Dans le mille Emile (8)

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werner
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Dans le mille Emile (8)

#1

Message par werner »

Maintenant que je suis en vacances, le neurone tourne à vide, enfin pas tant que ça quand même.
Vous ne saturez pas ?

Bon plus j’écrivais mes conneries et plus je furetais à droite et à gauche sur les Lancaster, le Bomber Command et je cherchais de renseignements sur internet.
Je vous conseille entre autre :
http://raf-lincolnshire.info/index.htm
http://www.aviation-fr.info/guide/lancaster.php

Bon en gros 27 % de rescapés sur un tour de 30 missions. Les ¾ ne revenaient pas.
Statistiquement, aucune chance de faire un tour complet !
Respect profond pour ces combattants de l’ombre
Donc, même si les chasseurs focalisent les regards, ces chevaliers des temps modernes, j’ai découvert, ce que je soupçonnais déjà, c’est que le bombardement à dégusté, de manière moins glorieuse face à l’Histoire, mais de façon effroyable. Donc mon Werner et son équipage de branquignols d’habitude très légers, le sont peut être un peu moins ce coup ci.
Bon je n’ai pas regardé les stats sur le He 111, mais à mon avis c’est du kif.


************************************** Première Mission *****************************************************

- Messieurs, je vous confie ces avions, c’est la prunelle de mes yeux, mon sang, ma vie. Les sagouins qui ne respecteront pas les procédures moteurs, les tables de regimes, les durées de surégimes et les températures auront personellement affaire à moi. Je ne parle pas de ce que prendront ceux qui me raméneront des gruyéres.
LA FLAK CA S’EVITE dit il en haussant le ton.
- Il se prend pour Micklin celui-la !
- Ta gueule, toi tu as trop regardé les «Têtes Brulées» quand tu étais petit.
- …Ceux la auront intérêt à sauter et ne pas rentrer pour éviter ma colére.

Paulo, le chef mécano avait rassemblé les trois nouveaux équipages, nouvellement affectés en unité opérationnelle et leur faisait la morale. Ceux-ci étaient alignés dans le hangar principal au garde à vous, laissant passer la rogne du chef mécano qui reprenait de plus belle.

- … Je veux les rapports de retour de mission remplis correctement et pas de torchons avec des « moteurs 2 qui merde » ou “radio qui ne marche pas ». C’est à coup de pompes dans le Q que je vais vous apprendre à écrire mes gaillards...
...Bon faites attention à vos os, rentrez entiers, c’est le plus important dit-il en baissant le ton et la tête.
- Arf, un sentimental. dit Raymond.
- Chuuuuuuut dit Werner, tais toi il va nous attribuer les zincs.
- Bon alors reprit-il en designant le premier équipage, vous là, les Hongrois, je vous prête le « Bell of Budapest »
- C’est pas en Autriche Budapest ? murmura Werner
- Vous autres là designant l’équipage de purs Brits, vous ne m’avez pas l’air très éveillés, je vais vous confier le « Beattles of Liverpool ». Bon là les derniers, enfin des Français, c’est quoi ce truc, un clébard ?
Il est propre au moins ? Il va pas tout me saloper ?
Bon alors vous, j’hesite entre le « Spirit of Vesoul » ou le « Lady Pleyoud ».

Il baissa la tête vers ses fiches.

- Bon adjugé pour le « Lady Pleyoud » on vient de plastifier le plancher, ça sera plus facile à laver quand votre boite à mordre aura pissé partout.

Quelques jours plus tard, 24 Lancasters, à la queue leu-leu attendaient la fusée verte libératrice. Ils devaient rejoindre deux autres box de Lancasters pour aller bombarder une usine de roulement à billes en pleine nuit au cœur de l’Allemagne.

L’équipage du « Lady Pleyoud » était fin prêt, tétanisé par le trac. Werner avait la main droite posée, crispée sur la manette des gaz. Marcel, le second pilote vérifiait d’un dernier coup d’œil les paramétres de décollage. Température d’huile, régimes des 4 moteurs (gracieusement prétés par Paulo !) Radiateurs full open, 20 deg de volets, tout avait l’air OK. Il croisa le regard interrogateur de Werner et hocha la tête d’un signe d’assentiment.
Tout était OK.
La fusée verte déchira la nuit noire.

- Leader à tous : OK on y va

Werner vit le Lancaster du leader s’ébranler devant lui. Les trois équipages de bleus pour leur première mission volaient avec lui et ne devaient le lacher à aucun prix.

