Un garde de la Wehrmacht s’approchait. Merlin était parti pour s’enfuir, Moos l’avait finalement suivi et Alain-James s’offrait une bonne bouteille de vodka pour tout oublier.
Booly : Halt ! Was ist das ?
Alain-James : Qué ?
Booly : Ah merde, je parle Allemand en plus. Bon, on va la jouer Papa Schultz. Keskeuh fou faite izi ? Fou n’afez pas le troit de zortir te fotre baraquement !
Alain-James : *glou glou glou*
Booly : Nein ! Z’est complètement verbotten !
Alain-James : M’en fous.
Booly : Zyva fait tourner la bouteille alors.
Alain-James : Nan , s’à moi !
Booly : Ach ! Nous afon les moyens te fou faire lâcher cette bouteille !
Alain-James : Oh ça va …
Booly : *glou glou glou*
Alain-James : C’est d’la bonne hein ?
Booly : Ja ! Ja ! Che fai en reprendre encore eine petit coup.
Alain-James : Fais-toi plaisir. Hey ! Laisse m’en un peu quand même !
Booly : Za est vraiment wunderbar !
Alain-James : Merde, j’ai perdu mon Merlin.
Booly : Ach ! Mais fou être eine Russe ! Alaaaaaaaarm !
Alain-James : Tou’d’suite, les gros mots…

Une amitié naissait, mais leurs différences était trop fortes. Alors que Alain-James se faisait emmener dans un baraquement, pendant ce temps, dans les souterrains de la base …
Moutton : ‘tain Red Dog, pourquoi t’as toujours des plans merdeux comme ça ?
Red Dog : Mais c’est pas ma faute, là ! C’est vous qui…
Gaston : Genre c’est toujours de notre faute quoi.
Red Dog : pas d’ma faute si c’est d’votre faute quand même !
Gaston : J’en ai marre de passer pour un bouquet mystère à chaque fois ! J’me casse.
Moutton : Bon, moi j’me casse à droite.
Gaston : T’es sur qu’il y a un couloir par là ?
Moutton : Chais pas, passe devant si tu te cognes, c’est qu’il y a un mur.
Gaston : T’es trop con, toi.
Moutton : S’toi l’con !
Gaston : S’toi toi !
Red Dog : Arrêtez les gars, j’essaye de retrouver les plans.
Gaston : autant retrouver une anguille dans une meule de foin.
Red Dog : Normalement, si je me rappelle bien, fallait prendre à droite… nan tout droit ! … ou à gauche… bon chais plus trop. Sans ma lipopette, chuis perdu moi.
Moutton : on est tous perdus, tadnul.
Gaston : Vous avez pas entendu comme une sorte de hululement lugubre ?
Moutton : T’as déjà entendu des hululements joyeux et festifs peut-être ? … J’en ai marre de cette équipe, mais j’en ai maaaaaaaaaaarre !
Red Dog : Regardez la-bas, une lumière …
Gaston : Mais qu’est-ce que c’est que ça peut-il bien être ?
Moutton : Allons voir.
Red Dog : S’toi va voir.

Laissons nos conspirateurs décider de s’ils vont tenter de s’approcher de cette source ou non car à la surface, se passent des choses bien étranges…
GhostRider : Non à l’exploitation des classes sociales ! Non à la fracture sociale ! Oui à l’égalité ! Oui à l’humanité !
Josse : Qu’est ce que je fous là moi ? … Ouais ! Un costume SS !
GhostRider : Tous ensemble contre le patronat !
Josse : Ach ! Eine sovietik a me mettre zou la dent ! Che fai pouvoir un peu me défouler ! Ja !
GhostRider : Salut camarade Allemand, rejoins moi dans la lutte qui … euh … pourquoi tu me regardes bizarre ?
Josse : Che crois que che fai beaucoup m’amuzer auchourd’hui, ja ! Gutten Tag, Kamarad. Alors comme za on se prend pour eine revoluzionnaire ?
GhostRider : Abolissons les uniformes ! Abolissons les étiquettes et les différences ! Abol… pourquoi tu souris ?
Josse : Nein. Nous allons discuter de za dans mon bureau, ja.
GhostRider : Ca va être audible avec cette alarme qui s’est déclenchée ?
Josse : Nein, mais za va être très touloureux, ja.
GhostRider : Pardon ?
Josse : …

