Publié : mar. déc. 28, 2004 1:20 am
Bon pour mes 1000 posts, j'avais eu deux idees, la premiere une interview au coin du feu et la deuxieme une interview au cours d'une mission.
L'interview au coin du feu m'avait fait beaucoup rire (si si ! ). La deuxieme moins, mais bon, vous jugerez vous meme. Je l'ai reprise mais c'est quand meme un niveau au dessous. (si ca ca ne s'appelle pas preparer l'auditoire
)
Aller, en route, preparez les cagettes de tomates pourries
*******************LA MISSION*************************************
Les manettes poussées a fond le Lancaster chargé jusqu'a la gueule sébranla doucement sur le terrain en herbe. Werner sentait la chaleur des mains de Marcel, le copilote a travers ses gants sur les manettes des gaz.
30 noeuds, ... 40 noeuds, ... les vitesses s'égrénaient, la piste défilait, les lumieres couraient de plus en plus vite. La queue de l'appareil se redressa, Werner commenca a voir le bout de la piste a travers le pare brise.
90 noeuds annonca le copil. Va falloir y aller se dit La Truffe, il tira doucement mais fermement sur le manche. Le Lancaster se tendit, et commenca a sélever doucement.
- Airborne lacha Werner,
Marcel, la main deja posée sur la manette rentra le train. Un double Clong quelques secondes suivantes confirma l'annonce du copilote.
- Train rentré.
Marcel prit la check list et commenca a énoncer les lignes une par une. Werner concentré et habitué écoutait et checkait attentivement chaque ordre.
Pression d'huile, température , volets, etc... tout paraissait normal. le regime moteur avait été redescendu et le Lancaster montait en cerclant. A l'interieur, tout vibrait.
- Bon tu me le montes a 25.000 pieds, qu'on rassemble avec les autres s'adressa Werner au copilote en se débrelant, je vais pisser.
Engoncé dans la combinaison grand froid, les fils de la radio et le tuyau de l'inhalateur a la main La Truffe descendit dans le couloir ou siégeait le radio.
Le journaliste assis sur le strapontin se leva brusquement a son approche.
- Ah Monsieur Werner, nous avons decollé, je ne vous remercierai jamais assez de m'emmener a bord pour cette mission. l'interview précédant ayant été brutalement...
- Bon deux secondes, je vais pisser.
- Euh, Ah bon ou ca ? je ne crois pas qu'il y ait de toilettes dans ce genre d'appareil il me semble.
- T'as raison, y a pas. Je vais dans la soute a bombes, je pisse dessus, comme ca ca ne géne personne. Plus tard, ce n'est pas la peine, ca péle trop. Y'a pas de chauffage a bord.
Au bout de quelques minutes la truffe revint, soulagé, malgré les mouvements de l'avion et le froid, la miction n'avait pas été impossible.
- Bon alors, on en etait ou ? soupira Werner.
- Oui donc comme je le disais notre precedente rencontre , chez vous, s'etait un peu brutalement conclue.
- Ah oui, je me rappelle, quand le chien vous avait mordu pendant vous essayez de déterrer ses os au fond du jardin.
- Pas les os, mes clefs de voitures.
- Ah oui les clefs de voiture...
Le radio se leva tapota l'épaule de la truffe et lui hurla dans l'oreille :
- Marcel vient d'annoncer que l'on est a Angel 25, les autres rassemblent sur nous, on va prendre le cap.
- Ah bon, bien c'est bien. Tiens le chat est sur ta radio remarqua t-il.
- Oui oui il est revenu confirma le radio.
Suivant les regards de la truffe et du radio, le journaliste tomba sur le chat qui dormait, en boule sur l'enorme poste de radio de l'appareil.
Il se rappela de la note de teinturier de sa précédente rencontre avec le greffier incontinent.
- Il dort toujours ici?
- Oui répondit la truffe ca fait bien un mois qu'il n'etait pas venu la. D'habitude il dort sur la radio, les lampes lui tiennent chaud, L'autre fois, on s'est fait alpaguer par un chasseur de nuit. le poste a explosé en prenant une bastos.