Distinguant les feux de navigation du leader, au loin, s’élevant dans les airs puis quelques secondes après dans les écouteurs, d’un ton sec , « Leader airborn ».
La main sur les quatre manettes de gaz, Werner sentit la main de Marcel se poser sur la sienne. Il leva un œil, Marcel le regardait. Il poussa les manettes en grand, regardant au loin le bout de piste qu’il ne voyait pas, le bouquet d’arbres le long de la route à peine 100 m du seuil de pistes et des 10 t de bombes incendiaires dans la soute.
30 nœuds, …. 50 nœuds, Marcel égrénait les vitesses, 90 nœuds, …100 nœuds… Werner tira doucement sur le manche, du coin de l’œil il voyait les feux de piste défiler de plus en plus vite. L’appareil dans un brouhaha infernal, vibrant de partout s’arracha du sol à la puissance des 4 moteurs Rolls Royce.
- Vario positif annonça Marcel
- 2 Airborn dit séchement Werner à la radio.

Marcel rentra le train, un cran de volet pendant que Werner partait dans un lent virage en montée cherchant dans l’obscurité les feux de navigation du leader.
Ouf, nous ça y est, se dit Werner en songeant aux Autrichiens de Budapest juste derriére lui en train de décoller.
- Train rentré, volets à zéro, radiateurs ouverts à moitié annonça Marcel. Températures OK Régime OK, Mélange sur auto, Hélices toujours sur petit pas.

On sentait le soulagement dans le Lancaster. Werner se tourna pour regarder le chien couché derrière lui.
Tiens il ne moufte pas se dit-il.

Le Lancaster rassembla sur le leader et au cours de l’heure qui suivit toujours cerclant à la verticale du terrain, les autres bombardiers vinrent s’intégrer dans le dispositif, comme à l’exercice.

Le leader annonça le cap. Le box continuait à prendre de l’altitude. A partir de 10.000 pieds Werner annonça à l’interphone du bord : « A tous, vérifiez vos masques et l’oxygéne »
Avant de quitter la terre ferme et de s’élancer à passer le Channel, Le leader annonça à la radio : « Leader à tous, Light Off, tenez votre position, attention aux risques d’abordage »
Marcel éteignit les feux de navigation, d’un seul coup, toutes les lumières des 23 autres Lancasters s’éteignirent. On ne distinguait que les lueurs des flammes d’échappements des appareils juste à proximité.
Le vol s’enfonça dans la nuit.

- « A tous, prevint Werner à l’interphone, soyez vigilant autour. Raymond et Maurice gaffez bien sur tribord, on a les autrichiens de budapest …
- Tchéques, corrigea Riné le radio, les Tchéques de Budapest. Budapest c’est en Tchécoslovaquie.
- Oui bon ça va reprit Werner vexé, bon, chouffez bien sur le zinc sur tribord, et toi va donc amorcer les bombes ça t’occupera au lieu de me donner des cours de géographie.

Le vol continua tranquillement, l’équipage attentif aux avions autour d’eux. De temps en temps on voyait au loin des traceuses monter vers le ciel, d’autres box se faisant accrocher par la Flak.

La nuit appartenait aux bombardiers, des dizaines et des dizaines, comme eux, volant en box dans la nuit noire, tétus, vers leurs objectifs, tenaces, imperturbables aux ravages de la Flak ou des Nachtjagder, dont on ne voyait que les traceuses de 20 mm vous déchirant une aile ou la carlingue, laissant les grands oiseaux blessés s’abattre vers le sol pendant que le prédateur disparaissait dans la nuit après la passe fatale. Le trou dans le box était immediatement bouché par l’avion suivant, indifférent, en apparence, au drame qui venait se dérouler sous ses yeux. Le vol continuait, imperturbable, un avion et un équipage de moins, happés par la nuit.

Pfouuuuuuu bien le temps de voir venir songea Werner en regardant pour la trois millième fois les cadrans des paramétres moteurs.

« Leader à tous, 5 minutes de l’objectif, tenez vous prêt »

Werner jeta un coup d’œil dehors, la nuit était noire, au sol aucune lumière ne transparaissait, le black out était bien suivit.
- « Soute à bombe ouverte » annonça Marcel
Werner avait les yeux rivés sur le leader.
- La vache il zigzague dans tous les sens !
- Normal, il corrige pour viser, précisa Marcel

Les premières explosions de 88 apparurent devant, trop bas pour l’instant.

« Ca y est, on est repéré. »
Au briefing, on leur avait annonçé que l’objectif était particulièrement bien protégé. C’était déjà un miracle d’être arrivé aussi loin sans s’être encore fait allumer.
Les premiers projecteurs commencèrent à déchirer la nuit. Les explosions se rapprochaient d’eux.
Les servants des affuts de Flak corrigeant au fur et à mesure, les tirs devenaient de plus en plus précis. Les traceuses de 20 mm montaient du sol, traçant de grandes arabesques mortelles.
- Leader à tous, 1 minute de l’objectif, on garde le cap, on tient la formation.

