Avec la campagne pacifique des LAL, on vient de finir la section consacré à WAKE ISLAND après 8 missions à caractère historique. Le dernier vol de cette session Wake est fictif, car met en place la fuite des joueurs pour que la campagne puisse continuer sous d'autres cieux du pacifique...
Je vous propose de découvrir le briefing, les rapports des deux seuls pilotes survivants, ainsi que le débriefing de la mission. Vous verrez ainsi l'ambiance que j'essaie de mettre dans chacun de nos vols. Je remercie d'ailleurs les pilotes LAL de rentrer dans le jeu, que ce soit en plein vol au cours de la mission, ou encore dans leurs rapports écrits rendu dans les jours qui suivent la partie on-line.
Voici le breifing en format Power Point:
ICI
Si vous avez un Pack OFFICE, vous pourrez cliquer sur les zones du briefing pour accèder directement aux sections voulues. Sinon, ca sera un diaporama classique.
Après plus de 2 heures de vol, seuls deux pilotes s'en sortent. Voici le rapport du premier pilote:
CORSO
VMF 211
Ile de Wake - le 22 décembre 1941
Mission: Evacuation de l'ïle de Wake
MTO : Ciel couvert 4/10 brumeux.
Plafond : 1100m.
Groupe Charlie
Canal radio 1
Leader général: Jack Sparrow Indicatif Lowendal
Ailier : John HANOVER indicatif Dorns
Ailier : Sean O'CONNOR indicatif Guignol
Ailier : Scott CANNON indicatif Fox
Ailier : Pitt Mc LAURIN indicatif Corso
Ailier : John MERRICK indicatif Francis
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Rapport de mission.
C'est la panique complète, les japs arrivent en force, il faut qu'on évacue dare-dare. Ca pilonne dans tous les coins, à croire que ces foutues faces de cul nous balancent tout ce qu'ils ont sous la main. Harold est déjà dans le Catalina avec Betty et toute la paperasse. Ils auraient du faire un grand feu, au lieu de vouloir emporter toutes ces conneries. En fait de feu, pas besoin, c'est les japs qui l'ont allumé.
Le GMC de service nous emmène aux appareils sur les chapeaux de roue, et dans le virage qui nous amène à la piste, manque de se retourner. Un grand coup de frein nous envoi tous contre la ridelle, nos appareils sont là, à priori intact.
On saute du bahut en courant, et je manque de me casser la cheville en me prenant les pieds dans un trou. Bordel, c'est pas le moment. Je cavale vers ma machine, et monte sur l'aile. Le cockpit est fermé, et je suis tellement énervé que je n'arrive pas à l'ouvrir......Bordel de bordel, tu vas t'ouvrir....nom d'une pipe. Un meccano arrive en courant, et ouvre la verrière d'un déclic.......
Bon..... Restons calme, restons calme..
Je saute sur le siège, et pendant que le meccano me brelle sur mon siège, je vérifie rapidement ma machine, et démarre tout de suite mon moteur. Les gestes sont automatiques, un vrai robot. Mon moulin à peine démarré, en relevant la tête, j'aperçois dans nos 10.00h une nuée de Betty qui ne sont pas là pour nous faire la conversation. Je réalise que le mécano est debout sur l'aile....
Tires toi, putain, tires toi, va te mettre à l'abri, je me démmerde tout seul. Tout est OK, fous le camp, que Dieu te protège.....
Il saute de l'aile sans demander son reste et file ventre à terre vers la protection des boxes de parking.
Les Betty nous avoinent copieusement, ça pète de partout, la tour viens d'exploser et un incendie monumental barre la piste.
Déjà Jack donne le top décollage. Je ferme ma verrière. J'suis l'avant dernier, et j'espère que ça va pas nous tomber dessus, à John et moi.... J'avoue qu'à ce moment, la sainte trouille me prend.... j'ai l'impression que tous les coups sont concentrés sur moi. Lorsque Scott pousse les gaz, j'en fait autant, quasiment en même temps.....
Allez, bon sang, allez "Solid Jackson", avance, avance, aide moi à sortir de ce trou..... Une fois en l'air, je peux éviter, mais là, avec ces putains d'avions qui nous arrivent dessus, encore et encore, tant que je suis au sol, je suis une cible facile.
Je vois arriver l'incendie à la vitesse grand V, et je réalise que la bombe a du faire un cratère énorme, et si je me prends les roues la dedans..... Je tire sur le manche alors que ma vitesse est limite, mais ça passe. Jack a breaké à gauche, l'habitude, et les Betty nous arrivent de face maintenant. J'espère qu'il n'y en aura pas un qui aura l'idée de nous chercher.... là. Parce que à la vitesse où on est, il n'aura pas de mal. A priori ça se passe bien, et en arrivant au cap 75, je vois le Catalina de Harold qui grimpe doucement.
En dessous, il semble qu'un Betty a pris en chasse John ou Jack, je n'arrive pas à distinguer lequel des deux. Je suis le Catalina, sa protection est trop importante, et avec John collé dans mes 5, on le rattrape pour se mettre en formation serrée à sa droite.
L'ensemble des appareils se regroupe et la formation prend le cap de l'évacuation.
Ouf..... Merci Saint Antoine. On est sorti de cet enfer. Je penses à tous ceux qui sont restés sur place, les meccanos, la compagnie de commandement, ils avaient tous un garant à la main, mais qu'est-ce qu'ils vont foutre avec un garant contre des pièces de 260mm!!! Combien de morts il va y avoir? on ne le saura jamais. Ils sont partis dans le meilleur des cas pour passer le restant de la guerre dans des camps. Et d'après la rumeur, il ne semble pas que les japs soient des tendres....
Perdu dans ces pensées tristes et macabres, je réalise qu'Harold fait le point des compas. Alors qu'il devait être réglé sur le cap du PA où on doit se poser, le mien indique toujours Wake!!! Chienlit de guerre, les mécanos n'ont pas eu le temps de les régler tous, nous sommes partis avec 12.00h d'avance, ils devaient faire ça cette nuit. Le seul qui soit en état, c'est celui de Sean. Va falloir le protéger lui....sinon, c'est la baille assurée.
Cette constatation faite, nous prenons notre vitesse et notre altitude de croisière à 800 m/sol. Qu'est-ce qu'il est poussif le PBY... On plafonne à 220 Km/h, et je suis obligé de sortir les volets, avec un peu plus de gaz, pour pouvoir conserver une formation potable. Francis, imperturbable semble scotché dans mes 5. Je lui donne mes paramètres. Je profite de ce moment de répit pour essayer de calculer nos temps et la route. Si on se paume, vaut mieux prévoir.
Après 8' de vol, Harold nous contacte, il est temps de virer au 330 et de grimper à notre nouvelle altitude de croisière, à 2200m. Cette partie du vol se passe sans histoire, jusqu'à ce qu'on tombe sur un barrage de navires, qui tirent de toutes leur pièces. Ces foutus enfoirés de bridés ne veulent décidemment pas nous laisser partir. Sur les consignes de Jack, on grimpe au dessus du PBY, à une altitude de 3500. Tout à coup, à la radio, il semble que Jack a été touché par la DCA. Il s'éjecte. Merde, ça a mal commencé, et ça continue. Sean prend le lead, et une fois passé ce barrage, j'essaie de récupérer la formation, mais je ne vois plus personne. Je reprends le cap 330, et j'aperçois plus bas, le PBY. On se reforme, le temps d'arriver au point de nav suivant.
Après environ 15' de vol, Harold nous donne le top, on vient au 070, direction la maison. Il est temps de s'éloigner de ce merdier. Je commence à décompresser. Pour les japs, si ils veulent nous avoir, il va falloir qu'ils nous cherchent..... Autant trouver une aiguille dans une botte de foin. A peine ais-je pensé à ça, qu'un contact est signalé dans nos 11.00h, non, pas 1, mais 4. Sean nous donne l'ordre d'aller au charbon, et c'est tous ensemble qu'on leur fonce dessus. John collé à mes basques, je croise 2 zéros qui nous passent au dessus en virage droit. Je break à droite pour les prendre en chasse, et me retrouve dans les 6 du leader de la paire, son ailier dans mes 3 heures. Je sais que John veille au grain, et je m'aligne sur ma cible. Une rafale un peu appuyée, et son aile gauche est coupée en deux. Je break à droite, mais ne voit plus rien. Tout le monde a disparu, sauf John, dans mes 6. Bon sang, pour retrouver la formation, ça va être coton!!! Nous reprenons un cap au 070, et dans mes 10.00h, j'aperçois 2 contacts. Nous nous rapprochons, pour constater que ce sont des hydravions japonais. L'envie est grande de leur faire leur fête. Mais le problème n'est pas là, il faut rejoindre, ne pas laisser la couverture avec un trou. J'annonce par radio ma découverte, et Scott, "oeil de Lynx", me signale qu'on se trouve dans les 09.00h de la formation. Je laisses ces proies faciles avec regret, et rejoint ma position, à gauche du PBY selon les instructions de Sean. On les garde à l'oeil. ils ont une route parallèle à la notre. Après plusieurs minutes d'observation, il semble qu'ils changent de cap, et deviennent agressifs. Sean demande à la 3ème paire, c'est à dire nous, d'aller voir de plus prés. Nous quittons la formation, et fonçons vers les hydravions, qui sont alors plus bas que nous. J'encadre l'ailier dans mon collimateur. Je préviens Sean qu'ils ne semblent pas agressifs, et qu'ils ont un cap au 220, certainement un cap retour. Sur ordre, je laisses à nouveau ces 2 intrus avec doublement des regrets, et rejoint la formation.