L’alarme venait de se déclencher, mais Merlin et Moos étaient déjà prêts à s’enfuir, ils avaient trouvés un Messerschmitt 110-G2, le fleuron de la chasse lourde de la Luftwaffe, laissé sans surveillance.
Merlin : Bon. Maintenant, qu’est ce que je suis censé faire ?
Moos : Je crois qu’il faut démarrer les moteurs.
Merlin : Ah ouais, Moutton y m’avait expliqué une fois.
Moos : T’était copain avec Moutton ?
Merlin : Avant qu’il ne rencontre Red Dog et ses délires. Alors … bouton rouge … OK. Manette bizarre … en avant. Petit avion rigolo … OK. Manette jaune … pile au milieu. Ca c’est quoi ? ‘tain y sont relous les Allemands avec leurs mots à rallonge … ReichLuftMinisteriumDasZertorerVonGrossMalheur … Ca c’est bon …
Moos : euh tu fais quoi là ?
Merlin : Tais toi, femme, je me concentre !
Moos : Pardon ?
Merlin : Ahem … Bibiche, laisse moi donc me concentrer afin que nous puissions nous évader rapidement … pardon.
Moos : Mwai. Et moi j’fais quoi ?
Merlin : T’as pas la radio derrière ?
Moos : Ah ouais. Bon, je vais essayer de capter un truc sympa.
Merlin : ‘tain ! Y’a rien qui marche dans s’truc !
Moos : Ils pourraient pas faire un peu moins de bruit dehors ? Qu’est-ce que ça gueule !
Merlin : Je crois qu’ils ont sonné l’alarme et qu’ils sont lancés à notre recherche.
Moos : Qu’ils cherchent en silence, quoi.
Merlin : Ah ouais ! Me rappelle ! “Utilise la Force!” … HAN ! HAN ! Mais-tu-vas-marcher-espèce-d’avion-de- *cette partie vous est censurée par Censored Bros.* … GNGNGNGNNNN *CRAK* … ah merde, j’ai cassé la manette jaune … bon, j’vais essayer la rouge … GNGNGNNNN …

Laissons Merlin et Moos dans leur avion qui tentent, respectivement, désespérément de faire démarrer et d’écouter la radio pour aller de l’autre coté de la base, vers nos deux prisonniers…
Booly : Assis !
Alain-James : Ma bouteille !
Josse : Ach ! Booly ! Tu es izi auzi ?
Booly : Ja, j’ai trouvé eine rebelle qui tentait de s’enfuir.
Josse : Ah moi c’est un illuminé.
GhostRider : S’toi l’Illuminé Satanis ! Démons du capitalisme ! Le peuple aura votre peau ! C’est la luuuuuuuuuutteuh finaaaaaaaaaaaaaaaaaaaale ! Tous ensemble et demaaaaaaaaaaaaiiiinnnn …
Josse : Silence !
Alain-James : Tiens, t’es là pour quoi toi ?
GhostRider : Pour la lutte sociale entre les classes de la société, contre l’esclavagisme moderne, parce qu’il faut que …
Alain-James : Merde, un communiste.
Josse : Taisez-fou !
Booly : Bon, j’en ai marre de cet accent débile, j’arrête.
Josse : Allez, reste, on s’amuse bien.
Booly : Ouais, je reste mais sans accent.
Josse : Bon, on leur fait quoi à ces deux-là ?
GhostRider : Un bizoo ?
Alain-James : Me rendre ma bouteille ?
GhostRider : Une dédicace ?
Alain-James : Vous pouvez me rendre ma bouteille par exemple.
GhostRider : Me rendre ma pancarte ?
Alain-James : Tiens, y’a aussi me rendre ma bouteille que vous pouvez faire.
Booly : J’ai une meilleure idée !
Josse : Tu penses à ce que je pense ?
Booly : Non, ce n’est pas se déguiser en travelot.
Josse : pffffff
Booly : On va faire venir les deux !
Josse : Je sais pas s’ils ont mérité ça quand même, c’est hard !
Booly : Ouais, mais on est vils.
Josse : C’est vrai. J’vais les chercher.
GhostRider : euuuuh, c’est quoi les deux ?
Booly : Tu vas voir … enfin subir surtout.
Alain-James : J’peux avoir une dernière volonté ? J’peux avoir ma bouteille ?
Josse : Ils arrivent.
Booly : Za va être très touloureux ! JA !

