Coucou, je ne fais que passer mais p'tit cadeau pour vous, ma critique perso :
Wing Commander, le film…
Pour les fans de space opera, pour les amoureux de la science fiction, nul doute que certains incontournables jalonnes nos esprits et nos rayonnages. Certes, nombre de volumes, de films ou de productions video-ludiques ont pris naissance dans des mondes lointains, à des époques lointaines, armées de technologies plus surréalistes les unes que les autres. Mais combien peuvent prétendre avoir crée un univers si cohérent, si acceptable, qu’ils ont atteint le statu de mythe au point que tout support se retrouve envahi de productions vivant de cette création, au travers de ses personnages?
Les quelques sagas remarquables qui ont eu le privilège, à moins que ce ne soit l’inverse, d’avoir marqué notre enfance, notre adolescence, sont faites de ces mondes attachant. Le maître Azimov, et ses robots bien connus, sont passés par le septième art l’année dernière. Les sables d’Arrakis chargés de l’odeur enivrante de l’épice se sont vu afficher sur petits et grands écrans, exploités par l’industrie du jeu aussi bien informatique que de plateau. Souvenez-vous de l’aventure de Dune, rappelez-vous la naissance des STR de Dune II. Sans oublié Le space opera du siècle dernier. George Lucas, père du plus prolifique univers du XXiem siècle, donne naissance, avec la première trilogie, de la saga la plus célèbre de l’histoire de la science fiction. Que l’on pilote un X-Wing, que l’on s’amuse de figurines à l’image de stormtroopers, que l’on feuillette les aventures de héros inconnus qui n’ont pour eux que bien trop souvent leur existence sur une planète Tatooine ou consoeur, là où LucasArts ne parvient pas toujours à convaincre, LucasFilm lui donne sa raison d’être.
C’est dans cette nébuleuse du space opera que se fera une place l’Origin d’une saga peuplée de combats spatiaux, d’intrigues politiques, et même de romances. Premier grand space opera du jeu vidéo, Wing Commander n’a nul besoin d’un prélude littéraire ou cinématographique : Il se suffit à lui-même. On se délecte de l’aventure, de l’action, du suspens. On se prend à rêver que l’on est vraiment ce Mave Rick à la sauce Skywalker. Et nul doute que le premier qui proclame que « Cœur de tigre » est bien le traître qui a permit la destruction du Tiger’s Claw sera chat-tier comme il se doit !
De cette fabuleuse aventure en cinq épisodes Epic (l’un de ses concurrent), et un peu plus si l’on prend en compte les Privateer, naîtra une adaptation cinématographique. Pour l’avoir vue plusieurs fois, l’évidence n’est pas à cacher : ce film est un plagiat de Top Gun version spatiale, où ni l’intrigue ni l’action ne peuvent prétendre sauver cette production mauvaise, voire pire. On y retrouve quelques acteurs pourtant aujourd’hui connus comme Freddie Prinze Jr, qu’on a vu à l’affiche lorsqu’il se souvenait de l’ete dernier, ou bien avec son chien Scooby, Matthew Lillard, compagnon de Freddie auprès de Scooby, ou encore protagoniste de Scream, mais aussi la french touch’ de la production,une pointure du cinema français, Tchéky Karyo, incarnant James Taggart, le type qu’à connu le père qui n’a pas vraiment déconné aux commandes de son F-4 .. à non, j’confonds… Alors voilà, est-ce qu’il faut conseiller ce film si mauvais ? Vous êtes fan de WC (pas mal celle là…..), alors c’est oui, sans aucune hésitation. Parce que là ou le cinéma vient au secours de Skywalker dans une guerre des étoiles pas toujours au mieux de sa forme sur PC et autres supports video-ludiques, c’est tout simplement ce même Skylwalker, version « fermier Blair », alias « Cœur de Tigre », qui vole au secour du 7iem art lorsqu’il met en scène Kilrathi et autre Maniac. Le jeu vidéo fait son cinéma.
Finalement, ce film n’en est pas un. C’est LE bonus qui manquait aux nombreux CD de Wing Commander IV. Je dis IV car, le V, Prophecy, prend place dans l’univers post guerre Kilrathienne, où F-103 Excalibur donne naissance aux Dragons des mondes de la bordure. Or, le film se déroule bel et bien en pleine guerre contre les Kilrathis. C’est donc action, effets spéciaux « sympatoches », et retour au « trip » Wing Commander qui sont au menu de cette version cinéma.
Wing Commander, le film, c’est LE Wing Commander IV.bis qui manque aux fans. Pour les autres, circulez, y’a rien à voir…..
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