A peine la formation rejointe, que Sean d'abord, et Harold ensuite, nous signalent des zéros dans nos 6. Le temps de me retourner vers la gauche, je vois des traçantes passer tout prés de mon aile. Instinctivement, je break à droite, et recherche les cibles. Je suis en dessous, et dans les 5.00h du PBY, lorsque j'aperçois un zéro faisant feu de toutes ses armes sur le PBY. Le fuselage se casse au pied de dérive. J'entends à la radio, les hurlements de l'équipage. La haine, la haine à l'état pure me monte à la gorge. Je continue mon virage en le serrant, et arrive dans ses 6. Il m'a vu, et à ce moment précis, commence la danse de la mort, celle d'où l'un des deux ne reviendra pas.
Je suis collé à lui comme une sangsue, tire plusieurs rafales qui touchent, mais qui apparemment sont sans effet. Sauf qu'après plusieurs minutes, à monter et à descendre, il prend une pente prononcée et percute la surface à pleine vitesse. La vengeance, contrairement à ce que l'on dit, n'est pas un plat qui se mange froid. J'ai pris plaisir à mettre à mort ce voyou.
Je vois passer un zéro en dessous de moi, dans mes 10.00h, je retourne ma machine, et descends vers lui plein pot. Il ne cherche même pas à m'éviter, je pense qu'il ne m'a pas vu. Je presse la détente, encore et encore. Des morceaux de fuselage s'en détachent. Il plonge droit vers l'eau. En voilà encore un que "les Prussiens n'auront pas" comme disait ma grand mère. Je cherche autour de moi, et ne trouve plus personne. Il m'a semblé entendre que John Hannover a du s'éjecter, en panne de gouverne. John mon ailier a disparu. J'entends Scott et Sean se débattre un peu plus loin. Sean est en mauvaise posture et Scott va à sa rescousse. Mais trop tard, Sean percute a pleine vitesse. Je vois devant moi un zéro qui semble en difficulté. Je m'aligne dans ses 6 et lâche une rafale qui doit l'exploser, mais qui après quelques hoquets, s'arrête nette. Pétard, je suis winchester. J'en informe Scott, et lui indique que je continue la chasse, en espèrant le pousser à la faute. L'ennemi monte et descend dans une valse circulaire, plusieurs fois, je manque de le percuter et passe in extremis en dessous. Après plusieurs tours, Scott m'annonce qu'il est dans mes 6, mais qu'un jap perdant du carburant essaye de me prendre pour cible pour dégager son copain. Une rafale de Scott le fait lâcher prise, et il semble que son moteur soit touché car je l'aperçois hélice en drapeau. Celui là n'ira plus très loin. Scott entre alors dans la danse, et aligne le dernier des zéros restant. En une rafale bien ajustée, il l'endommage et celui-ci va percuter la surface.
La tension retombe, mais je suis encore tendu comme une corde à piano. On fait le bilan, pour constater que nous sommes les deux seuls survivants. Quelle hécatombe. Tous le copains.... Betty, toujours un sourire, un mot gentil....J'en ai gros sur la patate.
Scott me ramène aux dures réalités, pour m'annoncer que nous sommes paumés en plein milieu, avec des compas inutiles. Je décide de prendre un cap au 70, celui initialement prévu. Il me semble qu'Harold nous avait prévenu de prendre un cap au 55 à partir de ce point en cas de problèmes. J'en fait part à Scott, mais celui-ci n'a rien entendu. Mais alors, d'où je sors ce cap??? Décision est prise de continuer au 55. J'espère que je ne me trompe pas.
Les minutes coulent lentement, et rien à l'horizon. On grimpe à 2500m pour essayer d'avoir une vue plus large, mais rien, rien... J'envisage sérieusement le fait qu'on soit obligé de se poser à court de carburant. Scott a une idée de génie.... On ne doit plus être très loin de la TF 11. Contactons les par radio. Il appelle sur la fréquence tour, et miracle, le contrôleur nous réponds. Nous lui expliquons la situation, et il nous informe qu'il envoie 4 appareils à notre recherche. Après plusieurs minutes, où le ciel reste désespéramment vide, au 2ème contact radio, on nous demande de cercler sur place feux de nav allumés. Presque immédiatement, un F4F nous aperçoit, et nous ramène au bercail. La nuit est presque tombée, et j'ai beaucoup de mal à distinguer le Saratoga. Mais comme c'est bon de le voir. Je me présente vertical, et j'ai tout de suite la clairance pour me mettre en finale. Heureusement le Saratoga va vite, car je loupe tous les brins, n'accroche que ceux de l'extrémité du pont. Enfin à la maison. Je parque ma machine en bout de pont, un mécano vient me donner un coup de main pour m'extraire du cockpit. Je suis en nage, et le coup de main est le bienvenue. Il interroge :
Alors, c'était comment la bas?
Dur mon ami, l'enfer..... Oui, l'enfer....
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Pilote : Vivant
Appareil : en bon état
Revendications : 3 zeros
Témoignages: Vu Scott abattre 2 zeros
Marquages japonais: Un des zeros abattu par Scott portait une bande bleue sur la dérive.
La fin de WAKE chez les LAL...
La fin de WAKE chez les LAL...
#1L'escadrille a besoin de plusieurs volontaires pour compléter son effectif : NOTRE SITE. NOTRE FORUM.
Nos Screenshots tirés de nos vols de campagnes : ICI.
Trucs & Astuces de l'éditeur de missions: ICI.
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Trucs & Astuces de l'éditeur de missions: ICI.
#2
Voici le rapport du 2e pilote survivant:
FOX
VMF 211
Ile de Wake - le 22 décembre 1941
Mission: Evacuation de l'ïle de Wake
MTO : Ciel couvert 4/10 brumeux.
Plafond : 1100m.
Groupe Charlie
Canal radio 1
Leader général: Jack Sparrow Indicatif Lowendal
Ailier : John HANOVER indicatif Dorns
Ailier : Sean O'CONNOR indicatif Guignol
Ailier : Scott CANNON indicatif Fox
Ailier : Pitt Mc LAURIN indicatif Corso
Ailier : John MERRICK indicatif Francis
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Rapport de mission.
Le hurlement des sirènes me vrille les tripes alors que je saute du camion. Les japs sont sur nous et j'entends le grondement des moteurs des bombardiers qui nous survollent. Je galope vers mon coucou. En fait c'est celui du capitaine Harold. Je dérape dans la poussière. Un mécano m'aide à grimper et m'arnacher dans mon cockpit. Je ne sais pas si Harold apréciera mais mes mécanos ont repeint Le F4 du patron à mes couleurs.
Déja le gros Pratt & Whitney pétarade . Dans mes 10h, j'aperçois une vague de bombardiers qui survole l'ile. On va déguster !!!. Je me tourne vers mon mécano qui agite le bras et me fait signe de rouler. Nos regards se croisent et, dans ses yeux, je peux lire la fierté de cet homme qui se sait probablement condamné. J'espère qu'il s'en sortira !. je me concentre sur mes instruments, une dernière vérification . Je claque ma verrière et j'entends Jack Sparrow donner l'ordre de décollage. Je pousse la manette des gaz à fond . Le couple est énorme et la roulette de queue se soulève immédiatement me dévoilant l'horreur autour de moi. Des avions japonais partout, des explosions et des flammes!! Un appareil me survole et malgré le hurlement rageur de mon moteur plein gaz, je suis assourdi par le bruit de ses mitrailleuses. Les salauds ! ils straffent le personnel au sol. Devant moi, un mur de feu se dresse . la piste vient d'encaisser ! Il faut que je passe ! Je tire sur le manche et baisse mes volets en position atterrissage. Mon F4 commence à s'élever lourdement et je traverse les flammes qui s'élèvent à plus de 30m. L'escadrille , ou plutôt ce qu'il en reste, 6 appareils, prend rapidement de l'altitude en virage gauche mais déja des japs nous tombent dessus. je colle à mon leader Sean O'CONNOR et le suis dans ses évolutions. Un Val semble s'en prendre à Jack et John hanover son aillier. Nous dégageons et j'aperçois du coin de l'oeil le PBY Alpha one qui s'éloigne vers l'est. Tous les Wildcats parviennent à s'extirper de la fournaise et nous rejoignons le catalina.
Nous nous mettons en formation et volons ainsi une dixaine de minute au cap 70 puis Jack CRAM vire à gauche sur un cap 330 et grimpe à 2200m. Lui et son catalina poussif emportent loin de Wake sa précieuse cargaison ! En plus des officiers de l'Ile et des documents importants, Betty a pris place dans l'appareil. Harold qui la connait bien a fermé les yeux sur la ruse de CRAM pour la faire monter à bord.