Alors que dans les sous-sols de la base …
Red Dog : Allez mes fidèles compagnons ! Allez voir ce que c’est et protégez votre Tzar !
Moutton : Tu viens avec nous, non ?
Red Dog : Allez-y j’ai ... euh … mon lacet qui est défait.
Gaston : Viens Moutton, il a peur, s’tout.

La tension est à son comble. Que va-t-il advenir de Alain-James et GhostRider tous deux prisonniers des Allemands, promis à de terribles tortures ? Merlin arrivera-t-il à faire démarrer son avion et à s’enfuir avec Moos ? Mais cela n’est rien comparé à nos trois compagnons dans les souterrains. Quel est ce hululement sinistre ? D’où vient cette lumière étrange ? Moutton et Gaston doivent aller en reconnaissance car Red Dog n’a pas un physique facile. Red Dog espère au dernier degré qu’ils ne se feront pas attaquer par surprise car tout le monde sait que les laids tzars perdent leur queue quand ils sont attaqués

Publié : mer. juin 16, 2004 6:17 pm
par Moutton
<< Si quelqu'un a la bonne idée de vouloir en faire une ch'tite BéDé , ca me dérange pas :P >>

Publié : mer. juin 16, 2004 6:44 pm
par Knell
MOOOUUUUUAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF

ENOOOOOOOOOORRRRMEEEEEEEEE !!!!

Bill et John .. voila un scenar tout ecris

Trop bon :lol:

Publié : jeu. juin 17, 2004 10:55 am
par Booly
PTDR :lol:
tu cartonnes Moutt'

Publié : jeu. juin 17, 2004 11:13 am
par Aphid
:jumpy: :jumpy:

MDR !!!!!!!!!!!!

:jerry: :jerry: :jerry:

ENNNNNNNNNNNCCOOOOOOOOOOOOOOOOOORRREEE :P :P

Publié : jeu. juin 17, 2004 11:25 am
par Flyingtom
Un mélange savoureux de Monty Phyton et des aventures de Krân et de Kunù :lol: :lol:


attention BDmaniac inside :devil:


ENCORE ENCORE ! :jerry: :jerry: :jerry: :jerry:

Publié : jeu. juin 17, 2004 1:58 pm
par Moos_tachu
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Par contre je suis pas content, pourquoi ce serait toujours moi qui ferait la fille d'abord ?!! :angry: :angry:
Un peu à Merlin des fois quand même bordel ! :banana:

Publié : dim. juin 20, 2004 1:58 am
par werner
GEANT

Euh les laids tzars perdent , etc... du pur bonheur, un chef d'oeuvre... :lol:

Moutton , le fils spirituel de Pierre Dac et Francis Blanche

Signe Werner truffe qui va bientot partir en rea

Publié : mer. juin 23, 2004 5:18 pm
par Mosca
:jumpy: Furax est de retour ! :D

Publié : ven. juin 25, 2004 7:15 pm
par Mobius
Rolling On The Floor Laughing My Ass Open!!!!!!!!!!!!!!!!!! :D

Publié : dim. juil. 18, 2004 6:41 pm
par Spyhawk
Splendide ;)

Publié : lun. juil. 19, 2004 1:33 am
par Moutton
Dans l’épisode précédent, nous avions laissé nos amis devant le danger. Un garde de la Wehrmacht s’approchait. Merlin était parti pour s’enfuir, Moos l’avait finalement suivi et Alain-James Sical s’offrait une bonne bouteille de vodka pour tout oublier.
Booly : Halt ! Was ist das ?
Alain-James : Qué ?
Booly : Ah merde, je parle Allemand en plus. Bon, on va la jouer Papa Schultz. Keskeuh fou faite izi ? Fou n’afez pas le troit de zortir te fotre baraquement !
Alain-James : *glou glou glou*
Booly : Nein ! Z’est complètement verbotten !
Alain-James : M’en fous.
Booly : Zyva fait tourner la bouteille alors.
Alain-James : Nan , s’à moi !
Booly : Ach ! Nous afon les moyens te fou faire lâcher cette bouteille !
Alain-James : Oh ça va …
Booly : *glou glou glou*
Alain-James : C’est d’la bonne hein ?
Booly : Ja ! Ja ! Che fai en reprendre encore eine petit coup.
Alain-James : Fais-toi plaisir. Hey ! Laisse m’en un peu quand même !
Booly : Za est vraiment wunderbar !
Alain-James : Merde, j’ai perdu mon Merlin.
Booly : Ach ! Mais fou être eine Russe ! Alaaaaaaaarm !
Alain-James : Tou’d’suite, les gros mots…

