L AVENIR DE LA SIMULATION (Chap IV)
Publié : jeu. juil. 06, 2006 2:13 pm
Ou il est question de simulation de la realite ou de realite de la simulation....
Je sais ca fait un bail que je n avais pas fait d article la dessus mais comme j ai eut un peu de boulot ailleur, j ai pas trop suivi le fil, desole, je me rattrappe aujourd hui avec un sujet pour les vacances
Donc apres avoir cerne les periodes interessante pour la simu, les criteres techniques ainsi que les circuit de distributions, abordons miantenant le probleme qui fache. Celui de la veracite de la simu.
Comme vous le savez tous la simulation est la tentative de reproduction d une realite. Plus exactement, dans le cas qui nous interesse :
Reproduction artificielle du fonctionnement d'un appareil, d'une machine, d'un système, d'un phénomène, à l'aide d'une maquette ou d'un programme informatique, à des fins d'étude, de démonstration ou d'explication.
La simulation de vol se veut donc etre la copie d un vol reel.
Cet enonce permet deja de cerner les limitations de la simulation de vol. En effet on ne pourra pas reproduire, du moins a l heure actuelle, l integralite des phenomes aerologiques qui interviennent dans un vol. De meme la reproduction parfaite des phenomes aerodynamique qui interviennent sur un avion est encore de l ordre du reve, surtout en cas de reproduction en temps reel.
On concoit donc des le debut que la simulation d un modele de vol ne sera pas sa reproduction fidele, mais une copie plus ou moins fidele, en fonction des parametres qui seront prit en comptes. La simulation dans ce cas la donnera l illusion de la realite pour peu que les principaux parametres soit reproduits.
Puisque on a repondu ( en partie et je suis sur que vous aurez plein d arguments a faire valoir ensuite ) a propos de la fidelite des modeles de vol, penchons nous maintenant sur la simulation de l avion proprement dit, c est a dire sur l avion en tant que machine.
A partir du moment ou l on considere seulement l avion, on comprend intuitivement que il va etre facile de reproduire le fonctionnement de celui ci , puisque il fonctionne suivant des criteres precis qui sont largement, sinon documentes , au moins chiffres. De meme l integralite des instruments qui equipe un avion sont eux aussi largement documentes, expliques et mis en equation. Il y a donc la une cible ideal pour la simulation exacte, donc la reproduction.
Si cette affirmation parait seduisante, elle n en est pas pour autant, tout a fait vraie. La reproduction du fonctionnement d un alitmetre, y compris dans le cas de pannes aleatoires pourra donc parfaite et exacte, parce que parfaitement documentee. Par contre la reproduction, toujours parfaite et exacte d un APG 68, meme si elle est parfaitement documentee et connue, se heurtera au probleme de la diffusion de l information. Celle ci etant en effet tres sensible et donc hautement classifie, ne sera pas diffusee, donc tout en connaissant parfaitement un systeme celui ne pourra pas etre reproduit. (Du mions dans un cadre civil et grand publique)
De fait, on concoit facilement que plus les avions seront modernes, moins la reproduction sera fidele, et vice versa.
On se heurte a ce moment la a la problematique du titre. La simulation va t elle reproduire la realite ( tout en ayant demontre que c est impossible) ou alors la simulation doit elle donner l illusion de la realite ?
Poser la question reviens en partie a y repondre. Puisque pour divers raison il est impossible de reproduire la realite, essayons de rendre la simulation realiste, c est a dire donnant l illusion de la realite. Et tout le travail des programmeurs/graphistes/ingenieurs du son/etc va donc de nous prendre dans les maille de leur filet pour nous donner une illusion.
Tres bien, plus de soucis, on sait ou on va, on a conscience des limitations, tout le monde est content et on s eclate.
...
...
Pas vraiment en fait. Si ces tentatives sont faites par rapport a un referentiel qui nous est inconnu, l absence de reperes (litteratures techniques, feed back de pilote, rapport de missions etc) nous permet de se prendre encore plus facilement dans l illusion. Parfait pour la 1ere Guerre Mondiale.
Or la preference des joueurs se porte plus sur la periode WW II ou la periode moderne. Periodes ou la documentation devient abondante, tant sur le plan technique que sur le plan litterraire et qui de plus, du moins au niveau litteraire peut etre completement subjective. De meme les illustrations, photos et films sont autant d ellements qui nous donne un referentiel et donc qui vont, non pas compliquer l immersion, mais donner plus de facilite a sortir de celle ci. Pour certain puristes ( qui a dit "integristes" ?) l absence d une antenne sur un modele 3D deviendra meme une faute impardonnable empechant tout illusion.
Bien sur, ceci est un point de vue grossi, amplifie pour faire ressortir les ambiguites de la simulation. Ces ambiguites n empechent pas la majorite d entre vous de prendre plaisir et de meme, parfois s y croire pour de vrai.
Finalement, on voit que la simulation n a pas fini de nous faire parler, discuter et pinailler. Ce qui finalement est peut etre aussi important que le jeu en lui meme, car grace a ceci, se construit une communaute. Le jeu devient un moyen d echange social et renforce par la meme son attrait.