Werner se crispa sur les commandes, ne quittant pas le leader des yeux. Marcel après avoir encore vérifé que la soute à bombes était bien ouverte attrapa la commande de largage.
Le mur d’explosions se faisait de plus en plus pressant, l’avion était balloté dans tous les sens, Werner arcbouté sur les commandes restait, tétu, au coté de son leader, imperturbable aux projecteurs aveuglants qui avaient fini par accrocher la formation et rendaient les tirs de Flak de plus en plus précis.
La flak ça s’évite songeait Werner se rappellant les paroles de Paulo, quel con, je voudrai bien l’y voi…
- LARGAGE hurla le leader.
- Bombs away dit Marcel, soulagé, le pouce crispé, enfoncé sur la commande de largage.

Werner sentit l’avion bondir en avant pendant que le chapelet de bombes s’égrénait sous l’avion.

Un grand flash blanc tournant à l’orangé quand l’essence aviation s’enflamma illumina le cockpit du Lancaster.
- ATTENTION à 3 heure hurla Maurice depuis la tourelle dorsale.

Le Lancaster des Hongrois venait de prendre un coup au but de 88, il glissait entièrement embrasé vers le Lady Pleyoud.
Werner fit glisser en piqué l’appareil sur la gauche pour éviter d’être entrainé aussi dans la chute mortelle du Bell of Budapest. L’appareil passa au dessus d’eux, déjà mort, plongeant vers le sol.
- La vache dit Marcel, suivant des yeux la boule de feu tombant en vrille, pas même un mot à la radio.
- Pauvres Polonais murmura Werner.
- ‘Tain ça rigole pas en dessous dit Raymond de sa tourelle arrière, fasciné par les explosions et les incendies que la passe de bombardement venait de déclencher.

A la radio, ça commençait à s’affoler, d’autres appareils avaient été touchés et tentaient tant bien que mal de suivre la formation.

Werner regardait au dessus de lui cherchant dans l’obscurité le box qu’il venait de quitter. Il voyait un autre Lancaster, un moteur en feu en train de perdre de l’altitude. Le box devait partir sur un grand virage à droite après la passe de bombardement.

- Tu les vois ? demanda Werner à Marcel
- Pfffffffff Non Keud. Je crois qu’on les a paumés
- 2 à leader, on vous a perdu, on rentre comme on peut.
- Leader à 2, reçu. Good Luck les enfants.

- Bon que fout le chien maintenant que l’on a besoin de lui ? dit Werner en se tournant derriére lui.
Le chien était toujours couché et ne bougeait pas.
- Riné monte voir, le clebard a quelque chose.
- OK Je me débréle et j’arrive.

Le radio monta et s’agenouilla auprés du chien.
- Feuque ! Il est malade s’écria Riné il a vomit partout. Vous n’avez rien senti ?
- Avec le groin ? pov’ truffe répondit Werner en songeant avec soulagement que le plancher avait été plastifié.
Qu’est-ce qu’il a ?
- No sé, intox alimentaire ?
- ???!!! Ah bon ?
- Oui on dirait, je ne sais pas trop, des croquettes frelatées peut-être.
- Merde, va voir la trousse de secours s’il y a quelque chose.

Riné redescendit dans le local radio à la recherche de la trousse de secours, potassant les notices de premiers secours.
- ‘Tain, dit-il, y’a rien sur les chiens
- Les cons reprit Werner, et après ils viennent te bassiner que les animaux sont sacrés en Angleterre.
- Euh ce n’est peut-être pas prévu qu’il y ait des chiens à bord des bombardiers. suggéra Marcel.
- Oui peut-être, mais ils auraient du prévoir, je te rappelle que c’est lui qui nous raméne.
Bon alors Riné tu trouves quelque chose oui ou merde ? lança Werner excédé.
- Ah part des suppos effervescents rien de bien terrible pour ce qu’il a.
- Bon alors qu’est-ce que tu attends pour lui mettre, que je te signe un formulaire ? s’emportait Werner.
- Tu veux que je mette un suppositoire effervescent au chien. ?
- Nia nia nia, tu veux rentrer en stop abruti ? Y’a que le chien pour nous ramener, c’est pas vrai de m’avoir foutu des truffes pareilles.Tu veux pas que je le fasse non plus ?
- Ben si. Répondit ingénuement le radio.
- … Euh … Et qui c’est qui pilote pendant ce temps là ? répondit Werner soulagé d’avoir trouvé cette excuse à deux balles.

Le radio prit la boite de suppos, réajusta ses gants et se mit à genoux auprès du chien.
Werner n’osait tourner la tête.
- Ayé annonça Riné soulagé au bout de quelques minutes, Ouf ! V’la une bonne chose de faite.
- Bon cap à L’Ouest, on verra quand le clébard ira mieux.