Une amitié naissait, mais leurs différences était trop fortes. Alors que Alain-James se faisait emmener dans un baraquement, pendant ce temps, dans les souterrains de la base …
Moutton : ‘tain Red Dog, pourquoi t’as toujours des plans merdeux comme ça ?
Red Dog : Mais c’est pas ma faute, là ! C’est vous qui…
Gaston : Genre c’est toujours de notre faute quoi.
Red Dog : pas d’ma faute si c’est d’votre faute quand même !
Gaston : J’en ai marre de passer pour un bouquet mystère à chaque fois ! J’me casse.
Moutton : Bon, moi j’me casse à droite.
Gaston : T’es sur qu’il y a un couloir par là ?
Moutton : Chais pas, passe devant si tu te cognes, c’est qu’il y a un mur.
Gaston : T’es trop con, toi.
Moutton : S’toi l’con !
Gaston : S’toi toi !
Red Dog : Arrêtez les gars, j’essaye de retrouver les plans.
Gaston : autant retrouver une anguille dans une meule de foin.
Red Dog : Normalement, si je me rappelle bien, fallait prendre à droite… nan tout droit ! … ou à gauche… bon chais plus trop. Sans ma lipopette, chuis perdu moi.
Moutton : on est tous perdus, tadnul.
Gaston : Vous avez pas entendu comme une sorte de hululement lugubre ?
Moutton : T’as déjà entendu des hululements joyeux et festifs peut-être ? … J’en ai marre de cette équipe, mais j’en ai maaaaaaaaaaarre !
Red Dog : Regardez la-bas, une lumière …
Gaston : Mais qu’est-ce que c’est que ça peut-il bien être ?
Moutton : Allons voir.
Red Dog : S’toi va voir.

Laissons nos conspirateurs décider de s’ils vont tenter de s’approcher de cette source ou non car à la surface, se passent des choses bien étranges…
GhostRider : Non à l’exploitation des classes sociales ! Non à la fracture sociale ! Oui à l’égalité ! Oui à l’humanité !
Josse : Qu’est ce que je fous là moi ? … Ouais ! Un costume SS !
GhostRider : Tous ensemble contre le patronat !
Josse : Ach ! Eine sovietik a me mettre zou la dent ! Che fai pouvoir un peu me défouler ! Ja !
GhostRider : Salut camarade Allemand, rejoins moi dans la lutte qui … euh … pourquoi tu me regardes bizarre ?
Josse : Che crois que che fai beaucoup m’amuzer auchourd’hui, ja ! Gutten Tag, Kamarad. Alors comme za on se prend pour eine revoluzionnaire ?
GhostRider : Abolissons les uniformes ! Abolissons les étiquettes et les différences ! Abol… pourquoi tu souris ?
Josse : Nein. Nous allons discuter de za dans mon bureau, ja.
GhostRider : Ca va être audible avec cette alarme qui s’est déclenchée ?
Josse : Nein, mais za va être très touloureux, ja.
GhostRider : Pardon ?
Josse : …

L’alarme venait de se déclencher, mais Merlin et Moos étaient déjà prêts à s’enfuir, ils avaient trouvés un Messerschmitt 110-G2, le fleuron de la chasse lourde de la Luftwaffe, laissé sans surveillance.
Merlin : Bon. Maintenant, qu’est ce que je suis censé faire ?
Moos : Je crois qu’il faut démarrer les moteurs.
Merlin : Ah ouais, Moutton y m’avait expliqué une fois.
Moos : T’était copain avec Moutton ?
Merlin : Avant qu’il ne rencontre Red Dog et ses délires. Alors … bouton rouge … OK. Manette bizarre … en avant. Petit avion rigolo … OK. Manette jaune … pile au milieu. Ca c’est quoi ? ‘tain y sont relous les Allemands avec leurs mots à rallonge … ReichLuftMinisteriumDasZertorerVonGrossMalheur … Ca c’est bon …
Moos : euh tu fais quoi là ?
Merlin : Tais toi, femme, je me concentre !
Moos : Pardon ?
Merlin : Ahem … Bibiche, laisse moi donc me concentrer afin que nous puissions nous évader rapidement … pardon.
Moos : Mwai. Et moi j’fais quoi ?
Merlin : T’as pas la radio derrière ?
Moos : Ah ouais. Bon, je vais essayer de capter un truc sympa.
Merlin : ‘tain ! Y’a rien qui marche dans s’truc !
Moos : Ils pourraient pas faire un peu moins de bruit dehors ? Qu’est-ce que ça gueule !
Merlin : Je crois qu’ils ont sonné l’alarme et qu’ils sont lancés à notre recherche.
Moos : Qu’ils cherchent en silence, quoi.
Merlin : Ah ouais ! Me rappelle ! “Utilise la Force!” … HAN ! HAN ! Mais-tu-vas-marcher-espèce-d’avion-de- *cette partie vous est censurée par Censored Bros.* … GNGNGNGNNNN *CRAK* … ah merde, j’ai cassé la manette jaune … bon, j’vais essayer la rouge … GNGNGNNNN …

