JE L'AI EU !!!
Le glorieux Käpitan z.s. Otto Chisum ne pouvait pas rester sur une telle humiliation !
Aussi, après avoir médité longtemps sur cette incompréhensible défaite, allant même jusqu'à m'endormir en envisageant une autre tactique, celle-ci m'est apparue au réveil le lendemain, c'est à dire hier.
Alors puisque une attaque de nuit me condamne à ne rien voir et qu'une timide tentative de pénétration du convoi à 160 mètres se solde par une destruction immédiate, il ne me restait plus qu'à prendre le taureau par les corne et l'attaquer franchement de front !
Notez qu'ils étaient 10 destroyers tous équipés de "Hérissons" mortels et d'appareils de détection ultra-performants.
Ainsi donc, je me suis représenté de face, plein axe, à 2 noeuds et à profondeur schnorkel de 15 mètres.
Mes torpilles accoustiques étaient prêtes dans les tubes, il ne restait plus qu'à les lancer.
Vers 08h15 du matin, j'ai un contact hydrophone très clair sur les destroyers d'avant-garde.
Ils sont visibles au périscope 15 minutes plus tard et à portée de tir peu avant 09h00.
Premier tir sur le "River" au centre puis sur celui de droite.
Les accoustiques font des merveilles.
Je tire aussi à 10 000m sur un pétrolier T3 une torpille T1 LuT 1 mais c'était plus pour vider le tube et le recharger par une T5.
Les deux premiers destroyers coulé, les autres arrivent à la rescousse. Mais Otto ne s'en laisse pas compter et se faufile de plus en plus proche du convoi gigantesque qui bouche l'horizon.
Manoeuvre après manoeuvre et tir après tir, c'est ainsi 7 destroyers d'escortes qui vont aller au fond !
Ils ne sont désormais plus que 3 pour protéger tout ça !
Débarrassé(c'est relatif) des chiens de garde, je peux alors tirer à la cible comme à l'Académie Navale. Je touche un pétrolier T3 dans le nez et un Liberty ship dans le ventre. Un autre Liberty ship explose avec une seule torpille.
Mais un destroyer classe Buckley s'obstine à me traquer et il est temps de songer à partir. Plongée à 200m avec une coque toujours à 100% et évasion silencieuse dans le sens opposé à la route du convoi.
Finalement je me retrouve tout seul avec un destroyer qui n'a plus d'éhélice et que j'achève à 21h16 quand le soleil se couche !
Puis enfin on peut faire surface et respirer. Je réarme et reprends la route de mon carré de mission.
Sacrément content même si le pétrolier et le Liberty touchés n'ont pas coulé.