Une quinzaine de minutes après le décollage, un barrage d'artillerie de marine nous encadre. Nous survolons une flotte de croiseurs et destroyers et les bouffeurs de riz nous arrosent avec tout ce qu'ils ont. Sean grimpe vers 3500m. Nous nous trainons à 210Km/h .Le catalina est encadré par de gros éclatements noirs de DCA. Sparrow décide de faire diversion et avec son aillier il plonge sur les navires ennemis qui les prennent pour cible. la radio crépite et Hannover nous annonce que Jack a été abattu par la DCA. Sean lui demande de rejoindre au plus vite et nous franchissons le barrage. Le catalina est toujours là et nous nous reformons sur lui. Harold, dans le PBY, fait un relèvement au compas répétiteur. Nous en profitons tous pour vérifier ses indications. Malheur ! Seul Sean O'connor possède un compas réglé sur la Task Force 11. Notre décollage a été avancé de plusieurs heures et les mécanos n'ont sans doute pas eu le temps de régler tous les compas. Au fond de moi, je me dit que la partie est mal engagée. On a pas intéret à perdre Sean !
Soudain, des contacts apparaissent devant nous . ca ne peut être que des ennemis et nous fonçons plein gaz sur eux. Des zeros nous croisent et nous voila partis dans un combat tournoyant. Je parviens à demeurer derrière mon leader que je renseigne sur les appareils qui nous entourent. Lui concentré sur sa visé , parvient à abattre un zéro. Le PBY s'éloigne et Sean décide de le ratrapper. Nous reformons sur lui et Hannover resté en protection raprochée tandis que deux F4F pilotés par Pitt Mc LAURIN et John MERRICK continuent le combat. A la radio, nous pouvons suivre la bataille et Pitt annonce qu'il vient d'abattre un zéro et qu'il fonce vers nous pour nous rejoindre. Une minute passe et Mc LAURIN annonce qu'il nous a en visuel. Nous ne distinguons aucun F4 et lui demandons de vérifier. J'entends une exclamation et Pitt nous rapporte qu'il vole derrière deux hydravions japonais. Au même moment, je repère les deux F4 dans mes 9h. Sean leur ordonne de ne pas engager et de reformer. Du coin de l'oeil , nous surveillons les japs qui croisent notre route pour disparaître au sud est.
Nous survolons à présent une zone complètement vide. Plus un nuage . La mer et le ciel se confondent. Nous n'avons plus aucune sensation de vitesse. Comme si nous étions englués dans cet immense océan.
Tout à coup, alors que je tourne la tête à droite pour vérifier ma position par rapport au catalina, je vois des traçantes passer à moins de 2 mètres de mon saumon d'aile. Je hurle à Sean de dégager et Harold nous annonce que nous sommes engagés par des zéros. Je brake comme un fou pour éviter celui qui est derrière moi et plonge à droite derrière un autre zéro.
C'en est terminé du combat en groupe ! les zéros nous ont dispersé comme une volée de moineaux et nous nous retrouvons séparés. Dans mon virage, j'aperçois les morceaux du catalina tournoyant vers l'océan. Je n'ai pas une pensée pour ses occupants, essayant de sauver ma peau. Je ne sais plus où est mon leader mais ce que je sait , c'est qu'un zéro est derrière moi et un autre devant ! J'aligne celui qui me précède et lache une courte rafale qui touche sans l'endommager. Mon poursuivant, à portée de tir m'envoie une giclée d'obus de 20mm et je brake à gauche puis à droite dans l'espoir de le lacher. Ca marche . La force centrifuge m'écrase dans mon baquet et un voile noir tombe sur mes yeux et j'ouvre en grand mon arrivée d'oxygène. Lentement, le zéro entre dans mon viseur. Ce sacré bouffeur de riz ne doit pas s'attendre à me voir virer plus serré que lui. Ma rafale le met en feu et je dégage pour m'occuper du second que je parvient à abattre deux minutes plus tard. Les débris de son appareil se dispersent en mer , soulevant des gerbes d'eau sur plus d'un Km. Le ciel devient alors plus calme et je parviens à entrer en contact avec Sean. Il est aux prises avec un zéro et est en difficulté. Je fonce vers lui mais au moment de le rejoindre il est abattu par le zéro. J'essai de distinguer un parachute mais ne vois que la gerbe d'eau de son avion s'abîmant en mer. Pitt entre dans la danse et m'annonce qu'il est winchester et en poursuite du zéro. Je me rapproche des deux appareils et dépassant Mc LAURIN, je réussis à détruire le jap. Je suis épuisé par ces combats à fort coefficient de charge mais ça n'est pas encore fini. Pitt est à son tour en difficulté. Je me rapproche de lui et balance une rafale en direction du zéro qui le poursuit. Ce dernier dégage à gauche et j'engage derrière lui. Celui là est un sacré pilote. Je parviens à faire fumer son moteur . Il perd de l'essence mais ne s'avoue pas vaincu. Il vire en tout sens pour m'échapper. Il finit tout de même par se mettre à la flotte et Pitt, survolant la zone, repère son dingy . J'ai un sourire carnassier à la pensée qu'il va ainsi dériver jusqu'à la fin des temps !!!
Pitt et moi nous regroupons au cap 70 et faisons le point sur notre situation. Tous les autres appareils ont été abattus par la chasse ennemie.
Cette certitude nous accable soudain alors que nous nous éloignons du lieu du combat. Je repense à tous mes camarades, à Harold et bien sûr à notre délicieuse Betty. Tous mes souvenirs de fêtes et de beuveries remontent à la surface de mon esprit mais brusquement, je reviens à l'implacable réalité!
Nous sommes perdus dans un océan sans limites, la nuit tombe et nous volons à l'aveuglette sur un cap aproximatif. Je jette un coup d'oeil à mes instruments . Coté moteur tout va bien et il me reste du carburant pour au moins 1h30. Pitt nous fait prendre un cap 55. Il lui semble se souvenir qu'Harold en a parlé juste avant le combat. Nous grimpons à 2500m et tentons d'apercevoir la Task Force. Rien l'immensité est désespérément vide.
Je contacte le contrôleur du Saratoga et lui explique notre situation.
Quelques minutes plus tard, il nous annonce que des chasseurs ont décollé pour nous chercher. Nous continuons au nord ouest, doutant de leur capacité à nous trouver dans l'obscurité qui nous entoure. Soudain, un pilote de F4F nous contacte et nous demande de cercler sur place feux allumés. Rapidement il nous repère et un immense soulagement m'envahit quand il annonce qu'il nous ramène au Saratoga.
Notre route passait en fait à plus de 100Km au sud de la TF11. Sans ce pilote, nous n'avions pas une chance de revoir Pearl Habour.
Le contrôleur du Saratoga nous donne l'autorisation d'apponter. Je suis du regard l'approche de Pitt et le vois se poser ... très très long. J'ai bien cru qu'il finirait à l'eau. Je me présente à mon tour. Je distingue mal le pont dans l'obscurité du jour qui s'achève mais j'accroche les premiers brins et me pose sans encombre. Je suis incapable de sortir de mon avion. Le personnel de pont m'extirpe de la carlingue de mon Sharp Shooter. L'appareil du capt Harold m'a suivi fidèlement et m'a ramené sain et sauf à la maison. Ce pauvre Harold n'aura pas eu la même chance. Je regrèterai ses coups de gueule et aussi les gentillesses de Betty et les rires de tous les autres membres de l'escadrille dont les visages défilent devant mes yeux. Cette bataille de Wake fut terrible et nous n'avons pas fait de cadeaux à ces foutus japs. A l'avenir, nous les frapperons encore plus durement!
Pilote : Sain et sauf
Appareil : Intact
Revendications : 4 zeros
Témoignages:
Vu base de Wake island sous le feu des bombardiers nipons.
Vu une flotte japonaise aproximativement en BP45 comportant un croiseur et des destroyers.
Vu les débris du catalina Alpha one tomber en mer. ( pas de parachute )
Vu Guignol plonger dans le Pacifique. ( Pas de parachute )
Marquages japonais: Un des zeros portait deux bandes bleue sur la partie arrière du fuselage.
FOX
VMF 211
Ile de Wake - le 22 décembre 1941
Mission: Evacuation de l'ïle de Wake
MTO : Ciel couvert 4/10 brumeux.
Plafond : 1100m.
Groupe Charlie
Canal radio 1
Leader général: Jack Sparrow Indicatif Lowendal
Ailier : John HANOVER indicatif Dorns
Ailier : Sean O'CONNOR indicatif Guignol
Ailier : Scott CANNON indicatif Fox
Ailier : Pitt Mc LAURIN indicatif Corso
Ailier : John MERRICK indicatif Francis
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Rapport de mission.
Le hurlement des sirènes me vrille les tripes alors que je saute du camion. Les japs sont sur nous et j'entends le grondement des moteurs des bombardiers qui nous survollent. Je galope vers mon coucou. En fait c'est celui du capitaine Harold. Je dérape dans la poussière. Un mécano m'aide à grimper et m'arnacher dans mon cockpit. Je ne sais pas si Harold apréciera mais mes mécanos ont repeint Le F4 du patron à mes couleurs.