Laissons Merlin et Moos dans leur avion qui tentent, respectivement, désespérément de faire démarrer et d’écouter la radio pour aller de l’autre coté de la base, vers nos deux prisonniers…
Booly : Assis !
Alain-James : Ma bouteille !
Josse : Ach ! Booly ! Tu es izi auzi ?
Booly : Ja, j’ai trouvé eine rebelle qui tentait de s’enfuir.
Josse : Ah moi c’est un illuminé.
GhostRider : S’toi l’Illuminé Satanis ! Démons du capitalisme ! Le peuple aura votre peau ! C’est la luuuuuuuuuutteuh finaaaaaaaaaaaaaaaaaaaale ! Tous ensemble et demaaaaaaaaaaaaiiiinnnn …
Josse : Silence !
Alain-James : Tiens, t’es là pour quoi toi ?
GhostRider : Pour la lutte sociale entre les classes de la société, contre l’esclavagisme moderne, parce qu’il faut que …
Alain-James : Merde, un communiste.
Josse : Taisez-fou !
Booly : Bon, j’en ai marre de cet accent débile, j’arrête.
Josse : Allez, reste, on s’amuse bien.
Booly : Ouais, je reste mais sans accent.
Josse : Bon, on leur fait quoi à ces deux-là ?
GhostRider : Un bizoo ?
Alain-James : Me rendre ma bouteille ?
GhostRider : Une dédicace ?
Alain-James : Vous pouvez me rendre ma bouteille par exemple.
GhostRider : Me rendre ma pancarte ?
Alain-James : Tiens, y’a aussi me rendre ma bouteille que vous pouvez faire.
Booly : J’ai une meilleure idée !
Josse : Tu penses à ce que je pense ?
Booly : Non, ce n’est pas se déguiser en travelot.
Josse : pffffff
Booly : On va faire venir les deux !
Josse : Je sais pas s’ils ont mérité ça quand même, c’est hard !
Booly : Ouais, mais on est vils.
Josse : C’est vrai. J’vais les chercher.
GhostRider : euuuuh, c’est quoi les deux ?
Booly : Tu vas voir … enfin subir surtout.
Alain-James : J’peux avoir une dernière volonté ? J’peux avoir ma bouteille ?
Josse : Ils arrivent.
Booly : Za va être très touloureux ! JA !

Alors que dans les sous-sols de la base …
Red Dog : Allez mes fidèles compagnons ! Allez voir ce que c’est et protégez votre Tzar !
Moutton : Tu viens avec nous, non ?
Red Dog : Allez-y j’ai ... euh … mon lacet qui est défait.
Gaston : Viens Moutton, il a peur, s’tout.

La tension est à son comble. Que va-t-il advenir de Alain-James Sical et GhostRider tous deux prisonniers des Allemands, promis à de terribles tortures ? Merlin arrivera-t-il à faire démarrer son avion et à s’enfuir avec Moos ? Mais cela n’est rien comparé à nos trois compagnons dans les souterrains. Quel est ce hululement sinistre ? D’où vient cette lumière étrange ? Moutton et Gaston doivent aller en reconnaissance car Red Dog n’a pas un physique facile. Red Dog espère au dernier degré qu’ils ne se feront pas attaquer par surprise car tout le monde sait que les laids tzars perdent leur queue quand ils sont attaqués…