Le vol continua, cap à l’Ouest, seul, dans l’obscurité. Au loin tout autour on distinguait de grands incendies déclenchés par d’autres raids. Pour l’instant, à bord tout se passait bien, le Lancaster se faufilait entre les nuages épars et les faisceaux des projecteurs, traquant les cibles sans répit. Tout l’équipage scrutait dehors avec attention, un éventuel Nachtjagder.
Riné était resté auprés du chien sur qui comptait tout l’équipage du « Lady Pleyoud »

- Dites les gars, il est plus étanche le clébard, ça sort de tous les cotés précisa Riné.
- Gardez les groins dit Marcel, prévenant et prudent.
- La vache il a l’air bien mal, pourvu qu’il s’en sorte sinon on est mal pour rentrer songea à haute voix Werner.
- Faudra que je vois d’ou viennent ses croquettes, ça, c’est encore un coup des Brits, quelle bande de faux jetons grognait Raymond depuis sa tourelle de queue.
- Bon toi ça va, tu chouffes derrière et tu t’occupes pas du clébard pour l’instant rétorqua Werner, on verra à terre. Si on y arrive pensa Werner…

Le vol continua relativement au calme, au bout de deux heures le chien allait mieux, il se leva, alla pisser au pied du yoke de Werner, descendit dans le local radio boire dans sa gamelle d’eau, regarda le chat qui le toisa du haut de son poste radio et remonta doucement vers le cockpit, la tête basse en remuant doucement la queue.

- A tous, le chien va mieux annonça d’un ton réjoui Werner à l’interphone. Alors Marcel, à l’Ouest …
- Rien de nouveau répondit Marcel.

Le soulagement régnait maintenant à bord du Lady Pleyoud.

- Fous le dans la bulle s’il va mieux, il va nous guider.
Le chien fut propulsé, chancelant dans la bulle ou il commença à remuer de la queue en regardant vers la base.

Ouf ! Sauvé songea Werner.
Sous les directives du chien, le retour dans l’obscurité, à la base se déroula sans problémes. L’avion se posa sans encombre. L’ambulance attendait le chien au pied de l’avion pour l’évacuer.

Werner, fier de lui et du devoir accompli, termina le rapport de fin de mission avant de le signer, après avoir précisé que le chien avait été malade et par : Demande de réapprovisionnement des suppositoires effervescents de la trousse de secours.

Paulo allait être content

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Signé Werner, truffe qui va cacher les dragées FUCA
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Corktip 14
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#2

Message par Corktip 14 »

Toujours un aussi bon cru, la truffe!! Continue!

Pis je regrette pas de ne pas avoir été me pieuter finallement :laugh:
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Drosan18
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#3

Message par Drosan18 »

Ah magnifique saga de l'été :yes: j'attends le prochain numéro avec impatience ;)
Venir en aide et porter secours, envers et contre tout
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FireFox13
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#4

Message par FireFox13 »

whaaaa... ca met de bonne humeur pour le debut de la journée ca...

Merci Werner !

En attendant la suite ;)
Moi, j’étais sur qu’ils reviendraient crevés ; ils sont vivants, un succès. Mieux, une surprise... LA 51TH MASSILIA
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arno54
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#5

Message par arno54 »

Je viens de fouiller toutes les archives pour lire la saga :-)

Rien à dire, joli brin de plume!

Dommage qu'il n'y ait pas un post qui regroupe le tout, dans l'ordre, parce que j'ai la sensation d'avoir raté des trucs : j'aimerais bien pouvoir imprimer le tout et profiter de l'ensemble!

C'est vraiment bon, et je sais de quoi je parle, chapeau Werner!
-Ce que j'ignore, je dois l'apprendre. Ce que je sais, je dois l'enseigner.-
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werner
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#6

Message par werner »

Merci à tous pour les compliments.
Un peu de pub maintenant, le premier Emile était l'interview pour mes 1000 posts.
Le reste se lit dans l'ordre en descendant.

L'interview

La mission

Décorés

Descendus

Le vol du Lancaster

FLEET AIR ARM

1 st Lancaster Finishing school

Première Mission

@Arno : Jolie signature ...

Signé Werner, truffe qui va souffler un chouia

Mosca
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#7

Message par Mosca »

encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore !encore ! .... j'aime bien ! :blush: ......... :wavetowel
Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz .... hips ! :beer: Bzzzzzzzzzzzzzzzzzz .... :vampire:

arno54
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#8

Message par arno54 »

@Werner >signature< : ouais ça fait toujours classe mais ceux qui me connaissent finissent toujours par se dire que je n'en pense pas un mot! Me demande encore pourquoi? ;-)
-Ce que j'ignore, je dois l'apprendre. Ce que je sais, je dois l'enseigner.-
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