Il etait dessus, on a mis deux jours a le faire sortir de l'avion. Depuis il a les poils cramés et il est incontinent.
- Euh, vous l'emmenez toujours ?
- Un peu mon neveu, c'est la mascotte on part pas sans lui.
- Ainsi vous avez été attaqué par un chasseur de nuit ennemi, tres interressant et cela se situait ou ?
- Aucune idée, Marcel et moi on est nul en navigation, on a pas de GPS pépére.
- Mais vous avez un navigateur non.
- Non, on l'a viré pour prendre le chien.
- Comment cela, vous avez ce fauve a bord ?
- Ben vi, quand on partait, il courrait sur la piste et nous suivait ce con.
- Et, et ... alors ?
- Ben les coasts guards en avaient marre de le récuperer quand il essayait de traverser la manche.
- Ah oui il est croisé Terre Neuve
- Eh oui.
- Bon sinon vous n'avez donc pas de navigateur.
- Non, il ne s'entendait pas avec le chien et lui bouffait ses croquettes, ca n'allait plus.
- Mais comment faites vous alors ?
- Bah pas grand chose, on part vers l'Est on traverse la Manche et on fait un petit tour de l'autre coté et quand on est a court de carburant on fait demi tour et on rentre.
- Mais et vos ailliers dans le box ?
- Géneralement on les paume dans le noir on va pas en chier une pendule pour un bombardier de plus ou de moins.
- Et vos bombes vous en faites quoi ? interrogea le journaliste de plus en plus interloqué.
- Géneralement on les balance dans la flotte en rentrant. A terre ce serait trop dangereux on pourrait blesser des gens assura la truffe.
- Mais sans navigateur et au vu de votre incompetence a la navigation comment rentrez vous ?
- Le chien remue la queue quand on est dans la bonne direction.
- Ah oui en effet nota le journaliste pensif.
Le radio se leva et hurla dans l'oreille de la Truffe :
- Raymond a repéré des flammes d'échappement de moteur au dessus de nous dans nos 5 heures.
A suivre ................
Signe Werner truffe qui va finir de corriger les fautes d'orthographe
L'interview au coin du feu m'avait fait beaucoup rire (si si ! ). La deuxieme moins, mais bon, vous jugerez vous meme. Je l'ai reprise mais c'est quand meme un niveau au dessous. (si ca ca ne s'appelle pas preparer l'auditoire
)Aller, en route, preparez les cagettes de tomates pourries
*******************LA MISSION*************************************
Les manettes poussées a fond le Lancaster chargé jusqu'a la gueule sébranla doucement sur le terrain en herbe. Werner sentait la chaleur des mains de Marcel, le copilote a travers ses gants sur les manettes des gaz.
30 noeuds, ... 40 noeuds, ... les vitesses s'égrénaient, la piste défilait, les lumieres couraient de plus en plus vite. La queue de l'appareil se redressa, Werner commenca a voir le bout de la piste a travers le pare brise.
90 noeuds annonca le copil. Va falloir y aller se dit La Truffe, il tira doucement mais fermement sur le manche. Le Lancaster se tendit, et commenca a sélever doucement.
- Airborne lacha Werner,
Marcel, la main deja posée sur la manette rentra le train. Un double Clong quelques secondes suivantes confirma l'annonce du copilote.
- Train rentré.
Marcel prit la check list et commenca a énoncer les lignes une par une. Werner concentré et habitué écoutait et checkait attentivement chaque ordre.
Pression d'huile, température , volets, etc... tout paraissait normal. le regime moteur avait été redescendu et le Lancaster montait en cerclant. A l'interieur, tout vibrait.
- Bon tu me le montes a 25.000 pieds, qu'on rassemble avec les autres s'adressa Werner au copilote en se débrelant, je vais pisser.
Engoncé dans la combinaison grand froid, les fils de la radio et le tuyau de l'inhalateur a la main La Truffe descendit dans le couloir ou siégeait le radio.
Le journaliste assis sur le strapontin se leva brusquement a son approche.