Publié : lun. juil. 19, 2004 1:38 am
par Moutton
Dans notre épisode précédent, nous avions laissé les pauvres Alain-James et GhostRider aux mains diaboliques de Booly et Josse. De terrifiants bruits se faisaient entendre derrière la porte. Ces bruits se rapprochaient, encore et encore. Puis d’un coup, le silence si ce n’est le frottement de souliers sur le sol. Ils étaient à moins de cinq mètres maintenant. On pouvait entendre des chuchotements mais incompréhensible. Josse et Booly se souriaient l’un l’autre, d’une manière assez … enfin bon ! GhostRider commençait à ressentir une peur au fond de lui, mais tentait vainement de chanter ‘L’internationale du Petit Satanisme Communiste’ alors que Alain-James cherchait désespérément sa bouteille du regard… D’un coup, les portes s’ouvrirent en fracas.

porco et Pelican : Nous sommes deux frères Allemands … nés sous le signe des méchants …
Josse : Euuuuh Booly … c’est quoi ça ?
Alain-James : Oulah
porco et Pelican : … do do do ré mi fa si ré … comment on va trop vous étriper …
Booly : Je …euh … hum …
Alain-James : Pwahahahahaahahahaaaaa ! C’est ça vos bourreaux ?
GhostRider : Chuis sur qu’ils sont même pas syndiqués.
Josse : Y’avait pas une bouteille qui traînait par ici ?
Alain-James : Ouais, la mienne !
Booly : ‘tain, je rêve …
porco et Pelican : … ré ré ré mi fa do si sol … vos dents vont allez racler s’sol …
Josse : Mais c’est quoi ce cirque ?
Booly : bin euh … j’avais bien demandé ‘Les deux grands bourreaux’ pourtant.
Josse : Ils ont du te refiler ‘Les deux gigolos’…
porco : Tremblez, jeunes rebelles ! Votre heure est venue ! Nous allons bientôt …
Pelican : … on m’avait dit qu’il y avait une jeune femelle torride et complètement nympho …
porco : ah naaaan ! Tu casses tout l’effet de terreur là ! Pô cool.
Pelican : Ouais ok genre. Déjà qu’ils ont Booly et Josse, pas la peine d’être terrifiés en plus.
Booly : Ca veut dire quoi ça ?
Pelican : Tu vois, et en plus ils comprennent rien…
GhostRider : Camarades ! Camarades ! Détachez vous de vos chaînes qui vous séparent ! Ensemble nous pouvons …
Tous : Ta gueule !
GhostRider : Hey ! Je fais ça pour vous moi ! J’entame une grève de la parole.
Josse : Tenu !
Alain-James : Puisque apparemment c’est la fête à la saucisse, y’aurait personne pour me détacher de mes liens, là ? siouplé.
porco : Après la torture.
Pelican : Ouais, après.
Alain-James : Et ça va consister en quoi votre torture ?
Pelican : bin normalement je devais m’entretenir avec une femelle dénudée …
porco : Il t’arrive de penser à autre chose que ça ?
Pelican : hum … Vodkaaaaaaaaa
Alain-James : Copain !
GhostRider : Tiens, ils sont passés où Booly et Josse ?

Silence dans la petite pièce froide. Mais où étaient passés les deux gardes SS ? Alain-James et GhostRider allaient-ils se faire torturer ou sympathiser autour de bouteilles de vodka ?
Pendant ce temps, Merlin et Moos étaient dans le Messerschmitt Bf-110, laissé près d’un hangar.

Merlin : Brrrrrrrrrrrr vrrrrrrrrmmmmmm bang bang !! tac tac tac !!
Moos *à travers les écouteurs* : Je *krchrcrhchhch* mal … qu’est-ce *krchrcrhchhch* toi ?
Merlin : Attention, à quatre heures ! Pang pang ! Iiiiiiiiiiiiiouuuuuuu ….
Moos : *krchrcrhchhch* allumé les moteurs ?
Merlin : Hein ? Nan, j’ai toujours pas trouvé pour les moteurs, je m’entraîne ! Vrrrrrrrrrrrrr blam blam !!
Moos : Mais tu attends *krchrcrhchhch* de ce *krchrcrhchhch* de *krchrcrhchhch* ?
Merlin : On a été touchés ! Il faut évacuer !!
Mobius : Gutten Tag.
Merlin : Aaaaaaahhh au secours ! Je suis bloqué !!
Moos : Attention ! *krchrcrhchhch* devant l’appareil !
Mobius : Puis-che fou temanter ze keu fou faites dans zette afion ? Das ist verbotten.
Merlin : Mà qué si ! Yé souis oune réfugié y yé né sé pas comment rétourné chez moi.
Moos *sortie de l’avion, à coté de Mobius* : Merlin ! Descends de là, tout d’suite !
Merlin : Naaaaaaan ! J’pas fini encore ! Cinq minutes s’teu plé !
Mobius : Mais kes keu zé que ce berdel ? Qui êtes fou ?
Moos : Chuis la compagne de l’autre autiste la-haut.
Merlin : La mort plutôt que la défaite ! Vous l’emporterez pas au Paradis ! Vrrrrrrrrrrrrrmmmmm !! PANG BLAM !! HA HA !! J’en ai eu un !!
Mobius : Che ne kompren plus rien ...
Moos : Vivement que me casse de cette base pourrie…
Mobius : Ach ! Fou auzi fou foulez partir ?
Moos : grave.
Mobius : Ich bin eine pilote. Mein afion est just izi.
Moos : Yeepee !!
Mobius : Et fotre kompagnon ?
Moos : . . .