Déja le gros Pratt & Whitney pétarade . Dans mes 10h, j'aperçois une vague de bombardiers qui survole l'ile. On va déguster !!!. Je me tourne vers mon mécano qui agite le bras et me fait signe de rouler. Nos regards se croisent et, dans ses yeux, je peux lire la fierté de cet homme qui se sait probablement condamné. J'espère qu'il s'en sortira !. je me concentre sur mes instruments, une dernière vérification . Je claque ma verrière et j'entends Jack Sparrow donner l'ordre de décollage. Je pousse la manette des gaz à fond . Le couple est énorme et la roulette de queue se soulève immédiatement me dévoilant l'horreur autour de moi. Des avions japonais partout, des explosions et des flammes!! Un appareil me survole et malgré le hurlement rageur de mon moteur plein gaz, je suis assourdi par le bruit de ses mitrailleuses. Les salauds ! ils straffent le personnel au sol. Devant moi, un mur de feu se dresse . la piste vient d'encaisser ! Il faut que je passe ! Je tire sur le manche et baisse mes volets en position atterrissage. Mon F4 commence à s'élever lourdement et je traverse les flammes qui s'élèvent à plus de 30m. L'escadrille , ou plutôt ce qu'il en reste, 6 appareils, prend rapidement de l'altitude en virage gauche mais déja des japs nous tombent dessus. je colle à mon leader Sean O'CONNOR et le suis dans ses évolutions. Un Val semble s'en prendre à Jack et John hanover son aillier. Nous dégageons et j'aperçois du coin de l'oeil le PBY Alpha one qui s'éloigne vers l'est. Tous les Wildcats parviennent à s'extirper de la fournaise et nous rejoignons le catalina.
Nous nous mettons en formation et volons ainsi une dixaine de minute au cap 70 puis Jack CRAM vire à gauche sur un cap 330 et grimpe à 2200m. Lui et son catalina poussif emportent loin de Wake sa précieuse cargaison ! En plus des officiers de l'Ile et des documents importants, Betty a pris place dans l'appareil. Harold qui la connait bien a fermé les yeux sur la ruse de CRAM pour la faire monter à bord.
Une quinzaine de minutes après le décollage, un barrage d'artillerie de marine nous encadre. Nous survolons une flotte de croiseurs et destroyers et les bouffeurs de riz nous arrosent avec tout ce qu'ils ont. Sean grimpe vers 3500m. Nous nous trainons à 210Km/h .Le catalina est encadré par de gros éclatements noirs de DCA. Sparrow décide de faire diversion et avec son aillier il plonge sur les navires ennemis qui les prennent pour cible. la radio crépite et Hannover nous annonce que Jack a été abattu par la DCA. Sean lui demande de rejoindre au plus vite et nous franchissons le barrage. Le catalina est toujours là et nous nous reformons sur lui. Harold, dans le PBY, fait un relèvement au compas répétiteur. Nous en profitons tous pour vérifier ses indications. Malheur ! Seul Sean O'connor possède un compas réglé sur la Task Force 11. Notre décollage a été avancé de plusieurs heures et les mécanos n'ont sans doute pas eu le temps de régler tous les compas. Au fond de moi, je me dit que la partie est mal engagée. On a pas intéret à perdre Sean !
Soudain, des contacts apparaissent devant nous . ca ne peut être que des ennemis et nous fonçons plein gaz sur eux. Des zeros nous croisent et nous voila partis dans un combat tournoyant. Je parviens à demeurer derrière mon leader que je renseigne sur les appareils qui nous entourent. Lui concentré sur sa visé , parvient à abattre un zéro. Le PBY s'éloigne et Sean décide de le ratrapper. Nous reformons sur lui et Hannover resté en protection raprochée tandis que deux F4F pilotés par Pitt Mc LAURIN et John MERRICK continuent le combat. A la radio, nous pouvons suivre la bataille et Pitt annonce qu'il vient d'abattre un zéro et qu'il fonce vers nous pour nous rejoindre. Une minute passe et Mc LAURIN annonce qu'il nous a en visuel. Nous ne distinguons aucun F4 et lui demandons de vérifier. J'entends une exclamation et Pitt nous rapporte qu'il vole derrière deux hydravions japonais. Au même moment, je repère les deux F4 dans mes 9h. Sean leur ordonne de ne pas engager et de reformer. Du coin de l'oeil , nous surveillons les japs qui croisent notre route pour disparaître au sud est.
Nous survolons à présent une zone complètement vide. Plus un nuage . La mer et le ciel se confondent. Nous n'avons plus aucune sensation de vitesse. Comme si nous étions englués dans cet immense océan.
Tout à coup, alors que je tourne la tête à droite pour vérifier ma position par rapport au catalina, je vois des traçantes passer à moins de 2 mètres de mon saumon d'aile. Je hurle à Sean de dégager et Harold nous annonce que nous sommes engagés par des zéros. Je brake comme un fou pour éviter celui qui est derrière moi et plonge à droite derrière un autre zéro.
C'en est terminé du combat en groupe ! les zéros nous ont dispersé comme une volée de moineaux et nous nous retrouvons séparés. Dans mon virage, j'aperçois les morceaux du catalina tournoyant vers l'océan. Je n'ai pas une pensée pour ses occupants, essayant de sauver ma peau. Je ne sais plus où est mon leader mais ce que je sait , c'est qu'un zéro est derrière moi et un autre devant ! J'aligne celui qui me précède et lache une courte rafale qui touche sans l'endommager. Mon poursuivant, à portée de tir m'envoie une giclée d'obus de 20mm et je brake à gauche puis à droite dans l'espoir de le lacher. Ca marche . La force centrifuge m'écrase dans mon baquet et un voile noir tombe sur mes yeux et j'ouvre en grand mon arrivée d'oxygène. Lentement, le zéro entre dans mon viseur. Ce sacré bouffeur de riz ne doit pas s'attendre à me voir virer plus serré que lui. Ma rafale le met en feu et je dégage pour m'occuper du second que je parvient à abattre deux minutes plus tard. Les débris de son appareil se dispersent en mer , soulevant des gerbes d'eau sur plus d'un Km. Le ciel devient alors plus calme et je parviens à entrer en contact avec Sean. Il est aux prises avec un zéro et est en difficulté. Je fonce vers lui mais au moment de le rejoindre il est abattu par le zéro. J'essai de distinguer un parachute mais ne vois que la gerbe d'eau de son avion s'abîmant en mer. Pitt entre dans la danse et m'annonce qu'il est winchester et en poursuite du zéro. Je me rapproche des deux appareils et dépassant Mc LAURIN, je réussis à détruire le jap. Je suis épuisé par ces combats à fort coefficient de charge mais ça n'est pas encore fini. Pitt est à son tour en difficulté. Je me rapproche de lui et balance une rafale en direction du zéro qui le poursuit. Ce dernier dégage à gauche et j'engage derrière lui. Celui là est un sacré pilote. Je parviens à faire fumer son moteur . Il perd de l'essence mais ne s'avoue pas vaincu. Il vire en tout sens pour m'échapper. Il finit tout de même par se mettre à la flotte et Pitt, survolant la zone, repère son dingy . J'ai un sourire carnassier à la pensée qu'il va ainsi dériver jusqu'à la fin des temps !!!
Pitt et moi nous regroupons au cap 70 et faisons le point sur notre situation. Tous les autres appareils ont été abattus par la chasse ennemie.
Cette certitude nous accable soudain alors que nous nous éloignons du lieu du combat. Je repense à tous mes camarades, à Harold et bien sûr à notre délicieuse Betty. Tous mes souvenirs de fêtes et de beuveries remontent à la surface de mon esprit mais brusquement, je reviens à l'implacable réalité!
Nous sommes perdus dans un océan sans limites, la nuit tombe et nous volons à l'aveuglette sur un cap aproximatif. Je jette un coup d'oeil à mes instruments . Coté moteur tout va bien et il me reste du carburant pour au moins 1h30. Pitt nous fait prendre un cap 55. Il lui semble se souvenir qu'Harold en a parlé juste avant le combat. Nous grimpons à 2500m et tentons d'apercevoir la Task Force. Rien l'immensité est désespérément vide.
Je contacte le contrôleur du Saratoga et lui explique notre situation.
Quelques minutes plus tard, il nous annonce que des chasseurs ont décollé pour nous chercher. Nous continuons au nord ouest, doutant de leur capacité à nous trouver dans l'obscurité qui nous entoure. Soudain, un pilote de F4F nous contacte et nous demande de cercler sur place feux allumés. Rapidement il nous repère et un immense soulagement m'envahit quand il annonce qu'il nous ramène au Saratoga.
Notre route passait en fait à plus de 100Km au sud de la TF11. Sans ce pilote, nous n'avions pas une chance de revoir Pearl Habour.
Le contrôleur du Saratoga nous donne l'autorisation d'apponter. Je suis du regard l'approche de Pitt et le vois se poser ... très très long. J'ai bien cru qu'il finirait à l'eau. Je me présente à mon tour. Je distingue mal le pont dans l'obscurité du jour qui s'achève mais j'accroche les premiers brins et me pose sans encombre. Je suis incapable de sortir de mon avion. Le personnel de pont m'extirpe de la carlingue de mon Sharp Shooter. L'appareil du capt Harold m'a suivi fidèlement et m'a ramené sain et sauf à la maison. Ce pauvre Harold n'aura pas eu la même chance. Je regrèterai ses coups de gueule et aussi les gentillesses de Betty et les rires de tous les autres membres de l'escadrille dont les visages défilent devant mes yeux. Cette bataille de Wake fut terrible et nous n'avons pas fait de cadeaux à ces foutus japs. A l'avenir, nous les frapperons encore plus durement!
Pilote : Sain et sauf
Appareil : Intact
Revendications : 4 zeros
Témoignages:
Vu base de Wake island sous le feu des bombardiers nipons.
Vu une flotte japonaise aproximativement en BP45 comportant un croiseur et des destroyers.