Je sais ca fait un bail que je n avais pas fait d article la dessus mais comme j ai eut un peu de boulot ailleur, j ai pas trop suivi le fil, desole, je me rattrappe aujourd hui avec un sujet pour les vacances
Donc apres avoir cerne les periodes interessante pour la simu, les criteres techniques ainsi que les circuit de distributions, abordons miantenant le probleme qui fache. Celui de la veracite de la simu.
Comme vous le savez tous la simulation est la tentative de reproduction d une realite. Plus exactement, dans le cas qui nous interesse :
Reproduction artificielle du fonctionnement d'un appareil, d'une machine, d'un système, d'un phénomène, à l'aide d'une maquette ou d'un programme informatique, à des fins d'étude, de démonstration ou d'explication.
La simulation de vol se veut donc etre la copie d un vol reel.
Cet enonce permet deja de cerner les limitations de la simulation de vol. En effet on ne pourra pas reproduire, du moins a l heure actuelle, l integralite des phenomes aerologiques qui interviennent dans un vol. De meme la reproduction parfaite des phenomes aerodynamique qui interviennent sur un avion est encore de l ordre du reve, surtout en cas de reproduction en temps reel.
On concoit donc des le debut que la simulation d un modele de vol ne sera pas sa reproduction fidele, mais une copie plus ou moins fidele, en fonction des parametres qui seront prit en comptes. La simulation dans ce cas la donnera l illusion de la realite pour peu que les principaux parametres soit reproduits.
Puisque on a repondu ( en partie et je suis sur que vous aurez plein d arguments a faire valoir ensuite ) a propos de la fidelite des modeles de vol, penchons nous maintenant sur la simulation de l avion proprement dit, c est a dire sur l avion en tant que machine.
A partir du moment ou l on considere seulement l avion, on comprend intuitivement que il va etre facile de reproduire le fonctionnement de celui ci , puisque il fonctionne suivant des criteres precis qui sont largement, sinon documentes , au moins chiffres. De meme l integralite des instruments qui equipe un avion sont eux aussi largement documentes, expliques et mis en equation. Il y a donc la une cible ideal pour la simulation exacte, donc la reproduction.
Si cette affirmation parait seduisante, elle n en est pas pour autant, tout a fait vraie. La reproduction du fonctionnement d un alitmetre, y compris dans le cas de pannes aleatoires pourra donc parfaite et exacte, parce que parfaitement documentee. Par contre la reproduction, toujours parfaite et exacte d un APG 68, meme si elle est parfaitement documentee et connue, se heurtera au probleme de la diffusion de l information. Celle ci etant en effet tres sensible et donc hautement classifie, ne sera pas diffusee, donc tout en connaissant parfaitement un systeme celui ne pourra pas etre reproduit. (Du mions dans un cadre civil et grand publique)
De fait, on concoit facilement que plus les avions seront modernes, moins la reproduction sera fidele, et vice versa.
On se heurte a ce moment la a la problematique du titre. La simulation va t elle reproduire la realite ( tout en ayant demontre que c est impossible) ou alors la simulation doit elle donner l illusion de la realite ?
Poser la question reviens en partie a y repondre. Puisque pour divers raison il est impossible de reproduire la realite, essayons de rendre la simulation realiste, c est a dire donnant l illusion de la realite. Et tout le travail des programmeurs/graphistes/ingenieurs du son/etc va donc de nous prendre dans les maille de leur filet pour nous donner une illusion.
Tres bien, plus de soucis, on sait ou on va, on a conscience des limitations, tout le monde est content et on s eclate.
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Pas vraiment en fait. Si ces tentatives sont faites par rapport a un referentiel qui nous est inconnu, l absence de reperes (litteratures techniques, feed back de pilote, rapport de missions etc) nous permet de se prendre encore plus facilement dans l illusion. Parfait pour la 1ere Guerre Mondiale.
Or la preference des joueurs se porte plus sur la periode WW II ou la periode moderne. Periodes ou la documentation devient abondante, tant sur le plan technique que sur le plan litterraire et qui de plus, du moins au niveau litteraire peut etre completement subjective. De meme les illustrations, photos et films sont autant d ellements qui nous donne un referentiel et donc qui vont, non pas compliquer l immersion, mais donner plus de facilite a sortir de celle ci. Pour certain puristes ( qui a dit "integristes" ?) l absence d une antenne sur un modele 3D deviendra meme une faute impardonnable empechant tout illusion.
Bien sur, ceci est un point de vue grossi, amplifie pour faire ressortir les ambiguites de la simulation. Ces ambiguites n empechent pas la majorite d entre vous de prendre plaisir et de meme, parfois s y croire pour de vrai.
Finalement, on voit que la simulation n a pas fini de nous faire parler, discuter et pinailler. Ce qui finalement est peut etre aussi important que le jeu en lui meme, car grace a ceci, se construit une communaute. Le jeu devient un moyen d echange social et renforce par la meme son attrait.