Moos allait-elle partir avec cet inconnu Mobius vers une base meilleure ? Combien de temps Merlin allait-il rester dans son avion avant qu’un garde vienne le trouver et l’enfermer dans une cellule moite et miteuse ?
Alors que régnait une agitation hors-normes en surfaces, les sous-sols n’en étaient pas moins agités.

Red Dog : Allez-y, vaillants guerriers ! Allez trouver et pourfendre cet animal qui ose troubler notre belle aventure ! Vous avez ma bénédiction.
Gaston : Complètement allumé le Red Dog.
Moutton : Je crois qu’il a plus toute sa tête.
Gaston : Je suis pas convaincu qu’il l’ait déjà eu.
Red Dog : Qu’entends-je ? Une rébellion ?
Moutton : C’est pas ça, c’est qu’on comprend plus rien à tes plans de conquête machin tout ça …
Red Dog : C’est pour ça que vous n’êtes que mes sous fifres …
Gaston : Ouais, comme dans les Fifres et les Serfs ?
Red Dog et Moutton : . . .
Gaston : Bah quoi ?
Moutton : Rappelle-moi pourquoi tu l’as choisi lui ?
Red Dog : Je t’avouerais que là, comme ça, sans préparation …
Gaston : Ca m’fait peur ce hurlement …
Moutton : Tu permets, on discute …
Red Dog : Ouais, mais pour mener à bien mes plans machiavéliques, il faut passer par ces sous-sols. Ainsi, on pourra remonter dans les anciens corridors qui nous mèneront directement vers …
Moutton : Ouais ok c’est ça. Viens Gaston, on y va.
Gaston : Toi d’abord !
Red Dog : … et alors, on tombera directement sur la porte qui, une fois ouverte par mes soins grâce à mes dons de crochetage de … euuuh … les gens ? Vous êtes où ? … ATTENDEZ MOI !!!
Moutton : Et si on se fait attaquer ? T’as plus peur ?
Red Dog : HA HA ! Je n’ai jamais peur ! Je tenais juste à m’assurer que vous feriez selon mes plans machiavéliques.
Gaston : Maintenant, il s’agit de marcher sur des yeux, pour pas faire de bruit. Faut rester furtifs.
Red Dog : Oui, taisez-vous, soyons comme l’ombre qui se déplace harmonieusement et silencieusement le long des murs lors du zénith du soleil à Bamoildo, proche de la piscine où l’on peut voir de tendres corps dénudés … hum …
Moutton : Bin dis donc, ça t’en mets dans des états …
Red Dog : Oui euh hum ! On reprend la marche !
Gaston : J’ai quand même l’impression qu’on se jette dans la gueule du gnou, moi.
Red Dog : Fais moi confiance, petit homme.
Gaston : S’toi petit.
Moutton : Silence !

Ainsi, les trois conspirateurs s’enfoncèrent, tant bien que mal, vers les ténèbres, enfin, vers la petite lueur qui émettait des bruits étranges.
A quelques dizaines de mètres au dessus, dans une petite pièce noire …