Vu les débris du catalina Alpha one tomber en mer. ( pas de parachute )
Vu Guignol plonger dans le Pacifique. ( Pas de parachute )
Marquages japonais: Un des zeros portait deux bandes bleue sur la partie arrière du fuselage.
L'escadrille a besoin de plusieurs volontaires pour compléter son effectif : NOTRE SITE. NOTRE FORUM.
Nos Screenshots tirés de nos vols de campagnes : ICI.
Trucs & Astuces de l'éditeur de missions: ICI.
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#3
Suite à ces 2 compte-rendu de mission, le debriefing général est paru.
Le voici.
Pitt Mc LAURIN (Corso) coupe son moteur en zone de parcage du porte-avion au moment où les roues du F4-F de Scott CANNON (Fox) touchent le pont 36. Les suspensions s’enfoncent violement, la crosse racle et soulève le brin dans un claquement sec caractéristique. Scott est plaqué contre la verrière du fait de la décélération brutale. Un marin équipé d’un gilet jaune guide le « SharpShooter » vers l’avant du navire. Le soleil est déjà couché, la visibilité est très réduite et il est très impressionnant de faire rouler son avion sur un pont très étroit dont les limites sont à peine décelables…
Scott coupe son moteur, se désangle. Pitt est l’attend au pied de l’aile droite. Une dizaine de marins sont autour d’eux, l’air interrogateur. Un officier surgit parmi la foule curieuse en tenant sa casquette. Le vent s’est levé, la mer est plus agitée et les mouvements de roulis du porte-avion semblent déstabilisants pour les non habitués.
- « Suivez-moi !» lance l’officier sur un ton amical et encourageant. Complètement exténués, Pitt et Scott le suivent sans poser la moindre question. Encore complètement abasourdis par les événements récents, tous les trois s’engouffrent dans la structure de l’USS Saratoga alors que la patrouille de recherche apponte. L’officier file à une vitesse hallucinante à travers les portes étanches et les coursives. Les couloirs et les intersections multiples se succèdent sans laisser la moindre notion de distance parcourue. La course s’achève brutalement dans une salle à l’éclairage tamisé. L’ambiance est feutrée, rassurante avec des fauteuils en cuir, des meubles en bois travaillé. La silhouette d’un homme très grand, très mince se tient debout dans la pièce, derrière un bureau. Cet individu se retourne et tend deux tasses de café brûlant à Pitt et Scott. Les deux pilotes fatigués les prennent de bon coeur. Il les invite d’un geste à prendre place dans les fauteuils en cuir brun.
Il se présente comme le Commandant DELSEY qui dirige l’USS Saratoga. Il commence à poser tout un tas de questions concernant WAKE Island et le tragique vol de cette soirée. C’est à ce moment là que les pensées macabres des amis disparus ressurgissent violement : Sean O’CONNOR l’Irlandais teigneux au grand cœur, Jack SPARROW le Texan qui pourtant n’avait rien d’une tête brûlée, John HANOVER le plus studieux du groupe, John MERRICK qui a acquit son titre de pilote sur Wake par le CNE Harold…
Harold,…, lui aussi était dans le PBY. Betty également, sans parler de Jack…
Le Commandant DELSEY se rend bien compte de la terrible épreuve qui vient d’être traversée. L’isolation de WAKE, l’attaque quotidienne des Nells, le débarquement avorté de la flotte «Yubari», la découverte des porte-avions nippons Soryu et Hiryu, la fuite en catastrophe de Wake sous les bombes japonaises…
Le Commandant laisse les deux hommes de la VMF-211 gagner leurs quartiers et leur promet de ne plus aborder le sujet avant d’être arriver à Pearl Harbor.
_________________________________
Les jours qui suivent sont très difficiles et vous imaginez pourquoi. Pitt et Scott ressentent un vide terrible. Ils sont isolés sur ce porte-avion avec leur tristesse, leur peine et le contact avec les autres marins est d’autant plus difficile. Ils sympathisent néanmoins très rapidement avec le 1st Lieutenant Johnson, le pilote qui les a repéré et guidé sur la Task Force la nuit du drame.
Le 1st Lieutenant Edward JOHNSON.
Ce jeune pilote est très gentil et au fil des jours il leur fait rencontrer une foule de marins forts sympathiques : des pilotes, des artilleurs, mais aussi des techniciens, des cuisiniers, des infirmiers et des tas d’autres corps de métier qu’on ne soupçonne pas l’existence à bord de ces 36 000 tonnes d’acier… Ils flânent à longueur de journée et assistent en spectateur à toutes les taches quotidiennes nécessaires sur un porte-avion. C’est d’ailleurs en glanant des informations par ci et par là qu’ils apprennent que la Task Force 11 se dirige vers Midway pour une escale, avant d’obliquer à l’Est sur Pearl Harbor.
Le soir du 3ème jour, Les deux rescapés aperçoivent l’île de MIDWAY depuis les balcons du pont inférieur. Ce bout de terre guère plus grande que Wake n’a pourtant rien à voir avec cette lagune de sable désertique où l’enfer s’est abattu le 8 décembre 1941. Midway est un archipel magnifique bordé de plage de sable blanc sublime. La végétation est verte et luxuriante. La base américaine installée sur place est beaucoup plus importante que celle de Wake. Même si la piste d’envol n’est pas plus étendue, l’hydrobase est réellement impressionnante. L’USS Saratoga accoste au port juste à côté d’un immense navire de transport de troupes, l’USS Fulton. Ce grand bâtiment de ligne ressemble à s’y méprendre au gros paquebot pour touristes fortunées qui sillonnent les océans de continents en continents depuis le début du siècle. La présence d’un tel navire de ligne dans ce décor paradisiaque semble irréelle et fait passé cette guerre comme invraisemblable.
L'USS Fulton.
Midway est la dernière place forte avant Pearl Harbor. Et visiblement l’état major, conscient de cette position stratégique, met en place d’énormes moyens pour éviter le sort de Wake. Les effectifs sur place sont tout bonnement hallucinants.
Les marins du Saratoga poussent Mc Laurin et Cannon à quitter le navire pour profiter pleinement des 48 heures d’escale dans ce décor paradisiaque. A vrai dire ces deux là ne s’était pas préparés à deux jours de visite et préféraient amplement se terrer à bord du porte avion.
Mais il est bon de remarcher à l’ombre d’une forêt de palmiers. Il ne fait pas trop chaud et se retrouver allongé au bord de l’eau sur une plage leur fait le plus grand bien. Ils se surprennent même à oublier quelques instants cette guerre terrible qui a précipité dans la mort tous leurs compagnons d’aventure…
Le temps passe très vite sur l’île, trop vite même et le moment d’appareiller arrive.
Les voilà repartis pour plusieurs jours de navigation à bord de l’USS Saratoga. Les deux anciens de la 211 reprennent leur rôle de flâneur et personne ne reparle directement de ce qu’il s’est passé à Wake, jusqu’à l’arrivée à Pearl Harbor où l’ambiance reposante du porte-avion laisse place à un accueil pour le moins surprenant.
D’abord la base de Pearl est encore très marquée du raid du 7 décembre 1941. Les épaves des bateaux coulés sont encore à quai, de nombreux hangars sont en ruines, il reste plein de débris à l’intérieur du port… D’imposantes grues provisoires ont été élevées à plusieurs endroits pour dégager des décombres et les carcasses des bateaux.
Pearl Harbor, le 28 décembre 1941.
D'immenses grues de levage provisoires dégagent les carcasses des navires coulés à quai.
Scott et Pitt débarquent et sont rapidement conduit à leurs nouveaux quartiers d’habitations. On leur propose une chambre double qu’ils partagent et qui donne sur un parc fleuri de roses.
Ils ne tardent pas à vite déchanter car ils sont convoqués auprès de l’état major de Pearl. Une commission d’enquête est constituée pour recueillir tous les témoignages concernant la totalité des vols effectués à Wake. On les questionne et les entend près de 6 heures par jour pour inlassablement répéter les mêmes choses, les mêmes détails. Des séries entières de diapositives sont projetées en boucles sur un mur sordide. Et toujours ces mêmes questions :
- « Est-ce que vous reconnaissez ce croiseur japonais ? Et ce destroyer ? Vous êtes surs qu’il a participé à l’attaque du 11 décembre ? Ce n’était pas celle du 21 décembre ? Quelle était sa position la dernière fois que vous l’avez aperçu ? Etait il en bon état ?... Quelles ont été les premières cibles du deuxième raid sur Wake? Pourquoi vous a-t on envoyés en patrouille au Nord sans couvrir le Sud ?... »
Les deux pauvres hommes sont replongés ainsi sans cesse dans tous ces événements qu’ils avaient bien décidé d’oublier. Tout devient de plus en plus confus et les 7 officiers qui composent cette commission ne laisse transparaître aucun sentiment de compassion à leur égard. Les jours s’enchaînent de façon machinale sans aucune vie extérieure. Les témoignages continuent de jours en jours et le dernier vol de Wake est finalement abordé. Celui que Pitt et Scott ne veulent pas garder en mémoire, celui qu’ils ne veulent même pas penser et qu’ils redoutent tant. Les questions continuent :
- «Qui était à bord du PBY quand il a été abattu ? Il nous faut la liste précise ! Pourquoi vos F4 n’ont pas été dirigés contre l’envahisseur nippon ? Est-ce que le Capitaine Harold semblait bien maîtriser la situation ? Ne pensez vous pas que ce vol n’était qu’un prétexte pour fuir devant l’ennemi ? »
Cette fois c’en est trop ! Scott Cannon ne supporte plus de telles insinuations et envoie balader les officiers de la commission sans aucun ménagement. Ces derniers restent là, assis sans broncher, ce qui énerve encore plus Scott. Pitt de son côté, tente de calmer le jeu. Un simple détail peut être exploité par le service de renseignement, et peut plutard sauver des vies… Il s’agit de l’argumentation de Pitt pour calmer son ami. La séance est suspendue. Elle reprendra le lendemain.