- Ah Monsieur Werner, nous avons decollé, je ne vous remercierai jamais assez de m'emmener a bord pour cette mission. l'interview précédant ayant été brutalement...
- Bon deux secondes, je vais pisser.
- Euh, Ah bon ou ca ? je ne crois pas qu'il y ait de toilettes dans ce genre d'appareil il me semble.
- T'as raison, y a pas. Je vais dans la soute a bombes, je pisse dessus, comme ca ca ne géne personne. Plus tard, ce n'est pas la peine, ca péle trop. Y'a pas de chauffage a bord.
Au bout de quelques minutes la truffe revint, soulagé, malgré les mouvements de l'avion et le froid, la miction n'avait pas été impossible.
- Bon alors, on en etait ou ? soupira Werner.
- Oui donc comme je le disais notre precedente rencontre , chez vous, s'etait un peu brutalement conclue.
- Ah oui, je me rappelle, quand le chien vous avait mordu pendant vous essayez de déterrer ses os au fond du jardin.
- Pas les os, mes clefs de voitures.
- Ah oui les clefs de voiture...
Le radio se leva tapota l'épaule de la truffe et lui hurla dans l'oreille :
- Marcel vient d'annoncer que l'on est a Angel 25, les autres rassemblent sur nous, on va prendre le cap.
- Ah bon, bien c'est bien. Tiens le chat est sur ta radio remarqua t-il.
- Oui oui il est revenu confirma le radio.
Suivant les regards de la truffe et du radio, le journaliste tomba sur le chat qui dormait, en boule sur l'enorme poste de radio de l'appareil.
Il se rappela de la note de teinturier de sa précédente rencontre avec le greffier incontinent.
- Il dort toujours ici?
- Oui répondit la truffe ca fait bien un mois qu'il n'etait pas venu la. D'habitude il dort sur la radio, les lampes lui tiennent chaud, L'autre fois, on s'est fait alpaguer par un chasseur de nuit. le poste a explosé en prenant une bastos.
Il etait dessus, on a mis deux jours a le faire sortir de l'avion. Depuis il a les poils cramés et il est incontinent.
- Euh, vous l'emmenez toujours ?
- Un peu mon neveu, c'est la mascotte on part pas sans lui.
- Ainsi vous avez été attaqué par un chasseur de nuit ennemi, tres interressant et cela se situait ou ?
- Aucune idée, Marcel et moi on est nul en navigation, on a pas de GPS pépére.
- Mais vous avez un navigateur non.
- Non, on l'a viré pour prendre le chien.
- Comment cela, vous avez ce fauve a bord ?
- Ben vi, quand on partait, il courrait sur la piste et nous suivait ce con.
- Et, et ... alors ?
- Ben les coasts guards en avaient marre de le récuperer quand il essayait de traverser la manche.
- Ah oui il est croisé Terre Neuve
- Eh oui.
- Bon sinon vous n'avez donc pas de navigateur.
- Non, il ne s'entendait pas avec le chien et lui bouffait ses croquettes, ca n'allait plus.
- Mais comment faites vous alors ?
- Bah pas grand chose, on part vers l'Est on traverse la Manche et on fait un petit tour de l'autre coté et quand on est a court de carburant on fait demi tour et on rentre.
- Mais et vos ailliers dans le box ?
- Géneralement on les paume dans le noir on va pas en chier une pendule pour un bombardier de plus ou de moins.
- Et vos bombes vous en faites quoi ? interrogea le journaliste de plus en plus interloqué.
- Géneralement on les balance dans la flotte en rentrant. A terre ce serait trop dangereux on pourrait blesser des gens assura la truffe.
- Mais sans navigateur et au vu de votre incompetence a la navigation comment rentrez vous ?
- Le chien remue la queue quand on est dans la bonne direction.
- Ah oui en effet nota le journaliste pensif.
Le radio se leva et hurla dans l'oreille de la Truffe :
- Raymond a repéré des flammes d'échappement de moteur au dessus de nous dans nos 5 heures.
A suivre ................
Signe Werner truffe qui va finir de corriger les fautes d'orthographe
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