Booly : Je ne sais pas si c’est bien ce que l’on fait…
Josse : Tais-toi.
Booly : Penses un peu à l’image de nous dehors …
Josse : N’aie pas honte de ce que tu fais ni de ce que tu es. Fais moi confiance, tout va bien se passer.
Booly : Non, je n’aime pas ça !
Josse : Tu es trop engagé maintenant, je te pardonnerais pas si tu me laisses tomber.
Booly : C’est du chantage ?
Josse : Je pourrais raconter des choses …
Booly : Je n’ai rien à me reprocher ! Je suis blanc comme neige !
Josse : Et ce qu’on est en train de faire, là, tous les deux ?
Booly : Ca … ce … ça n’a rien à voir ! Tu as juré que tu n’en parlerais pas !
Josse : Sauf si tu m’y forces.
Booly : Tu sais, c’est ma première fois …
Josse : Je sais, ça fait toujours un petit peu bizarre, mais après, c’est un certain plaisir qui se dégage, tu vas voir.
Booly : J’aime pas ça …
Josse : Laisse-toi aller … Prend un verre de vodka, ça va te détendre.
Booly : . . .

Quelques centaines de mètres à gauche …

Merlin : Poum Plam ! Há há há !! Yé vous é tous toué ! Yé souis lé meilleur !! N’est-ce pas bibiche ? …. Bibiche ? …
*grand souffle de vent glacial*
Merlin : Mais ?! Elle est avec cette espèce de Dandy !! Ooooh ça va pas se passer comme ça !!!

Alors que Merlin allait violemment rentrer en collision avec Mobius, les deux prisonniers étaient en proie à leurs bourreaux.
Alain-James : Bon, finalement, c’est quoi notre torture tout ça ?
porco : bin, à la base, c’était une nuit d’amour avec Pelican, mais faut voir avec lui maintenant.
Pelican : Je refuse ! Energiquement !
Alain-James : Au moins, on est d’accord.
GhostRider : Ca c’est encore un coup de la propagande capitaliste qui souhaite nous désunifiés afin de mieux pouvoir prendre le contrôle de nos possessions …
porco : Il s’arrête jamais lui ?
Alain-James : Je crois pas non.
GhostRider : C’est de la censure ! Je proteste !
Pelican : ah non, il s’arrête jamais.
Alain-James : Et un grand coup sur la tête ?
porco : *BAM*
GhostRider : . . .
Alain-James : Coooooooooooooool !!
Pelican : Bon, et cette torture ?
porco : Ouais, faut trouver un truc ‘achement bien.
Alain-James : Me forcer à finir ma bouteille, par exemple.


Laissons les bourreaux trouver une technique à la mesure de leurs prisonniers, dont l’un est inconscient, et retournons dans les catacombes …

Gaston : ‘tain, comment il fait chaud…
Moutton : Plus, on se rapproche de la lumière plus il fait chaud…
Red Dog : pom pom pom pom …
Gaston : Ca a pas l’air de le déranger plus que ça notre Red Dog…
Red Dog : Humm ? J’trouve qu’il fait de bon en meilleur ici moi.
Moutton : On voit que c’est pas toi qui transporte tout le matériel …
Red Dog : Chacun ses petits problèmes … pom poum pom topom topoum pom pom …
Gaston : Il est bizarre not’ Chef, on dirait qu’il a le cerveau en émulsification.
Moutton : Tu t’arranges pas non plus toi.
Red Dog : Parlez moi moins fort ! On va se faire repérer et attaquer !
Gaston : On va rester muets comme des câpres…
Red Dog : Pom pom topom topom topom poum poum …
Moutton : Vous sentez pas une odeur étrange ?
Gaston : Si, ça sent bon même.
Moutton : Ca vient de Red Dog !!
Red Dog : Pom topom topom …


Que va-t-il se passer désormais ? Mobius et Merlin vont-il rentrer dans un combat meurtrier ? porco et Pelican vont-ils trouver une torture à faire pâlir Alain-James et GhostRider ? Red Dog, et sa troupe, vont-ils finalement tendre vers le but final, à savoir prendre le contrôle de la base ? Pour l’instant, toutes ces questions restent en suspens, et dans le fond des catacombes, un phénomène rarissime a lieu : lorsque soumis à une vague de chaleur les Tzars topomment, émettent une odeur douce et sucrée qui se répand dans les airs

Publié : lun. juil. 19, 2004 1:39 am
par Moutton
2 épidodes d'un coup, bande de chanceux !

Publié : lun. juil. 19, 2004 1:44 am
par Corktip 14
Mouahaha, excellent ça Moutton, vraiment excellent! Encore!!!!! B) :D :jumpy:

Publié : lun. juil. 19, 2004 5:52 am
par Alain-James
T'es un mec dangereux Moutton ;)
Continue, continue man, jsuis fan B)