En recoupant leurs dires, les conversations radio enregistrées, une analyse assez pertinente leur est proposée :
Ce 21 décembre 1941 à 17h30, les Japonais étaient vraiment sûrs de leur coup. Lors du décollage, vous n’avez eu de visuel que sur des B5N Kate et Aichi D3. Aucune présence de chasseur n’a été vue. Les bombardiers nippons n’étaient même pas escortés ! Lors de la montée à 2200 mètres, vous avez traversés une ligne de défense constituée d’une ceinture de navire de combat. Un destroyer naviguant vers l’Ouest et un croiseur allant vers l’Est ont ouvert le feu sur le PBY. Jack SPARROW a pris la décision de s’interposer courageusement avec HANOVER aux tirs pour protéger le PBY. Cette tactique s’est révélée efficace mais fatale pour Jack, le leader général…
Les bâtiments de guerre nippons n’ont pas eu de mal à dérouter des deux hydravions de reconnaissance pour vous pister malgré le changement de cap du PBY. Et c’est ainsi qu’un B5N2 de reconnaissance escorté par 3 Zéros sont déroutés pour vous intercepter. L’affrontement ne peut être évité. Les trois chasseurs japonais sont abattus ; seul le monomoteur de reconnaissance s’enfuit rapidement. Aucune perte n’est à constater du côté américain. La situation semble maîtrisée ; mais c’est sans compter sur la ténacité des japonais. Plusieurs Zéros sont lancés à la poursuite du PBY : 4 plein gaz pour le rattraper, et 2 situé plus au sud remonte au nord pour lui couper la route. Et c’est ainsi qu’en secteur CA-51, à 70 km de la TF 11 que le piège se referme. L’effet de surprise est total. En quelques minutes le PBY est détruit précipitant l’équipage vers l’océan ; trois pilotes américains sont abattu :John Hanover, John Merrick puis Sean O’Connor. Seul Mc Laurin et Cannon s’en sortent. Ils sont perdu et devront établir un cap de retour approximatif, et c’est seulement tard dans la soirée, à bout de fatigue, qu’ils sont repérés par une patrouille de l’USS Saratoga… Le suite est maintenant connue…
Et au bout du 11ème jour, la commission doit avoir suffisamment d’informations car elle est dissoute et le dossier est classé…
Tout s’arrête du jour au lendemain, vous n’avez aucun compte-rendu, aucune conclusion….
Trois jours plutard, vous recevez un pli postale qui vous indique votre nouvelle affectation : la VF-2 sur l’USS Lexington, le porte avion le plus célèbre et aimé des Etats-Unis d’Amérique.
___________________________________
Attribution des Victoires pour la mission:
- FOX: 4 victoires individuelles (A6M2 type 21)
- CORSO: 3 victoires individuelles (A6M2 type 21)
Perte matériel pour la mission:
- 4 F4F-3 perdu en mer (LOWENDAL, DORNS, FRANCIS, GUIGNOL)
Perte humaine:
- LOWENDAL (capturé)
- DORNS (mort au combat)
- FRANCIS (mort au combat)
- GUIGNOL (mort au combat)
Avancement/Décoration pour la mission:
- FOX: Distinguished Flying Cross pour acte de courage
- CORSO: Distinguished Flying Cross pour acte de courage
____________________________________
Avancement/Décoration pour l’ensemble de la campagne WAKE:
- LOWENDAL: Air Medal pour comportement exemplaire
- GUIGNOL: Air Medal pour comportement exemplaire.
________________________________________________________________
Les fiches pilotes sont alors mise à jour comme suit:
Voilà, fin du vol. Les joueurs ont enchaîné 1 mois plutard sur la bataille de la Mer de Corail.
Ca se passe comme ca chez nous toutes les semaines.
Merci de votre attention pour avoir lu tout ceci, pas toujours évident devant un écran.
Le voici.
Pitt Mc LAURIN (Corso) coupe son moteur en zone de parcage du porte-avion au moment où les roues du F4-F de Scott CANNON (Fox) touchent le pont 36. Les suspensions s’enfoncent violement, la crosse racle et soulève le brin dans un claquement sec caractéristique. Scott est plaqué contre la verrière du fait de la décélération brutale. Un marin équipé d’un gilet jaune guide le « SharpShooter » vers l’avant du navire. Le soleil est déjà couché, la visibilité est très réduite et il est très impressionnant de faire rouler son avion sur un pont très étroit dont les limites sont à peine décelables…
Scott coupe son moteur, se désangle. Pitt est l’attend au pied de l’aile droite. Une dizaine de marins sont autour d’eux, l’air interrogateur. Un officier surgit parmi la foule curieuse en tenant sa casquette. Le vent s’est levé, la mer est plus agitée et les mouvements de roulis du porte-avion semblent déstabilisants pour les non habitués.
- « Suivez-moi !» lance l’officier sur un ton amical et encourageant. Complètement exténués, Pitt et Scott le suivent sans poser la moindre question. Encore complètement abasourdis par les événements récents, tous les trois s’engouffrent dans la structure de l’USS Saratoga alors que la patrouille de recherche apponte. L’officier file à une vitesse hallucinante à travers les portes étanches et les coursives. Les couloirs et les intersections multiples se succèdent sans laisser la moindre notion de distance parcourue. La course s’achève brutalement dans une salle à l’éclairage tamisé. L’ambiance est feutrée, rassurante avec des fauteuils en cuir, des meubles en bois travaillé. La silhouette d’un homme très grand, très mince se tient debout dans la pièce, derrière un bureau. Cet individu se retourne et tend deux tasses de café brûlant à Pitt et Scott. Les deux pilotes fatigués les prennent de bon coeur. Il les invite d’un geste à prendre place dans les fauteuils en cuir brun.
Il se présente comme le Commandant DELSEY qui dirige l’USS Saratoga. Il commence à poser tout un tas de questions concernant WAKE Island et le tragique vol de cette soirée. C’est à ce moment là que les pensées macabres des amis disparus ressurgissent violement : Sean O’CONNOR l’Irlandais teigneux au grand cœur, Jack SPARROW le Texan qui pourtant n’avait rien d’une tête brûlée, John HANOVER le plus studieux du groupe, John MERRICK qui a acquit son titre de pilote sur Wake par le CNE Harold…
Harold,…, lui aussi était dans le PBY. Betty également, sans parler de Jack…
Le Commandant DELSEY se rend bien compte de la terrible épreuve qui vient d’être traversée. L’isolation de WAKE, l’attaque quotidienne des Nells, le débarquement avorté de la flotte «Yubari», la découverte des porte-avions nippons Soryu et Hiryu, la fuite en catastrophe de Wake sous les bombes japonaises…
Le Commandant laisse les deux hommes de la VMF-211 gagner leurs quartiers et leur promet de ne plus aborder le sujet avant d’être arriver à Pearl Harbor.
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Les jours qui suivent sont très difficiles et vous imaginez pourquoi. Pitt et Scott ressentent un vide terrible. Ils sont isolés sur ce porte-avion avec leur tristesse, leur peine et le contact avec les autres marins est d’autant plus difficile. Ils sympathisent néanmoins très rapidement avec le 1st Lieutenant Johnson, le pilote qui les a repéré et guidé sur la Task Force la nuit du drame.
Le 1st Lieutenant Edward JOHNSON.
Ce jeune pilote est très gentil et au fil des jours il leur fait rencontrer une foule de marins forts sympathiques : des pilotes, des artilleurs, mais aussi des techniciens, des cuisiniers, des infirmiers et des tas d’autres corps de métier qu’on ne soupçonne pas l’existence à bord de ces 36 000 tonnes d’acier… Ils flânent à longueur de journée et assistent en spectateur à toutes les taches quotidiennes nécessaires sur un porte-avion. C’est d’ailleurs en glanant des informations par ci et par là qu’ils apprennent que la Task Force 11 se dirige vers Midway pour une escale, avant d’obliquer à l’Est sur Pearl Harbor.
Le soir du 3ème jour, Les deux rescapés aperçoivent l’île de MIDWAY depuis les balcons du pont inférieur. Ce bout de terre guère plus grande que Wake n’a pourtant rien à voir avec cette lagune de sable désertique où l’enfer s’est abattu le 8 décembre 1941. Midway est un archipel magnifique bordé de plage de sable blanc sublime. La végétation est verte et luxuriante. La base américaine installée sur place est beaucoup plus importante que celle de Wake. Même si la piste d’envol n’est pas plus étendue, l’hydrobase est réellement impressionnante. L’USS Saratoga accoste au port juste à côté d’un immense navire de transport de troupes, l’USS Fulton. Ce grand bâtiment de ligne ressemble à s’y méprendre au gros paquebot pour touristes fortunées qui sillonnent les océans de continents en continents depuis le début du siècle. La présence d’un tel navire de ligne dans ce décor paradisiaque semble irréelle et fait passé cette guerre comme invraisemblable.
L'USS Fulton.
Midway est la dernière place forte avant Pearl Harbor. Et visiblement l’état major, conscient de cette position stratégique, met en place d’énormes moyens pour éviter le sort de Wake. Les effectifs sur place sont tout bonnement hallucinants.
Les marins du Saratoga poussent Mc Laurin et Cannon à quitter le navire pour profiter pleinement des 48 heures d’escale dans ce décor paradisiaque. A vrai dire ces deux là ne s’était pas préparés à deux jours de visite et préféraient amplement se terrer à bord du porte avion.
Mais il est bon de remarcher à l’ombre d’une forêt de palmiers. Il ne fait pas trop chaud et se retrouver allongé au bord de l’eau sur une plage leur fait le plus grand bien. Ils se surprennent même à oublier quelques instants cette guerre terrible qui a précipité dans la mort tous leurs compagnons d’aventure…
Le temps passe très vite sur l’île, trop vite même et le moment d’appareiller arrive.
Les voilà repartis pour plusieurs jours de navigation à bord de l’USS Saratoga. Les deux anciens de la 211 reprennent leur rôle de flâneur et personne ne reparle directement de ce qu’il s’est passé à Wake, jusqu’à l’arrivée à Pearl Harbor où l’ambiance reposante du porte-avion laisse place à un accueil pour le moins surprenant.
D’abord la base de Pearl est encore très marquée du raid du 7 décembre 1941. Les épaves des bateaux coulés sont encore à quai, de nombreux hangars sont en ruines, il reste plein de débris à l’intérieur du port… D’imposantes grues provisoires ont été élevées à plusieurs endroits pour dégager des décombres et les carcasses des bateaux.
Pearl Harbor, le 28 décembre 1941.
D'immenses grues de levage provisoires dégagent les carcasses des navires coulés à quai.
Scott et Pitt débarquent et sont rapidement conduit à leurs nouveaux quartiers d’habitations. On leur propose une chambre double qu’ils partagent et qui donne sur un parc fleuri de roses.
Ils ne tardent pas à vite déchanter car ils sont convoqués auprès de l’état major de Pearl. Une commission d’enquête est constituée pour recueillir tous les témoignages concernant la totalité des vols effectués à Wake. On les questionne et les entend près de 6 heures par jour pour inlassablement répéter les mêmes choses, les mêmes détails. Des séries entières de diapositives sont projetées en boucles sur un mur sordide. Et toujours ces mêmes questions :
- « Est-ce que vous reconnaissez ce croiseur japonais ? Et ce destroyer ? Vous êtes surs qu’il a participé à l’attaque du 11 décembre ? Ce n’était pas celle du 21 décembre ? Quelle était sa position la dernière fois que vous l’avez aperçu ? Etait il en bon état ?... Quelles ont été les premières cibles du deuxième raid sur Wake? Pourquoi vous a-t on envoyés en patrouille au Nord sans couvrir le Sud ?... »
Les deux pauvres hommes sont replongés ainsi sans cesse dans tous ces événements qu’ils avaient bien décidé d’oublier. Tout devient de plus en plus confus et les 7 officiers qui composent cette commission ne laisse transparaître aucun sentiment de compassion à leur égard. Les jours s’enchaînent de façon machinale sans aucune vie extérieure. Les témoignages continuent de jours en jours et le dernier vol de Wake est finalement abordé. Celui que Pitt et Scott ne veulent pas garder en mémoire, celui qu’ils ne veulent même pas penser et qu’ils redoutent tant. Les questions continuent :
- «Qui était à bord du PBY quand il a été abattu ? Il nous faut la liste précise ! Pourquoi vos F4 n’ont pas été dirigés contre l’envahisseur nippon ? Est-ce que le Capitaine Harold semblait bien maîtriser la situation ? Ne pensez vous pas que ce vol n’était qu’un prétexte pour fuir devant l’ennemi ? »
Cette fois c’en est trop ! Scott Cannon ne supporte plus de telles insinuations et envoie balader les officiers de la commission sans aucun ménagement. Ces derniers restent là, assis sans broncher, ce qui énerve encore plus Scott. Pitt de son côté, tente de calmer le jeu. Un simple détail peut être exploité par le service de renseignement, et peut plutard sauver des vies… Il s’agit de l’argumentation de Pitt pour calmer son ami. La séance est suspendue. Elle reprendra le lendemain.
En recoupant leurs dires, les conversations radio enregistrées, une analyse assez pertinente leur est proposée :
Ce 21 décembre 1941 à 17h30, les Japonais étaient vraiment sûrs de leur coup. Lors du décollage, vous n’avez eu de visuel que sur des B5N Kate et Aichi D3. Aucune présence de chasseur n’a été vue. Les bombardiers nippons n’étaient même pas escortés ! Lors de la montée à 2200 mètres, vous avez traversés une ligne de défense constituée d’une ceinture de navire de combat. Un destroyer naviguant vers l’Ouest et un croiseur allant vers l’Est ont ouvert le feu sur le PBY. Jack SPARROW a pris la décision de s’interposer courageusement avec HANOVER aux tirs pour protéger le PBY. Cette tactique s’est révélée efficace mais fatale pour Jack, le leader général…
Les bâtiments de guerre nippons n’ont pas eu de mal à dérouter des deux hydravions de reconnaissance pour vous pister malgré le changement de cap du PBY. Et c’est ainsi qu’un B5N2 de reconnaissance escorté par 3 Zéros sont déroutés pour vous intercepter. L’affrontement ne peut être évité. Les trois chasseurs japonais sont abattus ; seul le monomoteur de reconnaissance s’enfuit rapidement. Aucune perte n’est à constater du côté américain. La situation semble maîtrisée ; mais c’est sans compter sur la ténacité des japonais. Plusieurs Zéros sont lancés à la poursuite du PBY : 4 plein gaz pour le rattraper, et 2 situé plus au sud remonte au nord pour lui couper la route. Et c’est ainsi qu’en secteur CA-51, à 70 km de la TF 11 que le piège se referme. L’effet de surprise est total. En quelques minutes le PBY est détruit précipitant l’équipage vers l’océan ; trois pilotes américains sont abattu :John Hanover, John Merrick puis Sean O’Connor. Seul Mc Laurin et Cannon s’en sortent. Ils sont perdu et devront établir un cap de retour approximatif, et c’est seulement tard dans la soirée, à bout de fatigue, qu’ils sont repérés par une patrouille de l’USS Saratoga… Le suite est maintenant connue…
Et au bout du 11ème jour, la commission doit avoir suffisamment d’informations car elle est dissoute et le dossier est classé…
Tout s’arrête du jour au lendemain, vous n’avez aucun compte-rendu, aucune conclusion….
Trois jours plutard, vous recevez un pli postale qui vous indique votre nouvelle affectation : la VF-2 sur l’USS Lexington, le porte avion le plus célèbre et aimé des Etats-Unis d’Amérique.
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Attribution des Victoires pour la mission:
- FOX: 4 victoires individuelles (A6M2 type 21)
- CORSO: 3 victoires individuelles (A6M2 type 21)
Perte matériel pour la mission:
- 4 F4F-3 perdu en mer (LOWENDAL, DORNS, FRANCIS, GUIGNOL)
Perte humaine:
- LOWENDAL (capturé)
- DORNS (mort au combat)
- FRANCIS (mort au combat)
- GUIGNOL (mort au combat)
Avancement/Décoration pour la mission:
- FOX: Distinguished Flying Cross pour acte de courage
- CORSO: Distinguished Flying Cross pour acte de courage
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Avancement/Décoration pour l’ensemble de la campagne WAKE:
- LOWENDAL: Air Medal pour comportement exemplaire
- GUIGNOL: Air Medal pour comportement exemplaire.
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Les fiches pilotes sont alors mise à jour comme suit:
Voilà, fin du vol. Les joueurs ont enchaîné 1 mois plutard sur la bataille de la Mer de Corail.
Ca se passe comme ca chez nous toutes les semaines.
Merci de votre attention pour avoir lu tout ceci, pas toujours évident devant un écran.
L'escadrille a besoin de plusieurs volontaires pour compléter son effectif : NOTRE SITE. NOTRE FORUM.
Nos Screenshots tirés de nos vols de campagnes : ICI.
Trucs & Astuces de l'éditeur de missions: ICI.
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#4
Pour finir, voici les screenshots de ce vol effectué par les LAL.
Désolé pour la vitesse de Download, FREE n'est pas très performant en ce moment pour ca. Désolé.
GUIGNOL décolle plein gaz et s'apprète a franchir le mur de flammes qui se dresse devant lui. On distingue nettement la sortie de piste de DORNS vers les alvéoles et LOWENDAL en vol qui vient de passer à travers les flammes...
DORNS se rend compte de sa sortie de piste, et tire sur son manche de toutes ses forces. Il y a des jours comme ca, où le destin laisse passer des choses incroyables. La roulette de queue touchera les restes de l'alvéole détruite..............
Le PBY plein gaz commence à s'arracher de l'eau turquoise du lagon. Au loin, au dessus de la piste 29, les F4F de la 211 viennent de décoller et déjà un Aichi impétieux les engage. Des échanges de tirs sont visibles entre F4F et mitrailleur arrière japonais.
DORNS tente de faire dégager l'AICHI des 6 heures de LOWENDAL. Et c'est en pleine montée avec quelques rafales bien ajustées que le moteur du bombardiers en piqué ennemi rend l'âme. Premier travaille efficace Leader/Ailier au bout de 3 minutes 30 s de vol !!!
FRANCIS est en formation parfaite avec CORSO au dessus et à droite du PBY. L'hydravion vole à 220 km/h à 2200 mètres d'altitudes et s'apprète à franchir le blocus maritime. Le soleil couchant est éblouissant et ne facilite pas le repérage d'eventuels contacts.
LOWENDAL tente d'attirrer par tous les moyens le feu nourri de la DCA des bâtiments de guerre nippons pour protèger le PBY... Au risque de sa vie qu'il ne tardera pas de perdre. En effet, un obus de 45 mm atteind son aile gauche qui se coupe en deux immédiatement. LOWENDAL se parachute en urgence... On apercoit en contre bas, la silouhette brune du pont en bois des croiseurs japonais.
La 1ere vague de Zéros constituée de 3 appareils ennemis crée une disloquation immédiate du vol en formation des F4F. Les Zéros arrivent par la gauche. DORNS au premier plan. GUIGNOL au loin vire à gauche, suivi de FOX. CORSO coupe sur la droite pour surprendre l'ennemi... tactique audacieuse et risquée.....
La manoeuvre de CORSO est payante, et en une fraction de seconde, il se retrouve dans les 6 heures d'un zéro à très courte distance. A noter que FRANCIS dans son rôle imperturbable d'Ailier, met un point d'honneur à couvrir CORSO durant toutes ses évolutions. Le Zéro sera abattu rapidement...
Après le 1er combat, le soleil commence à se coucher. Le PBY vole au cap 65° en direction de l'USS Saratoga. GUIGNOL et FOX en formation couvre le flanc gauche. Il reste à ce moment là, quelques secondes avant l'attaque surprise de la 2eme vague. Aucun pilote américain ne peut imaginer ce qu'il se trame dans leurs 6 heures...
Le PBY est une cible prioritaire et facile pour les zéros. Il est gros, lent, et peu armé. Un zéro l'engage et lui sectionne l'empenage arrière quelques secondes après le début de l'attaque. Le pilote japonais survole sa cible en perdition pour s'assurer de sa victoire...
DORNS est rapidement la proie de 2 Zéros dans ses 6 heures. Un troisième l'attaquera en même temps par la gauche avec un tir en déflection impressionnant. Le sort de John HANOVER est scellé. Son F4F très endommager ne restera pas en l'air très longtemps...
FOX à la poursuite d'un Zéro ne le lachera pas. Lors d'une remontée, FOX pousse son F4F dans ses derniers retranchements et parvient à se rapprocher suffisament pour le tirer à bout portant. L'avion japonais explose et disparait immédiatement dans une boule de feu. FOX au second plan en bas à droite, passera au travers des débris sans encombre !!!
CORSO et FOX sont les seuls survivants de ce terrible combat. Il commence à faire nuit, ils sont perdus dans cette immensité qu'est l'océan sans trop savoir où se trouve l'USS SARATOGA. Les 2 pilotes contactent le porte-avion qui fait décoller en urgence 4 F4F-3 pour essayer de repèrer les 2 malheureux. Un F4F de l'USS SARATOGA vient de décoller et survol un croiseur de class PORTLAND.
Le 1st Lieutenant JOHNSON parvient à repèrer FOX et CORSO. Les 2 lascars sont soulagés et se rendent compte qu'il y avait vraiment des F4F à leur recherche. On en laisse pas si facilement tomber des Marines !!!
CORSO apponte avec une vitesse très faible et accroche un des derniers brins, juste devant un croiseur de class PORTLAND. La nuit vient de tomber sur l'océan.
FOX apponte en tout début de pont. Le cable se détend et freine le F4 presque instantanément. FOX est plaqué contre sa verrière. Soulagement...
Désolé pour la vitesse de Download, FREE n'est pas très performant en ce moment pour ca. Désolé.
GUIGNOL décolle plein gaz et s'apprète a franchir le mur de flammes qui se dresse devant lui. On distingue nettement la sortie de piste de DORNS vers les alvéoles et LOWENDAL en vol qui vient de passer à travers les flammes...
DORNS se rend compte de sa sortie de piste, et tire sur son manche de toutes ses forces. Il y a des jours comme ca, où le destin laisse passer des choses incroyables. La roulette de queue touchera les restes de l'alvéole détruite..............
Le PBY plein gaz commence à s'arracher de l'eau turquoise du lagon. Au loin, au dessus de la piste 29, les F4F de la 211 viennent de décoller et déjà un Aichi impétieux les engage. Des échanges de tirs sont visibles entre F4F et mitrailleur arrière japonais.
DORNS tente de faire dégager l'AICHI des 6 heures de LOWENDAL. Et c'est en pleine montée avec quelques rafales bien ajustées que le moteur du bombardiers en piqué ennemi rend l'âme. Premier travaille efficace Leader/Ailier au bout de 3 minutes 30 s de vol !!!
FRANCIS est en formation parfaite avec CORSO au dessus et à droite du PBY. L'hydravion vole à 220 km/h à 2200 mètres d'altitudes et s'apprète à franchir le blocus maritime. Le soleil couchant est éblouissant et ne facilite pas le repérage d'eventuels contacts.
LOWENDAL tente d'attirrer par tous les moyens le feu nourri de la DCA des bâtiments de guerre nippons pour protèger le PBY... Au risque de sa vie qu'il ne tardera pas de perdre. En effet, un obus de 45 mm atteind son aile gauche qui se coupe en deux immédiatement. LOWENDAL se parachute en urgence... On apercoit en contre bas, la silouhette brune du pont en bois des croiseurs japonais.
La 1ere vague de Zéros constituée de 3 appareils ennemis crée une disloquation immédiate du vol en formation des F4F. Les Zéros arrivent par la gauche. DORNS au premier plan. GUIGNOL au loin vire à gauche, suivi de FOX. CORSO coupe sur la droite pour surprendre l'ennemi... tactique audacieuse et risquée.....
La manoeuvre de CORSO est payante, et en une fraction de seconde, il se retrouve dans les 6 heures d'un zéro à très courte distance. A noter que FRANCIS dans son rôle imperturbable d'Ailier, met un point d'honneur à couvrir CORSO durant toutes ses évolutions. Le Zéro sera abattu rapidement...
Après le 1er combat, le soleil commence à se coucher. Le PBY vole au cap 65° en direction de l'USS Saratoga. GUIGNOL et FOX en formation couvre le flanc gauche. Il reste à ce moment là, quelques secondes avant l'attaque surprise de la 2eme vague. Aucun pilote américain ne peut imaginer ce qu'il se trame dans leurs 6 heures...
Le PBY est une cible prioritaire et facile pour les zéros. Il est gros, lent, et peu armé. Un zéro l'engage et lui sectionne l'empenage arrière quelques secondes après le début de l'attaque. Le pilote japonais survole sa cible en perdition pour s'assurer de sa victoire...
DORNS est rapidement la proie de 2 Zéros dans ses 6 heures. Un troisième l'attaquera en même temps par la gauche avec un tir en déflection impressionnant. Le sort de John HANOVER est scellé. Son F4F très endommager ne restera pas en l'air très longtemps...
FOX à la poursuite d'un Zéro ne le lachera pas. Lors d'une remontée, FOX pousse son F4F dans ses derniers retranchements et parvient à se rapprocher suffisament pour le tirer à bout portant. L'avion japonais explose et disparait immédiatement dans une boule de feu. FOX au second plan en bas à droite, passera au travers des débris sans encombre !!!
CORSO et FOX sont les seuls survivants de ce terrible combat. Il commence à faire nuit, ils sont perdus dans cette immensité qu'est l'océan sans trop savoir où se trouve l'USS SARATOGA. Les 2 pilotes contactent le porte-avion qui fait décoller en urgence 4 F4F-3 pour essayer de repèrer les 2 malheureux. Un F4F de l'USS SARATOGA vient de décoller et survol un croiseur de class PORTLAND.
Le 1st Lieutenant JOHNSON parvient à repèrer FOX et CORSO. Les 2 lascars sont soulagés et se rendent compte qu'il y avait vraiment des F4F à leur recherche. On en laisse pas si facilement tomber des Marines !!!
CORSO apponte avec une vitesse très faible et accroche un des derniers brins, juste devant un croiseur de class PORTLAND. La nuit vient de tomber sur l'océan.
FOX apponte en tout début de pont. Le cable se détend et freine le F4 presque instantanément. FOX est plaqué contre sa verrière. Soulagement...
L'escadrille a besoin de plusieurs volontaires pour compléter son effectif : NOTRE SITE. NOTRE FORUM.
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- Chef de patrouille
- Messages : 4546
- Inscription : 05 décembre 2003
#5
Wow :=)
R-One, t'es vraiment *biiiiiiiip* de pas avoir postulé pour le concours BD...
joli boulot les LAL en tout cas, et merci pour le report
R-One, t'es vraiment *biiiiiiiip* de pas avoir postulé pour le concours BD...
joli boulot les LAL en tout cas, et merci pour le report
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- Apprenti-Mécano
- Messages : 281
- Inscription : 11 novembre 2003